Je suis un groupe formé au pays des Kangourous, la colonne vertébrale de ma formation est composée par 2 frères, je joue une musique purement rock and roll avec un côté endiablé et un état d'esprit fun aux paroles légères, je suis, je suis, je suis... Airbourne bien sûr !

Cette formation née à Victorian dans la campagne australienne fait parler d'elle depuis maintenant plus d'un an, distillant ce rock’n’roll couillu (sévèrement « Bourné » diront certains) et direct influencé par les Rose Tattoo, The Angels/Angel City ou encore un p'tit groupe nommé AC/DC.

Après avoir donné des tonnes de concerts sur Melbourne et sorti un premier EP intitulé "Ready To Rock", Airbourne a réussi à se retrouver en première partie des Rolling Stones et Mötley Crüe. La suite est simple, entrée en studio avec Bob Marlette (Ozzy Osbourne, Alice Cooper, Iommi…), mixage du skud par Andy Wallace (Nirvana, System Of A Down, Linkin Park…), sortie de l'album chez EMI en Australie en juin 2007, sortie aux USA et en Angleterre en janvier 2008 via un deal avec Roadrunner et enfin une sortie en France et dans le reste de l'Europe courant juin.

Airbourne est donc parti à la conquête du monde en cette année 2008 et ce n'est pas sa seule musique qui leur permettra de dominer l'univers du hard rock, mais bien plus l’état d'esprit et leur comportement sur scène... (ainsi qu'une campagne marketing bien orchestré). Ce ne sont pas leurs 2 prestations françaises au Virgin MegaStore des Champs Elysées et au Hellfest (lorsque le guitariste chanteur escalada l’échafaudage qui sépare les 2 scènes du festival) qui prouveront le contraire.

Si "Runnin Wild" est un disque sympathique composé de 11 titres de 3 minutes de moyenne, il transpire l’influence d'AC/DC par toutes les notes : des riffs de guitares au placement des refrains, des rythmiques lourdes à la voix de Joel O’Keeffe. Certes la production est peut-être plus puissante et saturée, mais l'influence est omniprésente... même si quelques-uns y trouveront toujours quelque chose à redire... je pense qu’Airbourne n’en serait pas là aujourd’hui sans les multiples similitudes entres les 2 combos australiens.

"Still Upper Lip" est sorti il y a aujourd'hui 8 ans, "BallBreaker" il y a déjà 13 ans... à l'heure où AC/DC n'a sorti que 4 albums lors des 20 dernières années, accueillons favorablement Airbourne.
Combien d'entre-nous ont découvert le hard rock par AC/DC avant de se mettre à Last Days of Humanity une semaine plus tard ? A l'époque où on voit une "star" de la presse écrite s'afficher avec un T-Shirt AC/DC vintage moulant, acheté aux puces à Londres plus de 30 livres, pour revendiquer son authenticité (ah... ah... ah !) dans des émissions de TV réalité ... osons espérer qu'Airbourne permettra d'entre ouvrir la porte à certains djeunes de la génération 2000 et qu'ils découvrent ainsi une autre musique ... avant de venir se la jouer true BM intégriste dans les commentaires de VS 2 ans plus tard, enflammant la moindre contre opinion du pauvre Prince de Lu.

Airbourne signe un disque qui fait du bien par où ça passe et qui bénéficie d'un soutien promotionnel conséquent permettant de remettre le hard rock qui fait taper du pied sur le devant de la scène, et ça ... c'est franchement pas mal non ?


Rédigé par : VsGreg | 14/20 | Nb de lectures : 12711