ASSAULTER - Salvation Like Destruction (Pulverized/Season Of Mist) - 11/09/2009 @ 08h17
Difficile est le challenge que les Australiens d'ASSAULTER tentent de relever avec ce premier album. Avec des cadors tels GOSPEL OF THE HORNS, DESTRÖYER 666 ou même URGRUND, il faut avoir de grosses cojones pour ne pas avoir peur d'être classé comme sous-fifres du genre, en sortant un album de blackened thrash made in Australia. C'est tout de même le sort qui semble prédestiné à ASSAULTER tant ce "Salvation Like Destruction" fait pâle figure à côté des dernières sorties des groupes susnommés.
S. Berserker, leader du groupe et ancien bassiste de DESTRÖYER 666, connaît pourtant les ficelles du métier et de par son cursus je pense que l'on était justement en droit d'en attendre un peu plus de ce premier méfait. Les bases sont là, gros thrash d'inspiration germanique associé au traditionnel chant extrême, histoire de s'approprier le label "blackened" si caractéristique de cette scène. L'inspiration en revanche n'est point au rendez-vous.
Là où DESTRÖYER 666 est capable de sortir des riffs d'anthologie, ASSAULTER ne parvient quant à lui qu'à sombrer dans la platitude absolue. Seul le mid tempo, "Between Gods and Men", semble tirer son épingle du jeu avec des riffs plus accrocheurs et des leads plutôt réussis.
Si l'on en était resté là cet album aurait tout de même pu présenter un minimum d'intérêt pour les amateurs de metal à cartouchières, cependant "Salvation Like Destruction" est considérablement affaibli par une production catastrophique. Lars Ulrich nous avait déjà fait découvrir la casserole Téfal en guise de caisse claire, chez ASSAULTER c'est la boîte de Benco qui a été retenue. On y finit par s'y faire, mais les premières écoutes furent pour moi de véritables chemins de croix.
ASSAULTER échoue donc son examen de passage et ne pourra pas prétendre accéder à la cour des grands avec ce "Salvation Like Destruction". Je ne me fais cependant pas de soucis quant au futur du groupe et j'ose espérer que le tir sera rectifié avec un prochain LP. Ce qui m'agace par contre c'est le split de leurs compatriotes de SHACKLES, qui quant à eux avaient obtenu leur diplôme avec mention et ce grâce à un excellent "Traitors' Gate" sorti en février dernier.
Effectivement, de bonnes idées mais un son de guitare 'carton' qui gâche hélas pas mal de choses... :(
FWP Membre enregistré
Posté le: 12/09/2009 à 10h57 - (75002)
le son me rappelle Celtic Frost... un album en demi-teinte, les EPs sont bien meilleurs !
Dittohead IP:90.32.148.172 Invité
Posté le: 12/09/2009 à 11h05 - (75003)
D'accord avec la chro... c'est plat...
Cruchot Jr Membre enregistré
Posté le: 13/09/2009 à 13h36 - (75020)
La première démo offrait une musique prometteuse mais horriblement ennuyeuse, mid-tempo quasiment tout le temps sur des titres de cinq minutes, zzzzzzzzzzzz.
yahoooo IP:129.20.17.88 Invité
Posté le: 14/09/2009 à 10h28 - (75030)
d'accrod avec tout ce que vous dites, mais quand même, ces petites mélodies vicieuses et ces riffs trashisants...j'aime bien perso
Niveau de modération : Commentaires non modérés par l'administration du site
Ce commentaire est soumis à la lecture et à l'approbation des modérateurs.
S'il ne suit pas les règles suivantes : Pas de pub, pas de lien web, pas d'annonces de concerts, il ne sera pas retenu. Plus d'infos
S. Berserker, leader du groupe et ancien bassiste de DESTRÖYER 666, connaît pourtant les ficelles du métier et de par son cursus je pense que l'on était justement en droit d'en attendre un peu plus de ce premier méfait. Les bases sont là, gros thrash d'inspiration germanique associé au traditionnel chant extrême, histoire de s'approprier le label "blackened" si caractéristique de cette scène. L'inspiration en revanche n'est point au rendez-vous.
Là où DESTRÖYER 666 est capable de sortir des riffs d'anthologie, ASSAULTER ne parvient quant à lui qu'à sombrer dans la platitude absolue. Seul le mid tempo, "Between Gods and Men", semble tirer son épingle du jeu avec des riffs plus accrocheurs et des leads plutôt réussis.
Si l'on en était resté là cet album aurait tout de même pu présenter un minimum d'intérêt pour les amateurs de metal à cartouchières, cependant "Salvation Like Destruction" est considérablement affaibli par une production catastrophique. Lars Ulrich nous avait déjà fait découvrir la casserole Téfal en guise de caisse claire, chez ASSAULTER c'est la boîte de Benco qui a été retenue. On y finit par s'y faire, mais les premières écoutes furent pour moi de véritables chemins de croix.
ASSAULTER échoue donc son examen de passage et ne pourra pas prétendre accéder à la cour des grands avec ce "Salvation Like Destruction". Je ne me fais cependant pas de soucis quant au futur du groupe et j'ose espérer que le tir sera rectifié avec un prochain LP. Ce qui m'agace par contre c'est le split de leurs compatriotes de SHACKLES, qui quant à eux avaient obtenu leur diplôme avec mention et ce grâce à un excellent "Traitors' Gate" sorti en février dernier.
Rédigé par : wasted | 11/20 | Nb de lectures : 10497