Depuis 2008 et leur signature chez KScope (sous-division post-prog de Peaceville records), les Anglais ont retrouvé leur unité. Porté par le travail exemplaire de son management, Anathema fait désormais preuve d'une productivité galopante, enchainant les sorties à un rythme élevé (annuel depuis 5 ans). Leur secret? L'alternance d'albums studio et de friandises leur permettant de rester sous les feux de la rampe. La dernière en date, Universal, est sortie à la rentrée 2013. Enregistré dans un théâtre antique en compagnie d'un orchestre symphonique, ce live a dignement refermé le chapitre Weather Systems. Mais maintenir une actualité chargée sur le terme n'est pas sans risque. A l'annonce de ce nouvel effort studio, ma première réaction a d'ailleurs été la défiance, estimant cette sortie prématurée. Toutefois, les raisons d'être curieux ne manquent pas, les Anglais n'étant pas du genre à se reposer sur leurs acquis. Mieux encore, un communiqué daté de novembre 2012 a officialisé l'intégration à plein temps de Daniel Cardoso. Outre son rôle de claviériste live, le Portugais allait assurer certaines parties de batterie en studio, John Douglas privilégiant désormais l'usage de synthétiseurs et la programmation rythmique. Intéressant non? Découvrons donc Anathema cuvée 2014.
Sobre et élégant, le visuel de Distant Satellites est l'oeuvre d'un artiste new-yorkais découvert sur internet par Daniel Cavanagh. Auteur du morceau donnant son titre à l'album, John Douglas s'est également impliqué dans la direction artistique. Au niveau de la mise en page (le layout), les illustrations sont mieux intégrées au livret. Le maniaque que je suis regrette néanmoins la suppression des crédits détaillés (titre par titre) mis en place sur Weather Systems. Savoir qui fait quoi a son intérêt quand les musiciens sont touche-à-tout. L'enregistrement s'est essentiellement déroulé à Oslo. Les Anglais ne tarissent pas d'éloges sur leurs collaborateurs, à commencer par le producteur Christer-André Cederberg (ex-guitariste d'In the Woods...) présent à toutes les étapes, de l'écriture au mixage. Le Norvégien s'est à nouveau chargé de toutes les parties de basse en studio, Jamie Cavanagh n'étant que le musicien live. A noter la participation de Steven Wilson (Porcupine Tree) pour le mixage de 2 morceaux (You're Not Alone et Take Shelter). Fidèle au poste depuis 2010, Dave Stewart rempile à la direction de l'orchestre. Pour rappel, ce n'est pas le musicien d'Eurythmics mais un homonyme. Déjà présent sur Weather Systems, le jazzman Wetle Holte réapparait sur Take Shelter (batterie, percussions, programmation).
Après le contexte et la fiche technique, venons-en au coeur du sujet: la musique. Distant Satellites comprend 10 morceaux. Dès le tracklisting on navigue en terrain connu, avec une composition en plusieurs parties: The Lost Song. On trouve aussi un titre nommée Anathema. On le verra, il revêt une importance particulière sur le plan symbolique. Qualifier Weather Systems d'album de transition était une erreur par anticipation de ma part, Distant Satellites correspondant à 100% au profil. En effet cet enregistrement commence par marcher sur les traces de son prédécesseur avant de muer. C'est un hybride. Et s'il était prévisible (voir le morceau The Storm Before the Calm sur Weather Systems), le plongeon du groupe dans un nouvel univers musical ne sera pas du goût de tous. Mais au delà du changement, c'est la qualité des compositions qui est sujette à caution. Présent depuis la sortie d'Eternity, j'avais suivi sans trop rechigner, mais cette fois la découverte d'un nouvel album d'Anathema m'a été pénible, à l'image de l'irritant pattern de batterie ultra répétitif défigurant le titre d'ouverture: The Lost Song part 1. Pourtant les 6 premiers morceaux sont très proches de Weather Systems, Daniel Cavanagh restant le principal compositeur. Quel est le problème? L'usure des gimmicks et le dosage des ingrédients.
Dans sa première moitié, Distant Satellites reprend, à quelques nuances près, la construction de Weather Systems. Le morceau en plusieurs parties (The Lost Song/Untouchable), la relance (Dusk/The Gathering of the Clouds), la ballade chantée par Lee Douglas (Ariel/Lightning Song)... Au delà du sentiment de redite, cette fois la sauce ne prend pas car le trait est forcé et l'instrumentation déséquilibrée. Depuis le départ de Duncan Patterson en 1998, le rôle de la basse s'est considérablement réduit et appauvri, une fois de plus les partitions de la 4-cordes sont insipides (The Lost Song part 3). Comme annoncé, les percussions et autres beats electro concurrencent désormais le traditionnel kit de batterie. Radiohead style, la maitrise en moins. Plus ennuyeux, l'important retrait des guitares face à l'avalanche de piano/claviers et d'orchestrations. Si elles se taillent la part du lion sur des titres comme Dusk (Dark Is Descending) et le bruyant You're Not Alone, les guitares sont le plus souvent aux abonnées absentes, ou pire, réduites au rôle de faire-valoir chargé d'épaissir leur son. On en arrive à être surpris de les entendre comme sur les finals de The Lost Song part 2 et Ariel. En cédant au tout synthétique, la musique d'Anathema n'est pas simplement devenue trop maniérée, mais inconsistante. Et c'est là que je décroche.
Alors évidemment tout n'est pas à jeter, les Anglais restent des compositeurs de haut vol capables de nous émouvoir avec une poignée de notes, en partie grâce à leurs chanteurs, Vincent Cavanagh et Lee Douglas, plus complémentaires que jamais. Le premier s'illustre notamment sur l'excellent morceau Anathema qui au vu de son placement (plage 6) me fait l'effet d'un testament: "voici ce que nous étions". Les 4 derniers titres de Distant Satellites semblent représenter l'avenir. Après un You're Not Alone remuant mais stérile (contrairement à l'ambitieux The Storm Before the Calm), le nouveau visage d'Anathema se dévoile. Firelight, un instrumental ambiant sert d'introduction au fameux morceau-titre coécrit par John Douglas et Vincent Cavanagh. Très onirique, cette superbe composition de + de 8 minutes assume leur nouvelle orientation. C'est une réussite, à condition d'aimer l'electro-pop moderne. Distant Satellites. Ce titre me fait l'effet d'un croisement entre Schiller et A-ha (période Lifelines) avec des percussions à la In the Nursery sur sa dernière partie. C'est vous dire si l'époque Darren White parait préhistorique. Quant à Take Shelter qui ferme la marche, c'est probablement Daniel Cavanagh qui se charge du chant. Palme de la mièvrerie quoi qu'il en soit. C'est l'heure de conclure.
Distant Satellites doit être pris pour ce qu'il est, un laboratoire d'expérimentations. En conséquence certaines choses fonctionnent et d'autres pas. Pour la première fois depuis 20 ans un album d'Anathema ne coule pas de source, comporte des éléments dérangeants ou carrément manquants. Distant Satellites essuie les plâtres pour un successeur qui sera à n'en pas douter plus maitrisé. Anathema poursuit son exploration musicale. Une démarche intègre et respectable, quand bien même le résultat ne nous convient pas. Les Anglais n'en ont pas terminé avec le recyclage de leur public, mais peu leur importe. Et ils ont bien raison. En parlant de ça Anathema reste une valeur sûre en live et leur tournée française débute ce lundi 13 octobre au Metronum de Toulouse. La parole est à vous.
Chronique très juste, bravo.
Le premier album d'ANATHEMA qui n'est pas dans mon étagère. J'avais fait l'effort avec WHBWH et Weather Systems, qui comportent quelques "bons" titres, mais je les ai rarement réécoutés après leur sortie, faute à un contenu assez inégal, ce qui n'était absolument pas les cas jusqu'à A Natural Disaster.
On s'enfonce un peu plus dans le mièvre à chaque nouvelle sortie, au détriment de l'émotion, j'en suis même venu à détester les interventions de Lee Douglas. La sauce ne prend plus du tout. Décevant, quant on connait le potentiel créatif du groupe.
Je ne vais pas lancer le classique c'était mieux avant, ils expérimentent comme dit plus haut et la démarche est honorable, mais je lâche l'affaire. Dommage.
DIMECHAG Membre enregistré
Posté le: 10/10/2014 à 09h36 - (113937)
Un poil plus difficile d'accès que W.systems mais je n'y ai pas entendu un tel décalage.
C'est vrai que la fin de l'album est un poil baclée il leur faudra prendre plus de temps pour le prochain.
Toinou IP:178.23.156.100 Invité
Posté le: 10/10/2014 à 10h10 - (113938)
Suis méga fan du groupe, et j'aime l'album, jusqu'à cette dernière chanson qui est d'une mièvrerie à faire passer Coldplay pour du Crust. Mais sinon, ça reste quand même solide, et la 'Lost song' saga est tout de même de très bonne facture, en tout cas pas foncièrement plus prévisible ou ennuyeuse que les 'Untouchable' de WS. Ma préférée restant quand même 'Dusk' qui n'aurait pas fait tache sur AFDTE, et qui renoue un peu (mais alors un peu seulement) avec la sombre mélancolie de la période A4/Judgment/AFDTE.
16/20
panzerfaust IP:83.78.32.114 Invité
Posté le: 10/10/2014 à 13h40 - (113950)
1er album d'anathema que je ne cautionne pas, et pourtant fan depuis Silent Enigma. Trop de miévreries, trop de i love you. Aux frangins Cavanagh, je leur conseille de retomber dans l'alcool et la dépression, ca fera plaisir à mes oreilles!
Ced-le-pingouin Membre enregistré
Posté le: 10/10/2014 à 14h02 - (113953)
J'ai eu plus de mal avec celui-ci qu'avec le précédent (que j'adore), mais finalement il passe bien.
Quant à la mièvrerie qu'on leur attribue depuis 3 albums, je pense c'est une question de tolérance personnelle. C'est vrai que ça fait un peu "new age" parfois. Mais quand j'ai entendu ce côté lumineux sur WHBWH, après l'étonnement initial, j'étais content pour eux, et ça me semblait sincère. Y avait une certaine émotion qui se dégageait de ça. Bon, c'est peut-être parce que ce groupe m'a accompagné à diverses périodes, et que son "évolution" dans les thèmes correspondait assez bien à la mienne, je sais pas. En tout cas, ça me touche.
Et donc, ce nouvel album, malgré des côtés électroniques (en 2ème partie) qui ne m'ont pas forcément plu au départ, reste quand même bien solide au niveau composition. Et vocal, aussi.
Distant Satellites, la chanson, est vraiment bien.
En fait, à part You're Not Alone, qui me saoule un peu - sauf en live, où bizarrement elle passe bien et est très énergique -, j'aime quasi tout l'album.
Le solo final sur Anathema est à tomber, aussi :).
Et pour les avoir vus en live sur cette tournée, il faut dire qu'ils assurent. Vocalement, justement, et au niveau de la reproduction de tout ça sur scène, c'est du haut niveau.
Par contre, c'est vrai que je crains un peu le prochain album. S'ils passent en mode "full electro", faudra que la compo reste vraiment nickel pour que je garde mon intérêt.
Slumber IP:2.14.223.217 Invité
Posté le: 11/10/2014 à 00h11 - (113961)
Je trouve cet album génial. Le mélange electro/rock sur distant satellites est fantastique.
Youpimatin Membre enregistré
Posté le: 11/10/2014 à 14h57 - (113966)
Excellent album de ce grand groupe !
Carpe Diem IP:88.179.157.83 Invité
Posté le: 12/10/2014 à 22h29 - (113975)
Gros fan du groupe aussi et déçu aussi... Allez, "The Lost Song pt1" et "Anathema" sont correctes. J'ai vite revendu l'album (une première!) car je sais que je n'aurai aucun plaisir à l'écouter. Un peu peur pour le concert de mardi du coup, j'espère que ça sera un peu rock. Album de transition, le prochain sera sans doute (que) electro vu la tournure que ça prend!
English Bob IP:90.60.49.76 Invité
Posté le: 14/10/2014 à 00h17 - (113987)
J'ai l'impression que ça tourne quant même pas mal en rond depuis l'aprés Judgement cet affaire.
Faut bien vivre mais bon ..
dances of death IP:149.154.224.13 Invité
Posté le: 14/10/2014 à 13h36 - (113998)
Pour le moment, j'ai toujours du mal à accrocher à cet album... alors que j'ai adoré le précédant.
grozeil Membre enregistré
Posté le: 18/10/2014 à 20h16 - (114221)
Pareil. Les deux précédents sont des chef d'oeuvres, mais celui-ci, pour moi, c'est l'album de trop. De plus, pour les titres "electro", je trouve qu'ils sont d'une pauvreté affligeante, il y a encore du taf s'ils veulent se mettre à faire de la bonne electro.
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Sobre et élégant, le visuel de Distant Satellites est l'oeuvre d'un artiste new-yorkais découvert sur internet par Daniel Cavanagh. Auteur du morceau donnant son titre à l'album, John Douglas s'est également impliqué dans la direction artistique. Au niveau de la mise en page (le layout), les illustrations sont mieux intégrées au livret. Le maniaque que je suis regrette néanmoins la suppression des crédits détaillés (titre par titre) mis en place sur Weather Systems. Savoir qui fait quoi a son intérêt quand les musiciens sont touche-à-tout. L'enregistrement s'est essentiellement déroulé à Oslo. Les Anglais ne tarissent pas d'éloges sur leurs collaborateurs, à commencer par le producteur Christer-André Cederberg (ex-guitariste d'In the Woods...) présent à toutes les étapes, de l'écriture au mixage. Le Norvégien s'est à nouveau chargé de toutes les parties de basse en studio, Jamie Cavanagh n'étant que le musicien live. A noter la participation de Steven Wilson (Porcupine Tree) pour le mixage de 2 morceaux (You're Not Alone et Take Shelter). Fidèle au poste depuis 2010, Dave Stewart rempile à la direction de l'orchestre. Pour rappel, ce n'est pas le musicien d'Eurythmics mais un homonyme. Déjà présent sur Weather Systems, le jazzman Wetle Holte réapparait sur Take Shelter (batterie, percussions, programmation).
Après le contexte et la fiche technique, venons-en au coeur du sujet: la musique. Distant Satellites comprend 10 morceaux. Dès le tracklisting on navigue en terrain connu, avec une composition en plusieurs parties: The Lost Song. On trouve aussi un titre nommée Anathema. On le verra, il revêt une importance particulière sur le plan symbolique. Qualifier Weather Systems d'album de transition était une erreur par anticipation de ma part, Distant Satellites correspondant à 100% au profil. En effet cet enregistrement commence par marcher sur les traces de son prédécesseur avant de muer. C'est un hybride. Et s'il était prévisible (voir le morceau The Storm Before the Calm sur Weather Systems), le plongeon du groupe dans un nouvel univers musical ne sera pas du goût de tous. Mais au delà du changement, c'est la qualité des compositions qui est sujette à caution. Présent depuis la sortie d'Eternity, j'avais suivi sans trop rechigner, mais cette fois la découverte d'un nouvel album d'Anathema m'a été pénible, à l'image de l'irritant pattern de batterie ultra répétitif défigurant le titre d'ouverture: The Lost Song part 1. Pourtant les 6 premiers morceaux sont très proches de Weather Systems, Daniel Cavanagh restant le principal compositeur. Quel est le problème? L'usure des gimmicks et le dosage des ingrédients.
Dans sa première moitié, Distant Satellites reprend, à quelques nuances près, la construction de Weather Systems. Le morceau en plusieurs parties (The Lost Song/Untouchable), la relance (Dusk/The Gathering of the Clouds), la ballade chantée par Lee Douglas (Ariel/Lightning Song)... Au delà du sentiment de redite, cette fois la sauce ne prend pas car le trait est forcé et l'instrumentation déséquilibrée. Depuis le départ de Duncan Patterson en 1998, le rôle de la basse s'est considérablement réduit et appauvri, une fois de plus les partitions de la 4-cordes sont insipides (The Lost Song part 3). Comme annoncé, les percussions et autres beats electro concurrencent désormais le traditionnel kit de batterie. Radiohead style, la maitrise en moins. Plus ennuyeux, l'important retrait des guitares face à l'avalanche de piano/claviers et d'orchestrations. Si elles se taillent la part du lion sur des titres comme Dusk (Dark Is Descending) et le bruyant You're Not Alone, les guitares sont le plus souvent aux abonnées absentes, ou pire, réduites au rôle de faire-valoir chargé d'épaissir leur son. On en arrive à être surpris de les entendre comme sur les finals de The Lost Song part 2 et Ariel. En cédant au tout synthétique, la musique d'Anathema n'est pas simplement devenue trop maniérée, mais inconsistante. Et c'est là que je décroche.
Alors évidemment tout n'est pas à jeter, les Anglais restent des compositeurs de haut vol capables de nous émouvoir avec une poignée de notes, en partie grâce à leurs chanteurs, Vincent Cavanagh et Lee Douglas, plus complémentaires que jamais. Le premier s'illustre notamment sur l'excellent morceau Anathema qui au vu de son placement (plage 6) me fait l'effet d'un testament: "voici ce que nous étions". Les 4 derniers titres de Distant Satellites semblent représenter l'avenir. Après un You're Not Alone remuant mais stérile (contrairement à l'ambitieux The Storm Before the Calm), le nouveau visage d'Anathema se dévoile. Firelight, un instrumental ambiant sert d'introduction au fameux morceau-titre coécrit par John Douglas et Vincent Cavanagh. Très onirique, cette superbe composition de + de 8 minutes assume leur nouvelle orientation. C'est une réussite, à condition d'aimer l'electro-pop moderne. Distant Satellites. Ce titre me fait l'effet d'un croisement entre Schiller et A-ha (période Lifelines) avec des percussions à la In the Nursery sur sa dernière partie. C'est vous dire si l'époque Darren White parait préhistorique. Quant à Take Shelter qui ferme la marche, c'est probablement Daniel Cavanagh qui se charge du chant. Palme de la mièvrerie quoi qu'il en soit. C'est l'heure de conclure.
Distant Satellites doit être pris pour ce qu'il est, un laboratoire d'expérimentations. En conséquence certaines choses fonctionnent et d'autres pas. Pour la première fois depuis 20 ans un album d'Anathema ne coule pas de source, comporte des éléments dérangeants ou carrément manquants. Distant Satellites essuie les plâtres pour un successeur qui sera à n'en pas douter plus maitrisé. Anathema poursuit son exploration musicale. Une démarche intègre et respectable, quand bien même le résultat ne nous convient pas. Les Anglais n'en ont pas terminé avec le recyclage de leur public, mais peu leur importe. Et ils ont bien raison. En parlant de ça Anathema reste une valeur sûre en live et leur tournée française débute ce lundi 13 octobre au Metronum de Toulouse. La parole est à vous.
Rédigé par : forlorn | 12/20 | Nb de lectures : 13414