Une intro déclamée à l’envers à la manière de l’Exorciste, un artwork blasphématoire signé Chris Moyen, un logo avec un bouc à l’intérieur, des photos en noir et blanc avec des gugusses grimés, pas de doute possible, c’est un CD de Satan BM que j’ai entre les mains. Eh oui, Archgoat est de retour, deux ans après leur premier (!) album, et c’est tant mieux !
Ma chronique du précédent et premier album sorti en 2006 ayant été perdu dans une dimension inconnue et protégée par les forces de Dieu, je vous refais rapidement l’historique de cette sainte Trinité venue tout droit des Enfers. Formé en 1989, il a fallu attendre 2006 et "Whore of Bethlehem" pour voir arriver le premier album des Finlandais de Archgoat. Auparavant, il fallait compter sur des démos, des EP et un split (avec Beherit). Et c’est Blasphemous Underground, déjà responsable de la sortie du vynil et de pas mal de merchandising du groupe, qui s’y colle pour ce deuxième album.
Pour ceux qui ne connaissent pas encore Archgoat, il s’agit de black metal satanique, poisseux, dans la pure lignée des Black Witchery, Conqueror, Bestial Mockery, etc. Soit du très méchant. Les 10 odes à Satan qui composent ce nouveau brûlot s’articule autour d’un black metal primitif, blasphématoire au possible, d’un chant d’outre-tombe grave, granuleux, poisseux, et d’un tempo tantôt enlevé, rapide voire même inarrétable, tantôt mid-tempo et lourd. Tout dans cet album respire, sue, suinte l’antichristianisme pur, la dépravation, et la maxime « Extreme Music for Extreme People » aurait pu être créée par ou pour Archgoat. Alors oui c’est dense, oui c’est crade, oui, c’est pas original pour un sous, voire même ultra linéaire. Mais bordel, qu’est-ce que ça fait du bien ce genre de groupe de temps en temps !!
Voilà un album qui ne plaira qu’à une f(r)ange extrémiste de la scène metal, mais c’est justement ce genre d’album qui fait ressortir la Bête qui est en nous. Rangez les mamies et les scouts vendeurs de calendriers à poil ou de biscuits dégueu, retournez les crucifix, égorgez les cochons, préparez les vierges, Satan arrive, et c’est Archgoat le maître de cérémonie pendant 30 minutes.
J'avais adoré Whore of Bethlehem et Black bien malsain très porté sur les ambiances, avec des passages Mid Tiempo absolument énormissimes. Un bon black cradingue bien rampant :).
Miam !
Mighty-Forest Membre enregistré
Posté le: 01/06/2009 à 14h59 - (71565)
*son
infernal666 Membre enregistré
Posté le: 01/06/2009 à 17h48 - (71568)
ça fait un moment qu'il tourne sur ma platine cet lp et je peux dire qu'il est tout aussi bon que le "whore of bethlehem !!!
pour moi c'est un 18/20
xsdcfgb IP:86.217.12.17 Invité
Posté le: 01/06/2009 à 17h53 - (71569)
parfait!!!
DITTOHEAD IP:90.32.25.63 Invité
Posté le: 01/06/2009 à 19h09 - (71570)
Idem
erf IP:81.220.92.220 Invité
Posté le: 01/06/2009 à 22h38 - (71574)
tellement trve qu'ils ont pas de myspace
respect!
V.R.S. Membre enregistré
Posté le: 02/06/2009 à 07h11 - (71576)
à chier la voix...
elric Membre enregistré
Posté le: 29/07/2009 à 21h01 - (73773)
Du pur ARCHGOAT ni plus ni moins sans surprise mais de temps en temps c'est bon pour les cages à miel.
Par contre c'est vrai que le chant est un peu moins bien que sur l'album précèdent.
novusordoseclorum Membre enregistré
Posté le: 03/12/2010 à 19h31 - (89567)
bon disque!,le black metal ne doit être joué que comme ca!.
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Ma chronique du précédent et premier album sorti en 2006 ayant été perdu dans une dimension inconnue et protégée par les forces de Dieu, je vous refais rapidement l’historique de cette sainte Trinité venue tout droit des Enfers. Formé en 1989, il a fallu attendre 2006 et "Whore of Bethlehem" pour voir arriver le premier album des Finlandais de Archgoat. Auparavant, il fallait compter sur des démos, des EP et un split (avec Beherit). Et c’est Blasphemous Underground, déjà responsable de la sortie du vynil et de pas mal de merchandising du groupe, qui s’y colle pour ce deuxième album.
Pour ceux qui ne connaissent pas encore Archgoat, il s’agit de black metal satanique, poisseux, dans la pure lignée des Black Witchery, Conqueror, Bestial Mockery, etc. Soit du très méchant. Les 10 odes à Satan qui composent ce nouveau brûlot s’articule autour d’un black metal primitif, blasphématoire au possible, d’un chant d’outre-tombe grave, granuleux, poisseux, et d’un tempo tantôt enlevé, rapide voire même inarrétable, tantôt mid-tempo et lourd. Tout dans cet album respire, sue, suinte l’antichristianisme pur, la dépravation, et la maxime « Extreme Music for Extreme People » aurait pu être créée par ou pour Archgoat. Alors oui c’est dense, oui c’est crade, oui, c’est pas original pour un sous, voire même ultra linéaire. Mais bordel, qu’est-ce que ça fait du bien ce genre de groupe de temps en temps !!
Voilà un album qui ne plaira qu’à une f(r)ange extrémiste de la scène metal, mais c’est justement ce genre d’album qui fait ressortir la Bête qui est en nous. Rangez les mamies et les scouts vendeurs de calendriers à poil ou de biscuits dégueu, retournez les crucifix, égorgez les cochons, préparez les vierges, Satan arrive, et c’est Archgoat le maître de cérémonie pendant 30 minutes.
Rédigé par : Kryde | 13/20 | Nb de lectures : 11979