Authentique et efficace. Tels sont les premiers mots qui me sont venus à l’esprit pour qualifier ce nouvel album d’Abused Majesty . Changement de line-up pour ce premier véritable opus après leur MCD sorti en 2001 : cette meute venue de l’est (et oui nos gaillards sont polonais) est désormais composée de Hal (basse et chant), Icanraz (batterie), Socaris (guitares), Ghaes (clavier et chant) et de Maar (guitares et chant).
On rentre sans peine, dès la première écoute, dans l’univers guerrier et ancestral décrit tout au long des 10 titres de « Serpenthrone ».
La première chanson « A dream of sleeping warriors » donne le ton de l’œuvre. Il s’agit d’un black/death vindicatif, reposant sur des plans très rapides dotés d’un chant black, de passages plus mid tempo à la voix gutturale et de breaks aux riffs de guitares simples mais efficaces.
Fait inhabituel pour le style, le clavier apparaît comme un élément majeur dans les compositions, en étant présent sur chaque titre mais à des degrés variables. Plutôt discret sur la majorité des chansons (il ne perturbe en rien l’écoute), il se veut moteur des ambiances développées et vecteur de diversité. Il n’est pas rare, après les passages blastés, d’entendre des nappes scintillantes et des notes judicieusement placées. J’ai particulièrement accroché aux parties à dominante clavier où le trio batterie/clavier/basse apaise par ses mélodies ensorcellantes (écouter « Upon the throne of serpents ») et à l’instrumentale « Ravens brought them Victory », aux ambiances dark et typées black sympho (Ah cette ligne de basse et cette batterie aux accents militaires, j’adore !)
Au royaume du death démonstratif, Abused Majesty fait ses armes de façon plus directe et spontanée, sans pour autant renier la maîtrise des instruments et de ses enchaînements. La hargne dégagée sur les titres comme « Reviving of the master of the dead » est sans appel : grosses accélérations, guitares black tranchantes, blasts furieux, break murmuré à la basse qui se détache de l’ensemble (sacré travail pour le bassiste ne se contentant pas de suivre les guitares). La diversité des structures (d’ailleurs certains plans rappellent parfois l’actuel Dimmu Borgir, le côté sympho en moins) est vraiment travaillée !
Sur fond de légendes slaves, Abused Majesty nous assaillent d’une musique guerrière (le livret nous gratifie d’ailleurs de poses sexy des musiciens, clichées mais amusantes…) . Le chant déclamé ( « The inferno that took his life ») vient merveilleusement renforcer l’esprit slave, qui m’est si chère, et l’on peut s’amuser, à maintes reprises, à tendre l’oreille pour repérer les couplets où l’anglais cède la place à la langue polonaise! Ecoutez vite l’épique « A burning army », véritable tube de champ de bataille, et voyez si vous n’avez pas envie de vous armer d’un glaive et d’une hache !
La production défend vaillamment l’opus : limpide mais en aucun cas lissée, elle permet de bien entendre tous les instruments. Seul petit bémol : la batterie sonne un peu creuse mais on s’y fait vite !
Honorant plutôt que transcendant le genre, Abused Majesty insuffle une certaine fraîcheur dans son jeu varié, sans dénaturer l’esprit guerrier de sa musique, dépourvue de temps morts et résolument puissante et accrocheuse.
c'est excellent !!! moi je trouve que sur "a burning army" ya du chant In flames période Whoracle et dark tranquillity période mind's I...
Bref j'adhère !!! la pologne l'autre pays du riff sympatoche
sniper666 Membre enregistré
Posté le: 06/03/2005 à 18h43 - (13984)
Je suis d'accord avec toi c'est excellent, mais bon je vois trop le coté death dans la musique d'Abused majesty qui reste plus un groupe de black metal sympho dans le vrai sens du terme.
Enfin les gouts les couleurs, quelle longue histoire :o)))
Danaos Invité
Posté le: 07/03/2005 à 13h07 - (14007)
Ce n'est pas très original, car fortement influencé par Emperor et Dimmu Borgir, mais il ne faut pas bouder son plaisir : ça dépote bien, et les compos sont excellentes et variées.
Siegfried Membre enregistré
Posté le: 08/02/2006 à 12h46 - (24366)
pas très original c'est vrai, mais plaisant pour les oreilles et bien entrainant. Bref, je suis client.
nepenthes Invité
Posté le: 13/12/2006 à 14h07 - (36725)
Je suis en train d'écouter cet album pour la première fois, et bien, pour le dire clairement, ça dépote grave !!!
Rien d'original certes, mais enfin, c'est très très bien fait et ça se laisse écouter avec grand plaisir !!
trashercorpse Membre enregistré
Posté le: 22/04/2008 à 10h58 - (55984)
Cet album est vraiment bien , quand je le met dans le bouffe-disque, et ben, je zappe pas :D
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On rentre sans peine, dès la première écoute, dans l’univers guerrier et ancestral décrit tout au long des 10 titres de « Serpenthrone ».
La première chanson « A dream of sleeping warriors » donne le ton de l’œuvre. Il s’agit d’un black/death vindicatif, reposant sur des plans très rapides dotés d’un chant black, de passages plus mid tempo à la voix gutturale et de breaks aux riffs de guitares simples mais efficaces.
Fait inhabituel pour le style, le clavier apparaît comme un élément majeur dans les compositions, en étant présent sur chaque titre mais à des degrés variables. Plutôt discret sur la majorité des chansons (il ne perturbe en rien l’écoute), il se veut moteur des ambiances développées et vecteur de diversité. Il n’est pas rare, après les passages blastés, d’entendre des nappes scintillantes et des notes judicieusement placées. J’ai particulièrement accroché aux parties à dominante clavier où le trio batterie/clavier/basse apaise par ses mélodies ensorcellantes (écouter « Upon the throne of serpents ») et à l’instrumentale « Ravens brought them Victory », aux ambiances dark et typées black sympho (Ah cette ligne de basse et cette batterie aux accents militaires, j’adore !)
Au royaume du death démonstratif, Abused Majesty fait ses armes de façon plus directe et spontanée, sans pour autant renier la maîtrise des instruments et de ses enchaînements. La hargne dégagée sur les titres comme « Reviving of the master of the dead » est sans appel : grosses accélérations, guitares black tranchantes, blasts furieux, break murmuré à la basse qui se détache de l’ensemble (sacré travail pour le bassiste ne se contentant pas de suivre les guitares). La diversité des structures (d’ailleurs certains plans rappellent parfois l’actuel Dimmu Borgir, le côté sympho en moins) est vraiment travaillée !
Sur fond de légendes slaves, Abused Majesty nous assaillent d’une musique guerrière (le livret nous gratifie d’ailleurs de poses sexy des musiciens, clichées mais amusantes…) . Le chant déclamé ( « The inferno that took his life ») vient merveilleusement renforcer l’esprit slave, qui m’est si chère, et l’on peut s’amuser, à maintes reprises, à tendre l’oreille pour repérer les couplets où l’anglais cède la place à la langue polonaise! Ecoutez vite l’épique « A burning army », véritable tube de champ de bataille, et voyez si vous n’avez pas envie de vous armer d’un glaive et d’une hache !
La production défend vaillamment l’opus : limpide mais en aucun cas lissée, elle permet de bien entendre tous les instruments. Seul petit bémol : la batterie sonne un peu creuse mais on s’y fait vite !
Honorant plutôt que transcendant le genre, Abused Majesty insuffle une certaine fraîcheur dans son jeu varié, sans dénaturer l’esprit guerrier de sa musique, dépourvue de temps morts et résolument puissante et accrocheuse.
Rédigé par : SkePtikFleSh | 15.5/20 | Nb de lectures : 10492