Venant de « La Belle Province » (le Québec pour ceux qui n’auraient pas compris) ALCOHOLATOR pourrait être le pendant d’outre-atlantique de TANKARD, car depuis ses débuts en 2010 le quartet de Montréal a fait de l’alcool et de la bière un de ses sujets de chansons favori, mais cependant il sait aussi être plus sérieux et aborder des thèmes de société divers (injustices, violence…) tel qu’on pouvait les entendre chez les pères fondateurs du Thrash. D’ailleurs les québécois ont décidé de continuer sur cette lancée puisque l’on pourrait croire qu’on est revenu 30 ans en arrière tant cette galette donne la sensation d’avoir été composée et enregistrée à cette époque. En effet la production sonne 100% naturelle (on entend très bien chaque passage de charley, ride, toms ou cymbales pour la batterie, la basse est bien ronflante et présente, enfin la voix et les chœurs sonnent totalement live) et un grand nombre de riffs rappellent les grands anciens et le « Big Four » sans tomber dans le plagiat pur et dur, et en plus de cela la pochette est vraiment dans l’esprit voulu par le groupe (signée Andrei Bouzikov, qui a bossé notamment avec HELLBRINGER, MUNICIPAL WASTE, SKELETONWITCH et plein d’autres).
Autant dire que tout est calibré pour la scène, pas le temps de s’endormir ni de s’ennuyer tant le tempo est généralement élevé, cependant les mecs ont l’intelligence de varier tout ça afin d’éviter la linéarité trop souvent présente dans le genre, d’ailleurs ce sont leurs morceaux les plus longs et les plus diversifiés qui sont les plus intéressants sur la durée. Car si les ultra-rapides, directs et très courts « The Bleeder » et « Out of Control » sont bien énergiques à défaut d’être vraiment géniaux, ça n'est pas le cas de « Punch Drunk » qui contient des moments plus lourds et remuants, du brutal « Escape from Reality » qui ne débande pratiquement pas du début à la fin (où le batteur nous sort une bonne rasade de roulements de toms à l’ancienne, et où l’influence américaine est vraiment affirmée), de « Molotov Cocktail » moins rapide mais plus heavy, et pour finir de « Plastic Surgery » très groovy et au feeling immédiat et addictif. Bref ce sont vraiment d’excellents titres qui vont devenir rapidement indispensables dans la future setlist du combo et qui démontrent de leur part un vrai talent de composition ainsi que des idées nombreuses (aidées en cela par des solos excellents, ainsi que des duels de guitares à l’ancienne).
Durant donc 39 minutes on retrouve un peu de MEGADETH par ci, un soupçon d’ANTHRAX par là mais tout en gardant une fraîcheur qui fait plaisir à entendre car malgré que cet opus ne soit pas exempt de défauts et qu’il soit sans surprises il reste simple et efficace tout en ne se prenant pas la tête. Cette dernière bouge d'ailleurs beaucoup car les gars jouent juste et sans trop en faire, bref c’est le bon disque d’été qui s’écoute facilement, mais pas seulement car c’est aussi un très bon opus de Thrash qui reviendra régulièrement sur les platines et dans les casques audio.
Le parfait mélange entre Havok et Municipal Waste avec un vrai son de batterie et une vraie production rafraîchissante en général.
Certains riffs sont vraiment simples mais alors quelle efficacité !!
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Autant dire que tout est calibré pour la scène, pas le temps de s’endormir ni de s’ennuyer tant le tempo est généralement élevé, cependant les mecs ont l’intelligence de varier tout ça afin d’éviter la linéarité trop souvent présente dans le genre, d’ailleurs ce sont leurs morceaux les plus longs et les plus diversifiés qui sont les plus intéressants sur la durée. Car si les ultra-rapides, directs et très courts « The Bleeder » et « Out of Control » sont bien énergiques à défaut d’être vraiment géniaux, ça n'est pas le cas de « Punch Drunk » qui contient des moments plus lourds et remuants, du brutal « Escape from Reality » qui ne débande pratiquement pas du début à la fin (où le batteur nous sort une bonne rasade de roulements de toms à l’ancienne, et où l’influence américaine est vraiment affirmée), de « Molotov Cocktail » moins rapide mais plus heavy, et pour finir de « Plastic Surgery » très groovy et au feeling immédiat et addictif. Bref ce sont vraiment d’excellents titres qui vont devenir rapidement indispensables dans la future setlist du combo et qui démontrent de leur part un vrai talent de composition ainsi que des idées nombreuses (aidées en cela par des solos excellents, ainsi que des duels de guitares à l’ancienne).
Durant donc 39 minutes on retrouve un peu de MEGADETH par ci, un soupçon d’ANTHRAX par là mais tout en gardant une fraîcheur qui fait plaisir à entendre car malgré que cet opus ne soit pas exempt de défauts et qu’il soit sans surprises il reste simple et efficace tout en ne se prenant pas la tête. Cette dernière bouge d'ailleurs beaucoup car les gars jouent juste et sans trop en faire, bref c’est le bon disque d’été qui s’écoute facilement, mais pas seulement car c’est aussi un très bon opus de Thrash qui reviendra régulièrement sur les platines et dans les casques audio.
Rédigé par : GabinEastwood | 14,5/20 | Nb de lectures : 8272