Annoncé un temps pour fin 2008, c'est finalement un an plus tard que sort ce deuxième concept album pour les Nancéens : après les péchés capitaux pour « 7 », ce sont les dix Plaies d'Égypte qui sont le thème central de « Seth »... A ce propos, un autre concept, homophonique celui-là, serait-il né?
Un léger remaniement de line-up a été opéré entre les deux albums, un nouveau claviériste et un nouveau chanteur ayant été intégrés (Alain Germonville reste cependant le chanteur principal) et de nouveaux guests (Christophe Danjon (EXULAN), Victor Lafuente, Thomas Leroy, Hugo Lefebvre (ANTHROPIA)) viennent faire des solos aux côtés de la majorité de l'équipe de mercenaires déjà présente sur « 7 ».
Certains albums sont immédiats, accrochent ou rebutent tout de suite celui ou celle qui les écoute, d'autres décontenancent, d'autres ne suscitent aucune réaction et d'autres encore vous laissent perplexe, ne sachant si vous avez aimé ou pas. « Seth » serait plutôt à ranger dans cette dernière catégorie. On sera sous le charme de certains passages, on s'ennuiera sur d'autres, on craquera pour la jolie voix de la narratrice ou on sera horripilé par le chant hurlé suraigu à la limite de la caricature. On y retrouve tous les ingrédients de « 7 », à savoir les mélodies, les références à MAIDEN (dans une moindre importance toutefois), la dimension symphonique, du chant féminin, quelques passages brutaux et une certaine facilité à écrire des morceaux très riches qui ne s'éternisent pas pour autant.
Pour autant, quelque chose me maintient hors de cet album, pas moyen de vraiment entrer dedans. Ce n'est pas la prod, très bonne, organique et claire, ce ne sont pas les morceaux en eux-mêmes puisque malgré cette difficulté à les apprivoiser, j'y reviens régulièrement. Ce ne sont pas non plus les textes français qui, sans être transcendants, ne sont pas non plus ridicules, loin de là, même si les férus de mythologie égyptienne pourront regretter que l'histoire ne soit pas plus compréhensible quand le chant extrême entre en scène. Alors quoi? La relative froideur de l'ensemble peut-être, comme si le soin apporté aux arrangements, à l'exécution et au développement d'une ambiance théâtrale pour les passages narratifs atténuait l'impact émotionnel des mélodies.
À vrai dire, ce disque a beau tourner, il reste en partie hermétique. Hermétique mais pas repoussant, un disque qui ne me fait rien ressentir de particulier mais qui malgré tout m'intrigue assez pour que je le réécoute et que j'y découvre, à chaque fois, quelque chose de nouveau. A cheval sur plusieurs styles, « Seth » risque d'avoir du mal à trouver son public mais mérite cependant le détour, ne serait-ce que pour cette expérience plutôt rare de nos jours de se trouver face à un disque de caractère, original, qui emprunte à différents codes sans s'y soumettre complètement.
pour ma part j'ai eu aucun problème à entrer dans cet album et ce dès la première écoute , je le trouve au moins aussi bon que 7.
regiclure de fiente IP:88.171.74.231 Invité
Posté le: 03/03/2010 à 17h29 - (81372)
J'avais beaucoup aimé le précédent sans être fan du style, cette sortie est une trés bonne nouvelle. Le morceau dispo sur le MS est bien dans la même veine,je vais le commander.
ElricRequiem IP:88.180.136.228 Invité
Posté le: 04/03/2010 à 11h23 - (81399)
Toujours cette voix...le gros point noir, pour moi. Je ne peux pas rentrer dans l'album avec ça malheureusement.
karas IP:82.240.73.122 Invité
Posté le: 05/03/2010 à 09h22 - (81426)
qu'est ce que c'est que cette voix ? dommage, car les mélodies et les passages narratifs sont sympa.
gez IP:87.88.244.135 Invité
Posté le: 06/03/2010 à 18h25 - (81484)
Oh putain c'est bien mauvais!!!
Arnahud Membre enregistré
Posté le: 06/03/2010 à 20h32 - (81488)
Ah ben c'est sur que musicalement c'est interessant!
away.alive Membre enregistré
Posté le: 07/03/2010 à 09h04 - (81493)
et le prochain album, ça va être "Sète" ?
Niveau de modération : Commentaires non modérés par l'administration du site
Ce commentaire est soumis à la lecture et à l'approbation des modérateurs.
S'il ne suit pas les règles suivantes : Pas de pub, pas de lien web, pas d'annonces de concerts, il ne sera pas retenu. Plus d'infos
Un léger remaniement de line-up a été opéré entre les deux albums, un nouveau claviériste et un nouveau chanteur ayant été intégrés (Alain Germonville reste cependant le chanteur principal) et de nouveaux guests (Christophe Danjon (EXULAN), Victor Lafuente, Thomas Leroy, Hugo Lefebvre (ANTHROPIA)) viennent faire des solos aux côtés de la majorité de l'équipe de mercenaires déjà présente sur « 7 ».
Certains albums sont immédiats, accrochent ou rebutent tout de suite celui ou celle qui les écoute, d'autres décontenancent, d'autres ne suscitent aucune réaction et d'autres encore vous laissent perplexe, ne sachant si vous avez aimé ou pas. « Seth » serait plutôt à ranger dans cette dernière catégorie. On sera sous le charme de certains passages, on s'ennuiera sur d'autres, on craquera pour la jolie voix de la narratrice ou on sera horripilé par le chant hurlé suraigu à la limite de la caricature. On y retrouve tous les ingrédients de « 7 », à savoir les mélodies, les références à MAIDEN (dans une moindre importance toutefois), la dimension symphonique, du chant féminin, quelques passages brutaux et une certaine facilité à écrire des morceaux très riches qui ne s'éternisent pas pour autant.
Pour autant, quelque chose me maintient hors de cet album, pas moyen de vraiment entrer dedans. Ce n'est pas la prod, très bonne, organique et claire, ce ne sont pas les morceaux en eux-mêmes puisque malgré cette difficulté à les apprivoiser, j'y reviens régulièrement. Ce ne sont pas non plus les textes français qui, sans être transcendants, ne sont pas non plus ridicules, loin de là, même si les férus de mythologie égyptienne pourront regretter que l'histoire ne soit pas plus compréhensible quand le chant extrême entre en scène. Alors quoi? La relative froideur de l'ensemble peut-être, comme si le soin apporté aux arrangements, à l'exécution et au développement d'une ambiance théâtrale pour les passages narratifs atténuait l'impact émotionnel des mélodies.
À vrai dire, ce disque a beau tourner, il reste en partie hermétique. Hermétique mais pas repoussant, un disque qui ne me fait rien ressentir de particulier mais qui malgré tout m'intrigue assez pour que je le réécoute et que j'y découvre, à chaque fois, quelque chose de nouveau. A cheval sur plusieurs styles, « Seth » risque d'avoir du mal à trouver son public mais mérite cependant le détour, ne serait-ce que pour cette expérience plutôt rare de nos jours de se trouver face à un disque de caractère, original, qui emprunte à différents codes sans s'y soumettre complètement.
Rédigé par : Dungorpat | consepth album/ | Nb de lectures : 12147