(V.E.G.A.) est la preuve que « la drogue c’est mal, m’voyez ». Quand l’odieux Prince de Lu m’a proposé le deuxième album des Italiens, forcément ça m’a intéressé. Le premier album étant un modèle du genre « je fais du black metal sous acides et sous coke », malade, malsain et flippant. Un Trainspotting pour panda, en somme. Lorsque l’album démarre, je ne peux me douter de ce qui va m’arriver après l’intro. Intro qui, d’ailleurs, laisse présumer un album de BM halluciné parlant des petits hommes verts. Et là, patatra, c’est le drame, tout s’effondre. Mais où est ce connard de lutin qui a discrètement remplacé l’album de VEGA par mon CD de Total Dance ’92 ??? Eh bien non, pas de lutin, et mon CD est toujours bien planqué sous mon autel à Satan. VEGA a tout simplement décidé de sortir son premier album, composé entre 1999 et 2000, aujourd’hui. On retrouve donc le BM de drogué déjà entre-entendu sur "Cocaine", cette fois couplé à de la mauvaise Dance tout droit sortie du début des années 90.
Si certaines parties font effectivement penser à des extra-terrestres et des événements paranormaux, le reste oscille entre du mauvais black metal industriel insupportable et de la mauvaise dance pas forcément mieux.

Difficile d’aller au bout de l’écoute, tant la musique du trio est décousue, extrême, électroniques. Quelques rares énergumènes crieront au génie, mais il y a fort à parier que ce disque passera encore plus inaperçu que son prédécesseur (malheureusement pour ce dernier).
Elle est où la touche Stop ?




Rédigé par : Kryde | 05/20 | Nb de lectures : 11351