Go Down Records tente de réunir dans son écurie tous les étalons italiens ayant un rapport étroit avec la musique époque Seventies. On compte au sein des troupes de ce label, pas moins (pas plus, non plus) de trois formations du même acabit ou presque. Après le groupe Small Jackets - dont la chronique de l’album « Play At High Level » est en ligne dans les pages abondantes du webzine Violent Solutions, c’est autour d’Alix et de son « Ground » de passer au travers d’un examen clinique en bonne et due forme (sévère, mais juste).
Formé en 1995 autour de la personne de sexe féminin au doux nom d’Alice Albertazzi (élevée aux musiques psychédéliques et aux consonances Sabbathiennes), le quartet en est ici à son quatrième LP après « Alix » (1997), « Cuore In Bocca » (1999) et « Nessun Brivido » (2001). Reproduisant les schémas appliqués par les Kyuss, Unida, Hermano, Dozer et consorts, Alix propose un Stoner/Desert Rock un peu maladroit et pas toujours bien en place, mais qui séduit tout de même. D’une production un peu légère et certainement non intentionnellement approximative (la voix est par exemple beaucoup trop en avant et les guitares au contraire beaucoup trop en retrait), les titres dans leur intégralité n’en restent pas moins planants et assez appréciables. Le rapprochement bien souvent effectué avec les Queens Of The Stone Age pour certains arrangements et certains aspects bien caractéristiques (tels que ces quelques cœurs posés en arrière ou ces mélodies Rock presque Pop), nous fait prendre conscience qu’Alix ne tente aucunement de révolutionner le style, mais seulement d’apporter une pierre de plus à l’édifice artistique bâti par quelques-uns, ces trente dernières années... Il est vrai que l’on aurait pu attendre un peu mieux d’un groupe dont l’expérience sur scène lui a permis de côtoyer les pointures du Rock au sens large (citons pour exemple, The Hidden Hand, Muse et Rage Against The Machine). Peut-être que certains trouveront tout de même leur compte...
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Formé en 1995 autour de la personne de sexe féminin au doux nom d’Alice Albertazzi (élevée aux musiques psychédéliques et aux consonances Sabbathiennes), le quartet en est ici à son quatrième LP après « Alix » (1997), « Cuore In Bocca » (1999) et « Nessun Brivido » (2001). Reproduisant les schémas appliqués par les Kyuss, Unida, Hermano, Dozer et consorts, Alix propose un Stoner/Desert Rock un peu maladroit et pas toujours bien en place, mais qui séduit tout de même. D’une production un peu légère et certainement non intentionnellement approximative (la voix est par exemple beaucoup trop en avant et les guitares au contraire beaucoup trop en retrait), les titres dans leur intégralité n’en restent pas moins planants et assez appréciables. Le rapprochement bien souvent effectué avec les Queens Of The Stone Age pour certains arrangements et certains aspects bien caractéristiques (tels que ces quelques cœurs posés en arrière ou ces mélodies Rock presque Pop), nous fait prendre conscience qu’Alix ne tente aucunement de révolutionner le style, mais seulement d’apporter une pierre de plus à l’édifice artistique bâti par quelques-uns, ces trente dernières années... Il est vrai que l’on aurait pu attendre un peu mieux d’un groupe dont l’expérience sur scène lui a permis de côtoyer les pointures du Rock au sens large (citons pour exemple, The Hidden Hand, Muse et Rage Against The Machine). Peut-être que certains trouveront tout de même leur compte...
Rédigé par : DeadStar | 12/20 | Nb de lectures : 9632