A la lecture de la bio, j’ai un peu pris peur : que peut bien donner un groupe qui dit combiner le punk, le hardcore, la country, le rockabilly et le hardrock ? La réponse est simple : ANGEL CITY OUTCASTS ! Si l’on passe sur les appréciations largement exagérées servies par cette bio, c’est bien une des premières fois que je trouve la description donnée par ce type de document, la plupart du temps ultra-formaté, pertinente.

C’en est étonnant ! Le cocktail décrit quelques lignes plus haut fonctionne à merveille, pour qui aime ce type de musique guillerette au possible, sautillante à souhait ! Sans saisir tout ce qui se dit dans ces compos, nul doute que le propos se veut léger et certainement humoristique, comme peut le laisser supposer un titre tel que "Popeye in Afghanistan", avec son air bien connu (celui de Popeye, justement…). Quant à "LA Rock City", il s’agit tout simplement d’une reprise du "Detroit Rock City" de KISS, rebaptisé pour l’occasion. Reprise sans grand intérêt par ailleurs, variant peu du titre original, excepté pour le tempo, accéléré comme il se doit, et de quelques chœurs typiquement punks.

Quelques mélodies me font penser aux MISFITS, notamment sur "Black Suits On Table Three", mais la comparaison s’arrête là. Le mot d’ordre de ANGEL CITY OUTCASTS est la vitesse. A fond ! Tout le temps ! Conséquence : des titres courts, 10 pour une durée totale de près de 28mn. L’avantage est qu’il est difficile de s’en lasser. L’inconvénient est qu’on n’en retient pas grand-chose. Bof…quelle importance ? L’objectif de ce disque semble être de donner un plaisir immédiat. Tant que ça fonctionne, moi, je n’en demande pas plus !

L’arme absolue contre la morosité !


Rédigé par : Sentenced | 13/20 | Nb de lectures : 12840