AMORTIS – A gift Of Tongue (Blackend/M10) - 11/10/2003 @ 17h16
Enfin ! Diront les connaisseurs. Enfin quoi ? Diront les autre. Et bien, l’album d’Amortis. Il faut dire que le second album du jeune groupe autrichien s’est fait attendre. Annoncé bien avant, ce nouvel opus n’est sorti qu’avant l’été 2003. Amortis ne jouit pas d’une notoriété importante, et j’avoue en « toute humbleté » comme dirait ce cher jean claude que mis à part la ressemblance orthographique avec Amorphis qui éveille en moi des souvenirs de plaisirs intenses (je parle juste de l’écoute musicale et des vibrations qui chatouillent mon conduit auditif ), je n’avais jamais entendu parler de ce groupe. Réparation est maintenante faîte !
Comme la très belle pochette de Niklas Sundin le suggère, Amortis œuvre dans ce que l’on nomme black sympho. Bingo! Dès la première écoute on n’est pas déçu et on se rend compte de plusieurs choses : la production est bonne, le son est clair et puissant. Résultat on distingue facilement toutes les parties instrumentales qui forment ces douces mélodies. « Douces » n’est peut être pas le terme le plus approprié parce que Amortis, ça blaste quand même (ils doivent se souvenir de la lointaine époque ou ils jouaient du death)! Ca blaste donc, mais pas toujours de la même façon, ce qui est très appréciable. On passe facilement d’un registre purement black à d’autres plus death/black ou encore à des passages quasiment atmosphériques (moments d’accalmie après la vague déferlante de riffs impeccablement exécutés et du martèlement des fûts). Au niveaux des vocaux, la modulation des ces derniers est assez variée pour être en phase avec ce qui se fait actuellement, ça varie donc entre le death et le black, on trouve même de ci de là quelques passages en chant clair. Le côté symphonique fortement prononcé des compositions vient de l’emploi judicieux des synthés tout au long de l’album. Les sonorités employées sont variées et l’utilisation intelligente et non démonstrative (il y a quand même des petits soli) de l’instrument marque de son empreinte les passages plus calmes. Bref, on est en terrain connu mais le charme opère toujours. Et puis chez Amortis, on ne joue pas du grind core, l’album compte sept titres pour 50 minutes de musique. Les morceaux sont donc longs, un poil trop peut être, si bien qu’on n’en fait pas le tour en une écoute. Procédé qui possède du bon et du moins bon. Soit on accroche un petit peu et on réécoute jusqu'à être complètement emballé, soit on se lasse d’une écoute trop longue et on risque de passer à côté d’un bon album de black sympho assez sophistiqué dans l’ensemble. Au niveau textuel, que serait cet étalage d’émotions sombres, violentes et malsaines, sans les paroles adéquates ? Cela perdrait de son charme. C’est donc tout naturellement que sieur Clemens nous dépeint les pensées et actes d’un serial killer ou comment passer d’homme normal à celui de malade.
Donc pour résumer, « A gift of tongue » est un album de black sympho de bonne facture. Certains passages sont assez accrocheurs d’autres sont plus violents, le tout s’enchaîne plutôt bien sur des morceaux longs qui gardent une certaine cohésion et qui s’articulent autour d’un concept peut être vu et revu mais qui va parfaitement avec la musique.



Rédigé par : dark tranquillou | 14/20 | Nb de lectures : 7553




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