Angst est issu des cendres du one-man project suédois Ondske. Hormis l'intégration de trois nouveaux membres, le concept du groupe ne va pas différer des deux démos précédemment sorties, à savoir meurtres de masse et holocauste. Ca a le mérite d'être clair. En 2003, Angst enregistre la démo "Divine Wrath" chez un certain Jens Ryden, ce qui leur permet d'être remarqué par le label allemand Black Attakk. Le groupe précise dans sa bio que "In Hoc Signo Vinces" se rapproche de la musique de leurs compatriotes de Craft. Voila pour la petite histoire.

Au final, Angst affectionne un black rapide assez proche de celui de leurs voisins de palier Marduk ou Setherial (pour qui le vocaliste a poussé la chansonnette dans le temps). Ca avance correctement en se voulant efficace mais Angst n'a pas l'aura des groupes pré-cités. Hormis un ou deux riffs disséminés sur les 32 petites minutes de l'album, rien n'est vraiment intéressant. Néanmoins, la prestation est tout à fait correcte, sans être originale. Le batteur, bien en place, a juste la fâcheuse habitude d'user et d'abuser de son break préféré. C'est peut-être un détail pour vous mais pour moi c'est assez saoûlant. Ce manque d'inspiration stigmatise pas mal ce que je pense de ce CD. Je m'ennuie fermement, encore une fois...

Certains y trouveront peut-être leur compte. Après tout, c'est bien joué et la production est correcte. Sans être extraordinaire sur aucun point, cet album n'est pas raté pour autant. Néanmoins, par manque d'originalité, "In Hoc Signo Vinces" n'arrive pas à s'extraire de la masse des albums "pas si mal mais bof". Il va aller se noyer dans ma discothèque pour ne plus jamais revenir. En fait, je préfère largement un album bien mauvais sur lequel il est possible de se lâcher un peu. Pfff... Ce Angst me gâche même le plaisir d'une kro sadique.


Rédigé par : Prince de Lu | 09/20 | Nb de lectures : 11865