Encore une fois, ALICE COOPER surprend son monde avec cet album. En effet, sur les deux CDs précédents (« Brutal planet » et « Dragontown »), notre Croque Mitaine préféré se la jouait Indus (un peu dans le même registre que TWO, le projet de Rob Halford) ce qui ne plaisait pas trop à nombre de ses fans (pour ma part, j’ai beaucoup aimé ces albums). Alors, ceux-ci seront ravis avec « The eyes of Alice Cooper », car il revient vers des sonorités plus anciennes, assez 70’s même. Il suffit de jeter une oreille sur « Detroit city » et son solo qui rappelle fortement le « Whole lotta love » de LED ZEPPELIN pour s’en persuader (oui, je sais, « Whole lotta love » est de 1969, pas des 70’s... on se comprend !). Alors, c’est bien simple, sur cet album, on a de tout : du Hard qui déménage (« Spirits rebellious » et son riff à la DANZIG, « I’m angry », « Backyard brawl »), des ballades dont il a le secret (« Be with you awhile », « The song that didn’t rhyme »), un titre inquiétant (« The house is haunted »), du pur ALICE gorgé de chœurs et de cuivres (« Bye bye baby »)... bref, vous l’aurez compris, comme toujours avec ALICE COOPER, voici un album excellent... beaucoup plus diversifié et « rétrograde » que ses deux prédécesseurs. Alors, ALICE COOPER, « Man of the year » ? C’est à vous de juger maintenant !


Rédigé par : Shaka | 15/20 | Nb de lectures : 8001