Freddy Alexis était jusqu’à il y a peu le chanteur du groupe chilien WITCHBLADE. Après avoir quitté ses petits camarades, l’ami Freddy a décidé de se lancer dans une carrière solo en s’entourant de jeunes loups aux dents longues. Un nouveau départ, certes, mais le vocaliste n’a pas pour autant laissé tomber son style de prédilection, à savoir un heavy metal tout ce qu’il y a de plus classique. Notre homme, c’est une certitude, compte IRON MAIDEN et JUDAS PRIEST parmi ses principales influences.
S’il y a bien une chose que l’on ne peut pas reprocher à ALEXIS, c’est la qualité des parties vocales. Maîtrisant son sujet de fort belle manière, Freddy Alexis est tout autant à son aise sur des titres typiquement heavy (« Shadows ») comme sur des compositions plus mélodiques (« Golden Path »). En revanche, le prévisible exercice de style consistant à imiter grossièrement Rob Halford sur « Metalizer II » n’apporte que très peu d’eau au moulin…
Le véritable problème de ce "Birds Of Prey", car il y en a un, tient plutôt à la qualité des morceaux ici proposés. Si tout est fait pour mettre en avant les capacités vocales du sieur Alexis, on ne retient en fait pas grand-chose côté musique. La faute, principalement, à des compositions très conventionnelles, qui peinent à sortir des sentiers battus et rebattus du heavy metal. J’en veux pour preuve ce « Birds Of Prey » lourd comme un mauvais cassoulet et profondément ennuyeux. C’est bien simple, chez ALEXIS, on connaît les ficelles du métier, mais on ne dispose pas de la finesse nécessaire pour les masquer aux yeux du public.
Alors, malgré toute la bonne volonté affichée par Freddy Alexis, qui semble croire dur comme fer dans son nouveau projet, cet album peu séduisant risque d’en laisser plus d’un de marbre. Et puis, sérieusement, avec ses huit morceaux (dont une intro et une outro !) qui se courent après, ce "Birds Of Prey" ne fait pas très sérieux pour un premier essai. Néanmoins, dans sa grande mansuétude, ALEXIS, le groupe, réinterprète en fin d’album trois titres issus du répertoire de WITCHBLADE. Ceux-ci ne sont d’ailleurs pas loin d’éclipser les nouveaux morceaux. De là à dire que nos amis chiliens se moquent du monde il n’y a qu’un pas…
Décousu, passe-partout et doté d’une production au rabais, "Birds Of Prey" n’est pas vraiment ce que l’on peut appeler un grand moment de musique. Il va désormais falloir travailler d’arrache-pied pour proposer autre chose que ce heavy metal générique et dénué d’intérêt.
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S’il y a bien une chose que l’on ne peut pas reprocher à ALEXIS, c’est la qualité des parties vocales. Maîtrisant son sujet de fort belle manière, Freddy Alexis est tout autant à son aise sur des titres typiquement heavy (« Shadows ») comme sur des compositions plus mélodiques (« Golden Path »). En revanche, le prévisible exercice de style consistant à imiter grossièrement Rob Halford sur « Metalizer II » n’apporte que très peu d’eau au moulin…
Le véritable problème de ce "Birds Of Prey", car il y en a un, tient plutôt à la qualité des morceaux ici proposés. Si tout est fait pour mettre en avant les capacités vocales du sieur Alexis, on ne retient en fait pas grand-chose côté musique. La faute, principalement, à des compositions très conventionnelles, qui peinent à sortir des sentiers battus et rebattus du heavy metal. J’en veux pour preuve ce « Birds Of Prey » lourd comme un mauvais cassoulet et profondément ennuyeux. C’est bien simple, chez ALEXIS, on connaît les ficelles du métier, mais on ne dispose pas de la finesse nécessaire pour les masquer aux yeux du public.
Alors, malgré toute la bonne volonté affichée par Freddy Alexis, qui semble croire dur comme fer dans son nouveau projet, cet album peu séduisant risque d’en laisser plus d’un de marbre. Et puis, sérieusement, avec ses huit morceaux (dont une intro et une outro !) qui se courent après, ce "Birds Of Prey" ne fait pas très sérieux pour un premier essai. Néanmoins, dans sa grande mansuétude, ALEXIS, le groupe, réinterprète en fin d’album trois titres issus du répertoire de WITCHBLADE. Ceux-ci ne sont d’ailleurs pas loin d’éclipser les nouveaux morceaux. De là à dire que nos amis chiliens se moquent du monde il n’y a qu’un pas…
Décousu, passe-partout et doté d’une production au rabais, "Birds Of Prey" n’est pas vraiment ce que l’on peut appeler un grand moment de musique. Il va désormais falloir travailler d’arrache-pied pour proposer autre chose que ce heavy metal générique et dénué d’intérêt.
Rédigé par : up the irons | 08/20 | Nb de lectures : 12032