ABINAYA, nous offre avec ce « Corps » son troisième album, mais je dois dire que le groupe m'était jusque-là inconnu. Le groupe présente un line-up un peu particulier puisque outre un guitariste chanteur, un batteur et un bassiste, il comprend également un percussionniste (crédité sur le disque au djembé et surdo). Ce dernier participe à tous les titres ce qui donne une couleur particulière à la musqiue du groupe. Musique déjà un peu difficile à décrire car elle est assez riche et variée. Notons aussi des textes personnels et intelligent en français.

Le premier titre, « Corps », mélange chant clair, thrash et percussions, le titre à un petit côté oriental que l'on va retrouver dès le 2nd titre, « Enfant d'orient » (avec titre pareil on aurait pu s'en douter), ce titre est lent et rampant mais brutal, son break accentue ce côté oriental. « L'homme libre », dont le refrain et bien entêtant, revient vers un truc rapide, du thrash mélodique avec un chant encore une fois très clair. Tout comme « Regarder le ciel », sauf que pour le coup le titre est lent et heurté, avec un sample en début de morceau. « Algo Mais » est un titre soft quasi reggae ! Malgré tout le pont et le refrain sont assez puissants, le titre présente un break clair. Pour ce remettre le groupe relance avec de la basse pour l'intro de « Les labels », un titre rapide et agressif avec néanmoins un feeling rock'n'roll et une alternance voix claire/voix (légèrement) trafiquée. Les influs orientales se refont sentir sur « Testament » un mid tempo thrash dans l'âme mais avec un chant quasiment varièt, et un pont aérien. Le chant de « les chars de Police » est au contraire très agressif à l'image du morceau, rapide agressif et puissant avec un accélération très, très speed pour la fin du morceau. Aimant les contrastes le groupe nous propose ensuite une ballade aérienne avec chant gratte acoustique et violon. Puis mets en musique un texte de Charles Baudelaire, « La mort de amants » avec une alternance de passages aériens/passages puissants. On finit l'album comme on l'a commencé avec un morceau thrash mid tempo.

ABINAYA nous propose donc un album assez original avec de la pêche, des percu et du chant en français assez varié, le tout dans un digipack trois volets.


Rédigé par : papy Cyril | 14/20 | Nb de lectures : 10010