Voici le retour du messie, du sauveur du métal, du rock'n'roll, de la musique, de l'univers avec un GRAND U. Je sais bien qu'il est difficile pour vous de croire en cette grande révélation. Il est ainsi bien normal que la perplexité, l'incrédulité ou l'étonnement soient des sentiments que vous rencontrez face à cette annonce pourtant si réjouissante. Comme toute présence divine sur cette planète, le culte d'Andrew WK prendra du temps à s'imposer à tous, beaucoup n'y croiront jamais, mais nous disciples nous prendrons le temps de vous prêcher la bonne parole.... il n'y avait ainsi que 60 fidèles présents (et payants) pour acclamer le génie lors de son apparition début octobre à Paris, qu'importe Andrew était la !
"Victory Strikes Again" débute l'album et ouvre la porte vers ce paradis sonore composé d'hurlements de plaisir, d'une naïveté infantile et de mélodies doucerettes si faciles et évidentes. Il y a peu de choses à dire sur la musique de Andrew Wk, c'est l'expression simple, pure et instinctive de la joie et du bonheur sans se soucier du regard des autres. Pour écouter Andrew Wk, il faut savoir faire abstraction de toute notion d'intelligence ou de réflexion vis à vis de la musique c'est a dire des chansons ou des paroles.
Écouter Andrew Wk c'est comme revivre votre 7 ème anniversaire, plus précisément le moment où vous ouvrez les cadeaux offerts par vos parents et que vous decouvrez la voiture télécommandée dont vous avez tant rêvé. Écouter Andrew Wk, c'est dribbler 10 joueurs de suite au cours d'un match de football et marquer un but en pleine lucarne sous les vivas de la foule dévouée. Écouter Andrew WK, c'est tourner la roue de la fortune avec Philippe Risoli et voir la petite balle rouge s'arreter sur le million !
"The wolf" est un peu moins speed que "I get wet" et fait la part belle au titre plus mid tempo.... encore plus commercial. Quoiqu'il en soit la recette est la même et elle fonctionne avec un succés égal : refrain hurlé à plein poumons tous en coeur, lead guitares introduisant les refrains, piano/clavier omniprésents, rythmiques simplistes et clichés mélodiques obligatoires. Les sommets de ce "The Wolf" sont toujours les solos de guitares (dans le style de Devin Townsend - lent, melodique et en avant dans le mixe), les paroles d'un niveau inimaginable ("Jump", "Totally Stupid", "I love Music", "The song") ou dans les quelques intros au clavier (celle de "Your Rules" est digne du générique d' "Une famille en Or").
Pour moi, il n'y a aucun doute possible, 'The Wolf' est le disque de l'année 2003 : tout simplement lamentablement excellent !
Plus d'infos et des extraits http://www.awkworld.com


Rédigé par : VsGreg | 20/20 | Nb de lectures : 11386