Ce nouveau groupe est le projet du guitariste Roger Staffelbach (ARTENSION), accompagné d'un clavieriste/pianiste italien (Mishteria) primé au conservatoire et entre autres pour cet album de Steve DiGiorgio. Donc on est loin de la bande de manchots. Le groupe propose un prog symphonique et plutôt speed, servi par un bon chanteur(Carsten Schulz, che n'ai rrriennfu) assez technique malgré une voix qui ne sort pas trop de l'ordinaire.

Les morceaux ne sont pas très longs et tournent autour des 5 minutes donc pas de lassitude de ce côté-là. Les deux premiers morceaux pourrait faire croire que « The end of Never » est juste un album de speed sympho efficace mais dès le 3ème titre on passe à du mid avec un refrain simple et assez efficace et des synthés qui sonnent comme du clavecin. On a aussi des titres intrumentaux « Return of the Pharao » dont la partie 1 et plutôt néoclassique et la 2 plus calme ou encore « Toward light » assez varié qui passe du planant au plus rapide et qui fini dans le calme. L'ensemble est toutefois catchy la technique avec solos de gratte et de synthé ne prenant pas le pas sur la musique et l'efficacité. De plus les morceaux les plus calmes sont souvent suivis des trucs beaucoup plus pêchu.

Encore un groupe qui n'invente pas l'eau chaude mais qui a assez d'argument pour mériter le détour, un bon groupe de prog metal avec un côté sympho et un côté speed bien plaisant.



Rédigé par : Papy Cyril | 15/20 | Nb de lectures : 10284