J'adore écrire des chroniques pour des groupes 3 fois. Je m'en veux un peu, c'est la 3e fois que mon ordi plante alors que j'écris cette chronique pour ce groupe français Arcania. Il y a des jours comme ça où on est pas trés doué du clavier. Honte à moi. Cela dit, si vous avez ouvert cette chronique, c'est sans doute attiré par cette pochette franchement laide qui sent un cassage de groupe en régle. Et bien déjà quelques lignes écrites et vous vous dites: "Qu'est-ce que tu dis, Swervedriver? On s'en bats les couilles de ton intro...parles nous de la zic..."
Putain 2 minutes, j'y viens!
Heureusement qu'il y en a qui sont plus doués pour faire de la musique que moi à remplir la rampe de lancement des chroniques VS. C'est le cas d'Arcania. Ces gars-là n'ont que 19 ans et nous balance un thrash à la "Master of puppets" de bonne facture. Malgré quelques défauts de jeunesse, le groupe envoie les riffs mélodiques avec facilité, alors qu'avec 5 ans de plus, il y en qui continue à envoyer des riffs néo sur une seul corde avec une mise en place catastrophique. Voilà donc des jeunes ambitieux qui affiche de bonnes capacités instrumentales. Le groupe avait failli de ne pas survivre au décés d'un de leur membre en 2003. Ils ont décidé d'honorer sa mémoire. Et ils ont bien fait de perséverer. Duel de guitares, break en son clair, progression mélodique à la Metallica première période et chant en français qui passe pour une fois, ce sont les éléments qui constitue la recette Arcania. Imaginez un chaudron où vous verserez du Metallica, du Iron Maiden et des groupes français tel que Yyrkoon ou Malédiction. Une réelle surprise et à n'en pas douter un groupe qui a une confortable marge de progression devant lui. Essai à transformer


Rédigé par : swervedriver | 3,25/5 | Nb de lectures : 11017