ALL THAT REMAINS - The Order Of Things (Razor and Tie/INgrooves) - 25/11/2015 @ 07h32
ALL THAT REMAINS fait partie de ces groupes dont le nom est déjà parvenu à mes oreilles, mais pas ne s'y est jamais arrêté, va-t-on dire. À la base, je pensais qu'il s'agissait d'un groupe de deathcore – sûrement dû à la ressemblance patronymique avec ALL SHALL PERISH – mais en fait non, pas du tout. Enfin, un peu, mais t'énerve pas direct, j'y reviendrais plus tard. Ce nouvel opus des ricains, « The Order Of Things », débarque sept ans après notre dernière kronik du groupe en ces pages, avec « Overcome », sorti en 2008. Notre Saint-Patron, Greg, lui avait claqué un petit 10/20 qui, vu son analyse, le méritait. Qu'en est-il aujourd’hui, deux albums plus tard ?
Aujourd'hui, en 2015, ALL THAT REMAINS fait encore du metalcore, mais du metalcore bien catchy. Il est vrai que ça sonne terriblement friendly à mort. Intro au piano avec la rose dans le fion qui va bien, riffs et solo directement mémorisables pour un rendu sonnant limite FM quoi. Le titre d'ouverture, « This Probably Won't End Well », en est le parfait exemple. Tubesque à souhait, il annonce la couleur rec-di de ce que sera l'ensemble du contenu de ce septième opus des gaziers du Massachusetts. Hormis un titre complètement paumé dans la douzaine de compos - « No Knock » pour ne pas le nommer - qui débarque comme un cheveu dans la soupe avec son approche beaucoup plus deathcore, son chant guttural, et ses gros riffs, qui, en plus de ça, offre un rendu loin d'être transcendant, le reste de « The Order Of Things » tient plutôt bien la route.
Evidemment, il faut être un gros fan du metalcore so 2001 et apprécier les envolée mielleuses et pompeuses, sinon c'est pas la peine. Mais bon, il faut bien avouer que cet album tient la route. Hormis son manque d'originalité et son ancrage dans un genre vampirisé depuis des lustres par l'ensemble du globe terrestre metallique, ce nouveau cru d'ALL THAT REMAINS est quand même sympathique à s'enfiler. Frais, catchy, avec la production qui va bien (concoctée par Josh Wilbur), « The Order Of Things » n'invente pas le fil à couper le beurre, mais remet bien les choses en ordres pour nos cinq américains en s'imposant comme un disque honnête pour fans de metalcore US.
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Aujourd'hui, en 2015, ALL THAT REMAINS fait encore du metalcore, mais du metalcore bien catchy. Il est vrai que ça sonne terriblement friendly à mort. Intro au piano avec la rose dans le fion qui va bien, riffs et solo directement mémorisables pour un rendu sonnant limite FM quoi. Le titre d'ouverture, « This Probably Won't End Well », en est le parfait exemple. Tubesque à souhait, il annonce la couleur rec-di de ce que sera l'ensemble du contenu de ce septième opus des gaziers du Massachusetts. Hormis un titre complètement paumé dans la douzaine de compos - « No Knock » pour ne pas le nommer - qui débarque comme un cheveu dans la soupe avec son approche beaucoup plus deathcore, son chant guttural, et ses gros riffs, qui, en plus de ça, offre un rendu loin d'être transcendant, le reste de « The Order Of Things » tient plutôt bien la route.
Evidemment, il faut être un gros fan du metalcore so 2001 et apprécier les envolée mielleuses et pompeuses, sinon c'est pas la peine. Mais bon, il faut bien avouer que cet album tient la route. Hormis son manque d'originalité et son ancrage dans un genre vampirisé depuis des lustres par l'ensemble du globe terrestre metallique, ce nouveau cru d'ALL THAT REMAINS est quand même sympathique à s'enfiler. Frais, catchy, avec la production qui va bien (concoctée par Josh Wilbur), « The Order Of Things » n'invente pas le fil à couper le beurre, mais remet bien les choses en ordres pour nos cinq américains en s'imposant comme un disque honnête pour fans de metalcore US.
Rédigé par : Velvet Kevorkian | 14/20 | Nb de lectures : 8387