16 - Curves That Kick & Drop Out (Relapse/PIAS) - 16/08/2010 @ 09h32
En attendant leur prochaine ode à la virilité (un split avec les funeral doomeux d'Agoraphobic Nosebleed, paraît-il), Relapse plonge sa truffe dans les archives pour nous ressortir deux rééditions des albums de 16, "Drop Out" et "Curves That Kick". Remixs et remasterings de circonstance pour des albums désormais introuvables depuis leur mise en circulation au milieu des années 90, ainsi qu'un très coquet nouvel artwork pour "Curves That Kick".
Pour ceux qui sont dans mon cas et qui les auront donc réellement découverts l'année dernière avec l'album signant leur retour, "Bridges To Burn", ils pourront voir que pas grand-chose ne diffère de l'ancien 16. Quoique, y'a pas seulement la production qui joue, mais la tournure des choses était un peu plus crasseuse, voire malsaine à l'époque, avec un côté Helmet version taulard et un rendu noise assez éprouvant que n'aurait renié Today Is The Day, avec qui ils avaient déjà partagé un split à l'époque. Le fond du propos, pas besoin de refaire quelques tours autour du pot, m'étant déjà suffisamment étendu sur le sujet dans la chronique de "Bridges To Burn" sur votre droite. Une sorte d'Unsane redneck, avec des lyrics tout ce qu'il y a de plus basiquement expulsé, que ce soit au niveau du placement ou des textes en eux-mêmes; se résumant souvent à des phrases d'un ou deux mots.
Hormis cette fine analyse grammaticale digne du père Pivot, je sais pas si je suis le seul à le voir, mais derrière tous ces pectoraux velus et cette odeur d'after-shave bon marché, y'a un petit côté désespéré façon emo cradingue qui se dégage de certains titres. Le gwoove omniprésent, par contre, faut être une buse pour pas le voir, la basse étant chez eux primordiale. Bref, voilà deux bien utiles rééditions à passer dans le juke-box du rade du coin, idéal pour écluser quelques buds avant d'aller remodeler manuellement quelques mâchoires. Mâchoires qu'ils remodèlent également sur les planches, puisque les quelques badauds qui les auront croisés, notamment au Hellfest pourront le confirmer: ces lascars sont pas tellement là pour déconner.
mix terrible de noise, sludge, rock burné, de today is the day des débuts, Unsane et autres, ce groupe latte. Rééditions bienvenues !
SoulWound Membre enregistré
Posté le: 16/08/2010 à 15h20 - (86178)
Réeditions de Scott Case sous le nom de The First Trimester et de Blaze of Incompetence, l'année prochaine m'a dit le bassiste
RBD Membre enregistré
Posté le: 16/08/2010 à 15h21 - (86179)
Je les ai vu très récemment en concert et j'ai pris une grosse tannée. C'est un excellent combo au confluent du Noise et du Sludge.
gulo IP:87.89.2.97 Invité
Posté le: 17/08/2010 à 00h23 - (86190)
Blaze est achement bien aussi
Saez16 IP:212.99.124.229 Invité
Posté le: 20/08/2010 à 10h27 - (86275)
Vus au Hellfest... de l'énergie en veux tu en voila, tres impressionnant.
Solace IP:77.188.77.132 Invité
Posté le: 24/05/2012 à 10h09 - (102175)
les funeral doomeux d'Agoraphobic Nosebleed ???
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Pour ceux qui sont dans mon cas et qui les auront donc réellement découverts l'année dernière avec l'album signant leur retour, "Bridges To Burn", ils pourront voir que pas grand-chose ne diffère de l'ancien 16. Quoique, y'a pas seulement la production qui joue, mais la tournure des choses était un peu plus crasseuse, voire malsaine à l'époque, avec un côté Helmet version taulard et un rendu noise assez éprouvant que n'aurait renié Today Is The Day, avec qui ils avaient déjà partagé un split à l'époque. Le fond du propos, pas besoin de refaire quelques tours autour du pot, m'étant déjà suffisamment étendu sur le sujet dans la chronique de "Bridges To Burn" sur votre droite. Une sorte d'Unsane redneck, avec des lyrics tout ce qu'il y a de plus basiquement expulsé, que ce soit au niveau du placement ou des textes en eux-mêmes; se résumant souvent à des phrases d'un ou deux mots.
Hormis cette fine analyse grammaticale digne du père Pivot, je sais pas si je suis le seul à le voir, mais derrière tous ces pectoraux velus et cette odeur d'after-shave bon marché, y'a un petit côté désespéré façon emo cradingue qui se dégage de certains titres. Le gwoove omniprésent, par contre, faut être une buse pour pas le voir, la basse étant chez eux primordiale. Bref, voilà deux bien utiles rééditions à passer dans le juke-box du rade du coin, idéal pour écluser quelques buds avant d'aller remodeler manuellement quelques mâchoires. Mâchoires qu'ils remodèlent également sur les planches, puisque les quelques badauds qui les auront croisés, notamment au Hellfest pourront le confirmer: ces lascars sont pas tellement là pour déconner.
Rédigé par : Crown_Me | Rééditions/ | Nb de lectures : 13115