Ce qui est bien avec AOR, c’est qu’on sait tout de suite à quoi s’attendre. Nous connaissions FM, le groupe qui faisait du Hard FM, nous avons maintenant AOR qui fait de… l’AOR… Je rappelle pour les plus jeunes et en fait pour la majorité du lectorat de VS (pour qui il existe deux sortes de Metal : l’extrême (avec « chant guttural ») et le « Heavy » (avec chant « clair »)) que le terme AOR signifie « Adult Orientated Rock », que le profane assimilera au Rock/Hard FM.
En fait, AOR est loin d’être un nouveau groupe, disons qu’il s’agit plutôt d’un projet, celui d’un musicien français, exilé aux States, Frédéric Slama, et que ce « L.A. attraction » est loin d’être un premier album, mais que personnellement, je ne connaissais pas avant de jeter une oreille sur ce dernier CD. Première constatation, Frédéric Slama voue un culte à Los Angeles, si je me réfère aux disques précédents : « Dreaming of L.A. » (2003), « L.A. reflection » (2002), « Next stop : L.A. » (2001), « L.A. concession » (2000), « L.A. rendez-vous » (1992) ! Deuxième constatation, le monsieur aime beaucoup TOTO et sa musique tend à s’en approcher. D’ailleurs, on retrouve Steve Lukather en invité sur le disque. Autre invité de marque (entre autres), Philip Bardowell (UNRULY CHILD), vient pousser la chansonnette.
« L.A. attraction » est l’album parfait pour l’été, quand on l’écoute, on se croirait vraiment à L.A., on oublie ses soucis, on se laisse transporter par les mélodies gorgées de soleil, et même si ça manque un peu de mordant, on passe un agréable moment à son écoute. Chaque compo est finement ciselée et devrait ravir les fans de Rock FM. En 12 titres, AOR ne révolutionne rien, mais apporte sa pierre à l’édifice, avec application et honnêteté… l’album parfait pour la plage, ou ceux qui ne partent pas et qui ont besoin d’évasion !


Rédigé par : Shaka | 14,5/20 | Nb de lectures : 12563