7TH NEMESIS - Deterministic Nonperiodic Flow (Autoproduction) - 03/06/2011 @ 09h26
Les deux premiers albums du combo parisien m'avait clairement intéressé, et je vous invite à re-parcourir les kros éclairées de Tonton pour comprendre pourquoi. C’est qu’il y avait de l’idée intéressante et captivante là-dedans. J'étais donc très enthousiaste à la perspective de kroniker ce nouvel album. Cependant, cette fois-ci c'est un peu la douche froide. A part trois ou quatre passages intéressants, rien n'arrive à me captiver là-dedans! Alors que se passe-t-il ici?
Tout d'abord, je ne retrouve plus cette alliance de brutalité, de finesse technique et de mélodies, le tout emballé dans leur ambiance moderne. Les changements de line-up au sein du groupe ont visiblement tué dans l'oeuf cette alchimie qui faisait toute la force du combo. Pour moi, ce nouvel album n'est qu'une tentative inachevée de retrouver une recette perdue, avec des titres à rallonge et des sonorités de guitare qui irritent l’oreille de temps en temps. J’en prends pour exemple le beaucoup trop long premier titre, « Distorted Mass ». Tout commence merveilleusement bien, bonne intro, bon son, bon gros riff, ça dépote, un bon beugleur, exactement ce que l’on attend d’eux. Le titre tire en longueur, pas grave on est habitué, et ce côté brutôl-progressif leur va toujours aussi bien (les passages plus posés font fortement penser à du NILE). Mais voilà qu’arrive ce riff qui fâche à partir de 7min36. Mais c’est quoi ce son de casserole pour un riff sans grand intérêt? Bon sang il aurait mieux valu arrêter les frais juste avant que d’essayer de rajouter 3min de plus.
Voilà, vous me direz, le Bozy il se fout de la gueule du monde, il décalque un groupe pour un bout de riff, blabla… Ben oué, mais désolé, ça m’a complètement cassé l’écoute de ce disque. Après, c’est reparti en fanfare avec l’excellent « Seeding Devolution » et son riff d’intro fort en basse, qui sent le Brutal Death à plein nez. Sauf que là aussi, sorti de ce riff fort alléchant, la suite n’est pas à la hauteur. Cette énoôorme patate d’entrée disparait au fur et à mesure, à cause, à mon sens, de riffs (ou simplement de son) de gratte trop faibles. Rageant. Et puis côté soli, là aussi je n’y trouve pas mon compte…
Je ne vous ferai pas tout l’album de la sorte. Je pense que cet album n’est simplement pas pour moi et que d’autres apprécieront peut-être davantage.
Cependant, impossible de ne pas parler du dernier titre, ou plutôt du ‘hidden track’ derrière ce dernier titre. Tout d’abord, « Ashes of a New Era » fait partie des excellents moments de ce disque ! Là je n’ai absolument rien à dire de négatif :P (riff mélodique, bien rapide, bon gros solo qui va bien, tout ce que j’aime quoi). Mais donc, ce final caché qui lui succède, long de de douze minutes sous forme de bande son d’apocalypse, commence tout doucement, avec une belle basse flippante, et puis l’ensemble monte en intensité, d’une manière très industrielle (je pense à Einsturzende Neubauten), jusqu’à l’arrivée des guitares, qui vont progressivement quitter leurs sonorités purement Death pour évoluer dans une sphère plus indus/techno (là j’ai repensé à l’excellent « Feel Sorry For The Fanatics » de MORGOTH), pour redescendre lentement en intensité. Ben là j’ai pris mon pied. C’est le meilleur moment du disque qui montre bien de quoi ils sont capables et c’est ça que j’aime chez eux. Donc pour le prochain coup, mettez-moi des idées comme celles-ci plutôt que du riff à deux balles comme énoncé plus haut. Merde alors :(

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Rédigé par : BozKiller | 13/20 | Nb de lectures : 13794




Auteur
Commentaire
Monceau
Membre enregistré
Posté le: 22/06/2011 à 01h27 - (95003)
ça y est, je peux commenter maintenant !

J’ai bien vu la chronique passée en me disant bien que j'ai vu ce nom quelque part. Mais oui - dans un topic des concerts ! Sur une affiche de mélodeath ! Ah ben ok – une énième groupe de melodeath, probablement sans inspiration ou originalité aucunes, vu le peu d’enthousiasme de msieu BozKiller. Et j’ai failli presque me faire avoir sur ce coup là et passer mon chemin si je n’allais pas jeter un bout d’oreille par le hasard pur.

J’ai eu de la chance – j’ai écouté ce nouvel album avant d’avoir écouté le premier qui est encensé par Tonton (à juste titre !) dans les chroniques précédentes. Je peux comprendre la déception par rapport à celui là car le précédent est un vrai chef-d’œuvre de metal inventive et technique qui fait penser à Atheist par l’audace des enchainements.

Je peux le comprendre, mais je ne cautionne toutefois pas cette critique d’un déçu qui ne rend pas justice à cet album. Cet album n’est en aucune mesure une imitation pale de son prédécesseur. Après avoir écouté les deux au longs et au travers, je parlerais d’une véritable évolution vers la matière plus brutale et rentre dedans là ou la première galette faisait parfois dans la dentelle.
Oui j’adore le chant sur le(s) premier(s) CD, ce timbre ronronnant et fluide avec le filling de jazzman. Mais celui là n’est pas déméritant non plus – moins diversifié, il donne plus de violence à l’ensemble qui n’est déjà pas fait de coton.
Oui le premier fait souvent penser à Atheist made in Sweden. Mais celui là puise son inspiration en Pologne en rajoutant des rythmiques coreau-panquisants qui ne sont pas réputés pour la douceur d’approche.

Cette album m’évoque deux noms : Septic Flesh pour sa dimension grandiloquent, appuyée par les nombreux passages simplés, et Begemoth période death par la droiture des riffs ayant pour le seul objectif exploser plus de nuerons possibles à son passage. Typiquement le titre Reverse Engineering réunit la force de frappe de deux combos cités et offre le morceau à l’impact incroyable.

Et tous ça sans oublier la technicité d’exécution. Et sans omettre non plus la mention des structures des compositions qui arrivent à loger de manière cohérente et surprenante toutes sortes de riffs allant les tonalités diluées « post »-machin-chose jusqu’en imitation des violons avec juste à coté quelques nappes boltthroweriennes.

Je précise que tous les noms qu’on peut évoquer, c’est uniquement en titre indicatif, car le groupe possède une personnalité bien prononcée tout de même. Je ne sais pas à quoi c’est du. C’est peut être cette fameuse french touch qui, pour le coup, n’est pas un mythe, appliquée à cette scène dont je suis totalement fan.



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