Mine de rien, l'ami Arve Isdal est un musicien extrêmement prolifique, puisque depuis maintenant 2005 (et le premier opus de Audrey Horne), le bonhomme a joué sur pas moins de 11 albums, si l'on additionne tout les groupes dans lesquels il pose ses parties de guitare : Enslaved, I, Demonaz, Ov Hell et bien sûr Audrey Horne. Le combo de heavy/hard rock a donc sorti au début du mois de février un 4ème album, dont la pochette plutôt décriée, ne donne pas forcément très envie de s'intéresser au groupe si on ne le connaît pas.
Mais comme toujours, ne jamais juger sur la forme, quand le fond lui est bon, parce que certains passeraient à côté d'un album dès plus agréable ! Je ne vais pas tourner autour du pot plus longtemps, « Youngblood » est l'un des meilleurs opus de heavy/hard 'moderne' que j'ai pu entendre ces dernières années, et sur lequel il y' a très peu de choses à redire. Presque pas de temps morts ou passages faibles (à part « Show and Tell » qui ne laisse pas une impression impérissable), des refrains excellents, faisant un bien fou (« Youngblood », « This Ends Here », « The King is Dead », avec bien entendu à chaque fois un Torkjell Rød impérial au chant) et sur l'ensemble de l'opus, un son chaleureux et organique qui pénètre nos conduits auditifs avec délice.
Grâce à cette production parfaitement adaptée au style pratiqué, c'est un petit régal de suivre les mouvements de la basse, qui vient à prendre parfois plus d'importance que les guitares (c'est le cas sur « Cards with the Devil » ou « The King is Dead », notamment). Entre passages 'corsés', complètement dans une veine heavy metal, tel l'ouverture « Redemption Blues », pouvant aussi bien rappeler Iron Maiden (de la première époque) et un groupe comme Powerwolf (le refrain), titres plus rock et détendus (le mid. tempo efficace « There Goes a Lady » ou « Pretty Little Sunshine », tout deux très accessibles, mais joués avec une telle maîtrise !) et morceaux dans des tons plus mélodiques et harmonieux, comme le titre donnant son nom à l'album, ou le final plus sombre que constitue « The King is Dead », et ses chœurs qui renforcent la teneur assez crue du refrain, difficile de trouver l'album répétitif ou ennuyeux.
Dans ce style musical, des soli de bonne qualité sont généralement requis, et là rien à reprocher de nouveau, la paire Arve Isdal / Thomas Tofthagen y va de ses petites piques/duels, harmonies et autres arpèges (l'intro de « This Ends Here », un morceau plein d'énergie qui laisse difficilement insensible) venant compléter le tableau musical. Je n'oublie pas non plus l'apport d'un autre instrument, à savoir le clavier qui vient faire quelques percées, plus ou moins distinctes. Il sert notamment de base au superbe « The Open Sea » et son riff de guitare démentiel, et accompagne (discrètement) « Straight Into Your Grave », un morceau qui déménage sacrément, et c'est peu le cas de le dire !
J'ai beau faire le tour, l'écouter encore et encore, ce « Youngblood » et sa durée idéale (43 minutes pour 10 titres) est très bon dans son genre, riche, dynamique et diablement efficace ; certes rien d'original (ça on s'en moque un peu), mais quand les morceaux sont bons (voire excellents), pourquoi s'en priver ? En tout cas, le groupe a toutes les cartes en main pour continuer à percer et ce n'est pas son entrée dans le top 200 français qui me contredira !
Très bonne chronique pour une excellente rondelle!Un disque assez atypique dans la discographie d'Audrey Horne, même si l'on sent que depuis 2 albums le groupe cherche à creuser l'option du rendu live. Il n'en demeure pas moins de super/bes chansons, particulièrement l'éponyme et The King Is Dead, dont la mélancolie me rappelle le Audrey Horne des 2 premiers albums. Quant à la pochette, si décriée, elle colle bien à l'esprit vintage (uniquement l'esprit car le groupe est bien ancré dans les années 2000), et s'avère même, dans la version vinyle, plutôt jolie, en plus d'être assez marrante! Vraiment un super disque, meilleur que son prédécesseur à mon humble avis!
mr.kekchoz Invité
Posté le: 01/03/2013 à 15h25 - (106322)
Grosse déception pour moi ! Plutôt fan de leurs trois premiers albums, même si c'était classique dans les structures, je trouvais qu'ils avaient leur patte. Et là ils nous servent un truc qui a perdu son identité et qui surfe sur la vague revival 70's...
Youpimatin Membre enregistré
Posté le: 01/03/2013 à 15h51 - (106325)
Autant j'ai vénéré leur 1er album, autant depuis je suis de plus en plus déçu et c'est pas cet album bien écrit au demeurant qui va me réconcilier avec le groupe.
Je ne retrouve pas le son ni les compos du groupe qui m'a transporté avec "No hay banda"
Bette IP: Invité
Posté le: 21/12/2024 à 03h37 - (137040)
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Mais comme toujours, ne jamais juger sur la forme, quand le fond lui est bon, parce que certains passeraient à côté d'un album dès plus agréable ! Je ne vais pas tourner autour du pot plus longtemps, « Youngblood » est l'un des meilleurs opus de heavy/hard 'moderne' que j'ai pu entendre ces dernières années, et sur lequel il y' a très peu de choses à redire. Presque pas de temps morts ou passages faibles (à part « Show and Tell » qui ne laisse pas une impression impérissable), des refrains excellents, faisant un bien fou (« Youngblood », « This Ends Here », « The King is Dead », avec bien entendu à chaque fois un Torkjell Rød impérial au chant) et sur l'ensemble de l'opus, un son chaleureux et organique qui pénètre nos conduits auditifs avec délice.
Grâce à cette production parfaitement adaptée au style pratiqué, c'est un petit régal de suivre les mouvements de la basse, qui vient à prendre parfois plus d'importance que les guitares (c'est le cas sur « Cards with the Devil » ou « The King is Dead », notamment). Entre passages 'corsés', complètement dans une veine heavy metal, tel l'ouverture « Redemption Blues », pouvant aussi bien rappeler Iron Maiden (de la première époque) et un groupe comme Powerwolf (le refrain), titres plus rock et détendus (le mid. tempo efficace « There Goes a Lady » ou « Pretty Little Sunshine », tout deux très accessibles, mais joués avec une telle maîtrise !) et morceaux dans des tons plus mélodiques et harmonieux, comme le titre donnant son nom à l'album, ou le final plus sombre que constitue « The King is Dead », et ses chœurs qui renforcent la teneur assez crue du refrain, difficile de trouver l'album répétitif ou ennuyeux.
Dans ce style musical, des soli de bonne qualité sont généralement requis, et là rien à reprocher de nouveau, la paire Arve Isdal / Thomas Tofthagen y va de ses petites piques/duels, harmonies et autres arpèges (l'intro de « This Ends Here », un morceau plein d'énergie qui laisse difficilement insensible) venant compléter le tableau musical. Je n'oublie pas non plus l'apport d'un autre instrument, à savoir le clavier qui vient faire quelques percées, plus ou moins distinctes. Il sert notamment de base au superbe « The Open Sea » et son riff de guitare démentiel, et accompagne (discrètement) « Straight Into Your Grave », un morceau qui déménage sacrément, et c'est peu le cas de le dire !
J'ai beau faire le tour, l'écouter encore et encore, ce « Youngblood » et sa durée idéale (43 minutes pour 10 titres) est très bon dans son genre, riche, dynamique et diablement efficace ; certes rien d'original (ça on s'en moque un peu), mais quand les morceaux sont bons (voire excellents), pourquoi s'en priver ? En tout cas, le groupe a toutes les cartes en main pour continuer à percer et ce n'est pas son entrée dans le top 200 français qui me contredira !
Rédigé par : gardian666 | 16,5/20 | Nb de lectures : 18568