C'est précisément l'étiquette qu'Akirise s'est autocollée. Un style qui (je cite) inclut « le rock, le dub, le rap, le hardcore et le punk ». (fin de citation). Vlà le truc. En gros, on aurait largement préféré chroniquer un énième album de Lofofora, car pour exceller dans ce genre de melting pot (qui plus est complété par les sempiternels textes dits « engagés »), il faut une sacrée dose de 1) talent 2) cohérence 3) ingéniosité. Sans parler d'un peu d'astuce et d'espièglerie.
Akirise nous gratifie en fait d'un néo-metal tout à fait correct, mais malheureusement déjà entendu mille et une fois chez ses pairs. Les textes en français fustigent chacun à leur tour « tout ce qui n'est pas bien » dans la société actuelle, tandis que les musiciens distillent une sorte de sous-SOAD mâtiné de Lofofora sauvé du dégât des eaux par une production remarquable de Mickaël Vallesi (Furia). Mais cette mise-en-son absolument exemplaire ne réussit pas à sauver la formation bourguignonne.
Les chants de Jedï et Tibo s'avèrent rapidement insupportables, creux et insipides. Musicalement, s'il faut bien reconnaître des talents certains aux membres du groupe (qui possèdent un groove évident), on se désolera bien vite devant la pauvreté de tous ces riffs falots qui composent l'album. Il y a 15 ans, « Brouiller l'Ecoute » aurait créé l'évènement, sans aucun doute. Mais nous sommes en 2008, et Akirise s'écrase au décollage tel un Boeing mal révisé. Titulaire d'un album aussi fin que la contrepèterie qui lui sert de titre.
Peu ou pas de chance donc de voir ce groupe s'extirper du lot, si ce n'est grâce à des apparitions scéniques régulières et apparemment convaincantes si l'on en croit le livret promo. En attendant, on leur souhaite de tomber sur la bonne fée qui compose des tubes, parce que pour le moment, c'est loin d'être gagné.
Une telle contrepèterie en titre ... ils ne peuvent pas être totalement mauvais ! ^^
Goat of Rahahaaz Membre enregistré
Posté le: 25/09/2008 à 13h19 - (62206)
Oubli de ma part (désolé) : le lien vers la page MySpace du groupe :
www.myspace.com/akirisevsmashamba
Dungorpat Membre enregistré
Posté le: 25/09/2008 à 15h12 - (62209)
Le site officiel est en construction, ne vous étonnez donc pas que le lien vous renvoie à une page vierge.
2 MySpace permettent d'avoir des infos sur AKIRISE : le leur à eux tous seuls, et celui qu'ils partagent avec leurs potes de MASHAMBA et dont Goat vous a donné l'adresse.
cyril_glaume Membre enregistré
Posté le: 26/09/2008 à 11h27 - (62252)
Perso j'ai bien aimé. N'ayant pas entendu bcp de "clones" (le nom est dur dur ...) de Lofo période "Peuh !", cet album m'a vraiment fait du bien !!
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C'est précisément l'étiquette qu'Akirise s'est autocollée. Un style qui (je cite) inclut « le rock, le dub, le rap, le hardcore et le punk ». (fin de citation). Vlà le truc. En gros, on aurait largement préféré chroniquer un énième album de Lofofora, car pour exceller dans ce genre de melting pot (qui plus est complété par les sempiternels textes dits « engagés »), il faut une sacrée dose de 1) talent 2) cohérence 3) ingéniosité. Sans parler d'un peu d'astuce et d'espièglerie.
Akirise nous gratifie en fait d'un néo-metal tout à fait correct, mais malheureusement déjà entendu mille et une fois chez ses pairs. Les textes en français fustigent chacun à leur tour « tout ce qui n'est pas bien » dans la société actuelle, tandis que les musiciens distillent une sorte de sous-SOAD mâtiné de Lofofora sauvé du dégât des eaux par une production remarquable de Mickaël Vallesi (Furia). Mais cette mise-en-son absolument exemplaire ne réussit pas à sauver la formation bourguignonne.
Les chants de Jedï et Tibo s'avèrent rapidement insupportables, creux et insipides. Musicalement, s'il faut bien reconnaître des talents certains aux membres du groupe (qui possèdent un groove évident), on se désolera bien vite devant la pauvreté de tous ces riffs falots qui composent l'album. Il y a 15 ans, « Brouiller l'Ecoute » aurait créé l'évènement, sans aucun doute. Mais nous sommes en 2008, et Akirise s'écrase au décollage tel un Boeing mal révisé. Titulaire d'un album aussi fin que la contrepèterie qui lui sert de titre.
Peu ou pas de chance donc de voir ce groupe s'extirper du lot, si ce n'est grâce à des apparitions scéniques régulières et apparemment convaincantes si l'on en croit le livret promo. En attendant, on leur souhaite de tomber sur la bonne fée qui compose des tubes, parce que pour le moment, c'est loin d'être gagné.
Rédigé par : Goat Of Rahahaaz | 09/20 | Nb de lectures : 10550