Après Al Capone et Al Bundy, voici que pointe Alverg. Alverg est né fin 2002 de riffs de Lóge (c'est le pseudo du type, pas un projet enfanté chez la concierge). Après l'enregistrement d'une démo 4 titres en 2003, le projet sombre dans l'oubli pour d'obscures raisons. Puis survint fin 2007 le batteur Heolstor (membre ou ex-membre de formations espagnoles comme Uruk-Hai, Nazgul, Cyhiriaeth, etc) qui motive Lóge à sortir de sa grotte. Le duo signe chez Soulseller en février 2008 et entre en studio en septembre de la même année pour accoucher de son premier album.
Alverg pratique un black atmo très influencé par les mélodies du black/folk de Kampfar. Tellement influencé que le batteur peu imaginatif va jusqu'à en signer les parties. Les neuf titres de l'opus (dont trois repris de la démo) étalent des riffs langoureusement et longuement répétés, les saupoudrant par trois-quatre sur chaque morceau. Loin de proposer des enchaînements ambitieux, Alverg se contente de dérouler, avec ténacité mais sans âme, des mélodies plates comme on en entend depuis quinze ans. L'album vire au black déprimant quand l'auditeur impuissant ne peut que constater la relativité du temps, ayant seulement subi trois morceaux avec l'impression d'y avoir déjà perdu une heure. Et je jette un voile pudique sur le solo de pipeau de "En Pike..." dont la naïveté me plonge dans le spleen à chaque écoute.
Hélas, hormis à deux-trois moment sympathiques près (dont le final du premier titre "Alverg" plutôt bien emmené), le duo ne décolle jamais, se cantonnant à de fades riffs très redondants et sans allant. Triste constat. Alverg fait intégralement partie de ces sorties qui engorgent des bacs déjà saturés d'inutiles. Comme tant d'autres, Soulseller est un petit label qui tente d'étoffer son catalogue et on ne peut pas les en blâmer. Mais encore une fois, on demande à l'auditeur de banquer le prix fort (même si ce n'est "que" 10 euros) pour un groupe trop "vert", qui nécessite encore pas mal de maturation pour vraiment apporter quelque chose. Encore du black facile à consommer et aussi facile à oublier.
Le premier titre du myspace s'écoute, je m'attendais à pire. C'est basique et ça donne pas mal à la tête c'est clair.
c'est de la musique d'ascenseur pour metalleux !
Murderworks Membre enregistré
Posté le: 27/08/2009 à 13h26 - (74518)
J'avais trouvé l'album sympa mais c'est vrai que je ne l'écoute pas souvent, la faute à des morceaux trop monotones qui s'étirent effectivement un peu trop. Pas ou peu de changements de rythmes, les mêmes riffs et mélodies utilisés pendant 8 minutes. C'est dommage, c'est pas foncièrement mauvais mais c'est vrai que c'est un peu chiant parfois. A voir par la suite si le duo se réveille pour nous proposer quelque chose d'un peu plus vivant.
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Alverg pratique un black atmo très influencé par les mélodies du black/folk de Kampfar. Tellement influencé que le batteur peu imaginatif va jusqu'à en signer les parties. Les neuf titres de l'opus (dont trois repris de la démo) étalent des riffs langoureusement et longuement répétés, les saupoudrant par trois-quatre sur chaque morceau. Loin de proposer des enchaînements ambitieux, Alverg se contente de dérouler, avec ténacité mais sans âme, des mélodies plates comme on en entend depuis quinze ans. L'album vire au black déprimant quand l'auditeur impuissant ne peut que constater la relativité du temps, ayant seulement subi trois morceaux avec l'impression d'y avoir déjà perdu une heure. Et je jette un voile pudique sur le solo de pipeau de "En Pike..." dont la naïveté me plonge dans le spleen à chaque écoute.
Hélas, hormis à deux-trois moment sympathiques près (dont le final du premier titre "Alverg" plutôt bien emmené), le duo ne décolle jamais, se cantonnant à de fades riffs très redondants et sans allant. Triste constat. Alverg fait intégralement partie de ces sorties qui engorgent des bacs déjà saturés d'inutiles. Comme tant d'autres, Soulseller est un petit label qui tente d'étoffer son catalogue et on ne peut pas les en blâmer. Mais encore une fois, on demande à l'auditeur de banquer le prix fort (même si ce n'est "que" 10 euros) pour un groupe trop "vert", qui nécessite encore pas mal de maturation pour vraiment apporter quelque chose. Encore du black facile à consommer et aussi facile à oublier.
Rédigé par : Prince de Lu | 07/20 | Nb de lectures : 10329