Et revoici l’un des meilleurs guitaristes du monde de retour pour son deuxième album avec son trio de Jazz. Alex Skolnick est de ceux qui m’ont fait adorer le Métal, et quoi qu’il fasse je le prends comme un cadeau de Dieu…

Heu bon, OK !, je me calme… mais finalement ce sentiment n’est pas loin d’être la réalité. L’avoir revu avec le Line-up original de TESTAMENT reste un de mes souvenirs forts, une vraie bénédiction. Je me regarde toujours cette putain de vidéo bootleg de « Practice What You Preach » capturée ce soir-là (qu’est-ce qu’elle est bien d’ailleurs).
Et si je vous en parle c’est qu’on a droit cette fois-ci à seulement trois reprises « Métal » ou affilié dans ce nouvel album, avec justement une version brésilienne surprenante de ce titre, rebaptisée « Pratica Lo Que Predicas », un « Tom Sawyer » de RUSH et enfin « Revelation (Mother Earth) » de OZZY. Pour le reste, sept titres originaux du trio batterie-contrebasse-guitare.
Personnellement j’aime beaucoup le jeu de Matt Zebroski (batteur) et de Nathan Peck (contrebasse). Ils savent ce qu’ils font et assurent parfaitement l’assise rythmique nécessaire aux improvisations d’Alex, qui nous livre ici quelques belles mélodies sur son clair (« Last Day in Paradise », « Shades of Grey », le très intéressant "Out There Somewhere"). Mais bon cela reste du Jazz, et le manque de saturation va vite se faire sentir. C’est pour cela que l’on apprécie autant le dernier morceau « Western Sabbath Stomp » en slide guitar, où le père Alex nous démontre qu’il assure aussi bien à ce niveau-là (premier enregistrement de slide pour lui), et que l’électrique quoi qu’on dise, y a que ça de vrai :)
Bon au final, Dieu a encore frappé, mais peu de purs métalleux vont être d’accord…C’est là qu’on aimerait avoir l’avis éclairé de vrais jazzmen, pour pouvoir nous situer le niveau du Alex Skolnick Trio, dans la hiérarchie de ce monde à part, avant que le syndrome « musique d’ascenseur » ne revienne frapper.


Rédigé par : BozKiller | 14/20 | Nb de lectures : 10184