ASTARTE est de retour. Ca fera peut-être plaisir à certains mais je dois dire que personnellement ça ne me fait ni chaud, ni froid, enfin si ça me gonfle parce que je dois chroniquer leur album. Je n'ai jamais compris l'engouement (relatif certes, mais engouement quand même) que pouvait susciter ce groupe tant j'ai toujours trouvé sa musique peu inspirée, insipide et pour tout dire : chiante à mourir. Cette nouvelle livraison, qui nous arrive comme d'habitude deux ans après la précédente, n'échappe pas à la règle et apporte avec elle son lot de bâillements et autres décrochages de mâchoires. Les changements de line-up qui sont intervenus récemment dans le groupe, ne laissant que Mistress Tristessa, le bassiste-chanteuse comme seule rescapée du groupe et voyant les arrivées de Katharsis aux claviers et de Hybris aux guitares n'ont rien changé à mon avis sur ce combo grec. Il faut dire que je suis plutôt allergique au chant féminin agressif et même si ici, il passe mieux que dans certains autres groupes comme CADAVERIA ou encore les abominables WYKKED WYTCH, il n'en quand même pas pour autant à mon goût. Ajoutons à cela des riffs peu inspirés, des synthés sans la moindre originalité et on obtient le même potage que d'habitude. Ce ne sont pas les "guest appearances" de quelques personnes dont Shagrath (DIMMU BORGIR) sur le titre "The ring (of sorrow)" et Sakis (ROTTING CHRIST) sur "Oceanus procellarum (Liquid tomb)" qui changeront quoi que ce soit, je continuerai personnellement à royalement ignorer ce groupe et ceux qui aimaient le groupe avant pourront continuer à se délecter des mélopées du combo. Au bout du compte c'est quand même moi qui mettrait la note à cet album et je me contenterais donc d'un 7, amplement suffisant à mes yeux (et surtout à mes oreilles).


Rédigé par : Sheb | 07/20 | Nb de lectures : 8671