ABYSMAL DAWN - Programmed to consume (Relapse/Pias) - 15/08/2008 @ 10h12
Après avoir été découvert et avoir sorti leur premier album « From Ashes » chez Crash Music courant 2006, le groupe de Los Angeles refait des siennes, mais cette fois ci sous l’égide de Relapse qui a visiblement décidé de s’offrir une petite parenthèse death métal dans son catalogue de sorties atypiques ou purement brutales.
Au souvenir d’un premier opus agréable à défaut d’être révolutionnaire, cette reprise de contact avec un groupe aussi prometteur qu’ABYSMAL DAWN laissait présager une montée en puissance. Après deux ans de boulot, un changement de bassiste, un enregistrement sous la houlette de Josh Haddad (l’ex- batteur de PHOBIA reconverti dans la production à qui l’on doit la production de l’album d’INTRONAUT) et un très bel artwork inspiré signé Pär Olofsson, les Californiens nous remettent le couvert avec une nouvelle fournée de titres solidement battis.
Fidèle à sa démarche touche à tout, ABYSMAL DAWN reprend les grandes lignes qui avaient fait le succès de « From Ashes » avec une base death métal old school commune à chacun des titres agrémenté de relents thrash, black, voir même mélo death. Les Ricains ont pris soin de composer des titres variés étalant un panel respectable de riffs, de break, de changements de tempos additionnés de quelques solis bien envoyé. Une variation qu’on retrouve également dans le chant de Charles Elliot doté de growls très proches de ceux de Michael Akerfeldt (OPETH) mais qui s’égosille volontiers dans des registres éraillés à la façon du regretté Chuck S. Les pistes sont toujours aussi bien brouillées pour évoquer une musique familière sans qu’on l’attribue irrémédiablement à une formation bien précise. C’est sans doute pour cette raison que le death métal des Californiens, malgré ses atours typiquement ricains et ses breaks de tueurs à la SUFFOCATION, peut également évoquer le death polonais d’un VADER ou suédois d’un EDGE OF SANITY.
Toutefois, pour ce deuxième album, ABYSMAL DAWN a décidé de mettre la pédale douce sur les blasts désormais moins nombreux pour se concentrer d’avantage sur le melting pot de ses compositions. Ça aurait pu être une riche idée si le résultat final avait été à la hauteur du sympathique premier album.
Hélas, on se concentrant davantage sur ses compositions, ABYSMAL DAWN a quelque peu perdu le fil qui avait hameçonné son public et engendre ici des titres tout aussi plaisants, certes, mais nettement moins accrocheurs que les précédents. Si bien qu’on se retrouve avec un disque en béton, d’une technicité irréprochable, avec une méga production et de bons titres qui ne laisseront que peu de souvenirs dans les esprits sitôt « Programmed to Consume » rangé sur son étagère.
Ce deuxième album était peut-être « programmé pour nous consumer » mais, en définitive, ça ne sera qu’un feu de paille qui se retrouvera rapidement noyé dans la masse malgré d’évidentes qualités. Sympa mais ce n'est pas suffisant à l’heure actuelle. Dommage…
Pas écouté celui ci, mais sur celui d'avan qu'est ce qu'elle poutrait Servant to their knees m/
Zadig Membre enregistré
Posté le: 20/08/2008 à 05h32 - (60654)
C'est vrai que la pro est bien, mais effectivement, cet albul n'a AUCUN interet...
Black Comedon IP:86.215.148.69 Invité
Posté le: 23/08/2008 à 13h51 - (60793)
Me suis fait eu par la promo de Relapse, bien qu'étant conscient qu'ils en font toujours de tonnes je ne vois en quoi ça ressemble à Necrophagist, testament, carcass et je sais plus trop quoi... Comme dirais mon maitre à penser scabby : c'est vraiment inutile comme groupe... Rendez moi mes 16€,40 !
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Au souvenir d’un premier opus agréable à défaut d’être révolutionnaire, cette reprise de contact avec un groupe aussi prometteur qu’ABYSMAL DAWN laissait présager une montée en puissance. Après deux ans de boulot, un changement de bassiste, un enregistrement sous la houlette de Josh Haddad (l’ex- batteur de PHOBIA reconverti dans la production à qui l’on doit la production de l’album d’INTRONAUT) et un très bel artwork inspiré signé Pär Olofsson, les Californiens nous remettent le couvert avec une nouvelle fournée de titres solidement battis.
Fidèle à sa démarche touche à tout, ABYSMAL DAWN reprend les grandes lignes qui avaient fait le succès de « From Ashes » avec une base death métal old school commune à chacun des titres agrémenté de relents thrash, black, voir même mélo death. Les Ricains ont pris soin de composer des titres variés étalant un panel respectable de riffs, de break, de changements de tempos additionnés de quelques solis bien envoyé. Une variation qu’on retrouve également dans le chant de Charles Elliot doté de growls très proches de ceux de Michael Akerfeldt (OPETH) mais qui s’égosille volontiers dans des registres éraillés à la façon du regretté Chuck S. Les pistes sont toujours aussi bien brouillées pour évoquer une musique familière sans qu’on l’attribue irrémédiablement à une formation bien précise. C’est sans doute pour cette raison que le death métal des Californiens, malgré ses atours typiquement ricains et ses breaks de tueurs à la SUFFOCATION, peut également évoquer le death polonais d’un VADER ou suédois d’un EDGE OF SANITY.
Toutefois, pour ce deuxième album, ABYSMAL DAWN a décidé de mettre la pédale douce sur les blasts désormais moins nombreux pour se concentrer d’avantage sur le melting pot de ses compositions. Ça aurait pu être une riche idée si le résultat final avait été à la hauteur du sympathique premier album.
Hélas, on se concentrant davantage sur ses compositions, ABYSMAL DAWN a quelque peu perdu le fil qui avait hameçonné son public et engendre ici des titres tout aussi plaisants, certes, mais nettement moins accrocheurs que les précédents. Si bien qu’on se retrouve avec un disque en béton, d’une technicité irréprochable, avec une méga production et de bons titres qui ne laisseront que peu de souvenirs dans les esprits sitôt « Programmed to Consume » rangé sur son étagère.
Ce deuxième album était peut-être « programmé pour nous consumer » mais, en définitive, ça ne sera qu’un feu de paille qui se retrouvera rapidement noyé dans la masse malgré d’évidentes qualités. Sympa mais ce n'est pas suffisant à l’heure actuelle. Dommage…
Rédigé par : Tonton | 12,5/20 | Nb de lectures : 11360