ADRAMELECH - Lights From Obliviion (Pure Prog) - 09/08/2012 @ 08h16
Si l’on en croit le pitch fourni avec l’album et les quelques informations glanées ici ou là sur le net, Adramelch semble détenir le statut de groupe culte sur la scène heavy prog italienne et ce grâce à leur « fabuleux » premier album "Irae Melanox" sorti en 1988.

Malheureusement, ce premier jet « unanimement acclamé » sera suivi d’un split brutal. L’histoire ne se termine pourtant pas là. En 2005 un second album ("Broken History") laisse entrevoir un retour inespéré. Mais l’épisode sera éphémère et suite à différentes péripéties, le groupe replonge pour une longue période de silence de 7 ans.

En définitive, le parcours des Milanais est semblable à celui d’innombrables autres groupes de métal progressif qui se cherchent un style et ne parviennent pas à le trouver dans un contexte de concurrence acharnée.
Mais tout peut arriver puisque 2012 voit leur renaissance avec la sortie de leur 3ème album : "Lights Of Oblivion". Les Lombards ont-ils tiré leçon de leur parcours chaotique et semé d’embuches ? Tout dépend de quel côté de la lorgnette l’on se place !

Les 12 compositions – de 2 à peine 7 minutes - tentent de brouiller les pistes entre plusieurs genres dont tous ont pour base le heavy rock mélodique ("Lights" -"Aelegia" - "Islands of Madness") grâce à des solos de grattes efficaces et les lignes de basses soutenues.

Cependant rien d’exceptionnel ni de transcendant dans la musique d’Adramelch. En tout cas bien moins que ce que laissait présager le laïus de présentation. A ce propos, j’en viens à me demander s’il est profitable aux groupes que nous les lisions. Je pense que cela finit par nous influencer et pas dans le bon sens.

Bref, quelques bons moments certes avec des titres enlevés ("Truth Lies" – "Beyond A Life Time"). "King (Of The Rain of Tomorrow)" offre même quelques réelles velléités progressives intéressantes tout comme "Pain After Pain" ou le pont central de "We March, We Fail". Mais, cependant, nonobstant, néanmoins etc. le fond reste assez banal et pour tout dire académique.
Si tous les musiciens sont bien en place, contrairement à ce qui est dit dans le feuillet qui accompagne le CD, le chant est loin d’être l’atout majeur des Italiens. Il s’avère poussif, maniéré et irritant sur la longueur.

En résumé, excepté quelques « fulgurances fulgurantes », cette résurrection tant attendue déçoit par son manque d’envergure alors qu’on l’annonçait comme « phénoménale et dotée d’un fort pouvoir addictif ».


Rédigé par : Karadok | 12/20 | Nb de lectures : 12107




Auteur
Commentaire
WhiteNoise
Membre enregistré
Posté le: 09/08/2012 à 15h09 - (103272)
Arff !! Je pensai que la chro concernée une nouvelle sortie de l'Adramelech de Finlande ( death )....
Tant pis...



Adramelon
IP:81.249.230.163
Invité
Posté le: 12/08/2012 à 00h22 - (103285)
Adramelech les couilles... elle est bonne ou....?

deathlikesilence
IP:91.88.11.178
Invité
Posté le: 12/08/2012 à 12h03 - (103287)
prononcez adramelek

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