Oui, je le sais parfaitement, le dernier album d’ARCH ENEMY n’est pas vraiment ce qu’on pourrait appeler une nouveauté puisque cela fait déjà quelques mois que le disque est disponible en Europe. Pourtant le cas “Wages of sin ” mérite que l’on s’y intéresse.
Un an, putain, il aura fallu une année pour que cet album sorte enfin dans nos contrées alors qu’il était disponible depuis tout ce temps au Japon. Je ne sais pas exactement les raisons qui ont causé ce contre temps et soit dit entre nous je m’en cogne royalement. Toute cette histoire reste inacceptable de la part d’un label comme Century Media. Finalement le voilà dans les bacs le nouvel ARCH ENEMY et, pour se faire pardonner ou pour susciter néanmoins l’intérêt des veinards qui s’étaient procurés le pressage japonais, l’album est sorti accompagné d’un bonus sous la forme d’un deuxième cd contenant des inédits que tous les crétins de consommateurs dociles (dont je fais partie) se sont empressés d’acheter oubliant par la même, rancunes et frustrations de l’attente. Des vrais pigeons quoi ! Enfin délaissons le côté business pour nous intéresser au contenu proprement dit de “Wages of sin ”.
Quelques années après “Burning bridges ” qu’en est-il au juste ? Hé bien la “ recette ” ARCH ENEMY, si elle a été quelque peu modifiée, notamment avec l’arrivée de la séduisante et médiatique Angela Gossow, n’en demeure pas moins toujours aussi efficace. Même s’il n’est pas forcement un exemple d’originalité, le duo de guitare des frères Amott est tout simplement délicieux à l’écoute. Les compos sont comme d’habitude bien senties et aucun temps mort ne diminue l’intérêt de cet album. Le chant d’Angela qui n’a, décidément, rien de féminin, s’intègre parfaitement à une mécanique bien huilée. La production est sans faute de goûts bref on pourrait croire que tout est au mieux dans le meilleur des mondes... Mais qu’en est-il exactement de ce fameux deuxième cd garnis d’inédits du groupe ? Ben en fait, il s’agit de plusieurs reprises (Judas Priest, Iron Maiden, Europe... ? ? ?) et de quatre titres issus des sessions d’enregistrement de “ Stigmata ” et “ Burning bridges ”présents sur les pressages japonais du groupe. Il va s’en dire que ce cd n’était pas franchement indispensable. J’y vois surtout une excellente opération de marketing de la part de Century Media. Il faut bien l’admettre le groupe comme le label ont bien réussi leur coup avec cet album.


Rédigé par : Tonton | 15/20 | Nb de lectures : 8254