- PARTY.SAN OPEN AIR 2014 par SKAY - 2359 lectures
07-09 août 2014 à Schlotheim, Allemagne





L'abréviation du Party.San Open Air est PSOA. Pour nous, le PSOA voulait plutôt dire Putain de Scoumoune Open Air. D'ailleurs, ce report a failli ne jamais paraître, puisqu'on a failli ne pas arriver au festival. Victimes d'une panne mécanique de la caisse après 1h de route, on a eu la chance de tomber sur un garagiste parlant français et qui nous a loué une bagnole. Heureusement, à par cette panne, il ne nous est arrivé que des merdes mineures (oubli du porte-feuille, matelas pneumatique troué, routes fermées, etc.) et on a pu quand même voir un paquet de concerts.

Day 1 : la tournée du chat noir


Voilà, le jeudi était la journée où je voulais voir quasiment tous les groupes. A cause des problèmes de mécanique, on arrive assez tard, vers 19h30 (soit 2x plus de temps de trajet que prévu).

ATLANTEAN KODEX : en retirant les pass, je remarque que "Enthroned in Clouds and Fire" retentit dans l'air. Il n'est que 19h25, mais les Allemands ont déjà commencé en avance leur set. On gare la voiture en quatrième vitesse et direction le devant de la scène. Le groupe est en train de jouer le second titre du set, "Sol Invictus", qui ouvre leur deuxième album. Le son est excellent et le groupe est en forme. Le chanteur communique avec parcimonie avec le public, qui lui rend étonnamment bien. Le succès va grandissant pour le groupe, mais le public présent est vraiment nombreux et très réceptif, chantant les morceaux et les riffs (sur "Twelve Stars and an Azure Gown"). Le chant est très juste, tous comme ses acolytes, mis à part quelques hésitations sur certains riffs, notamment clairs, l'exécution est très proche de la version album. ALTANTEAN KODEX réussit parfaitement à retranscrire toute l'émotion de son heavy épique sur scène. Un concert heavy qui donne envie de headbanguer, mais également qui donne la chair de poule.



GRAVE : vu de loin, étant en train de monter la tente. Le son était excellent, et le groupe semblait prêt à en découdre.




SOLSTAFIR : Les Islandais étaient manifestement attendus avec impatience par le public du PSOA, en témoigne l'affluence digne d'une tête d'affiche. Encore une fois, c'est une prestation filant la chair de poule, chargée d'émotion. Il faut dire que la musique du groupe est intense et dépouillée, laissant plus la place à la contemplation qu'à l'action. Au programme, deux titres de "Svartir Sandar", deux titres de leur nouvel album "Otta" et un titre « ancien » de "Köld". Le groupe repose comme toujours sur le chanteur/guitariste, mais les autres musiciens savent exister sur scène. Les tonneaux cracheurs de flamme ajoutent une dose d'intensité supplémentaire sur un show très sobre. A noter que le chanteur offrira un vinyl du nouvel album au public, et que ce dernier était disponible en avant-première au stand Season of Mist, où il se vendra comme des petits pains.





WATAIN : avec les Suédois, c'est un peu à quitte ou double. Une fois le concert est génial, une autre fois c'est plutôt fade. Ce soir, tous les éléments étaient réunis. Le décor installé impressionnant, une nouvelle fois le groupe se déplace avec ses tridents et ses triptyques d'os et de sang. Tout ce décor sera enflammé dès le début du concert, et le restera jusqu'à la fin. Le feu sera également craché des classiques tonneaux, donnant tout son sens à la musique du groupe. Malheureusement, c'est un son catastrophique qui accueille le groupe sur le premier titre. Un son qui s'améliorera un peu au fil du set, mais sans faire des miracles. Erik Danielson, le frontman, malgré ses efforts pour s'investir, haranguer la foule, a du mal à convaincre ce soir. On sent une certaine fatigue du groupe. Les guitaristes et bassiste sont plus statiques que d'habitude. La set-list est uniquement orientée sur les deux dernières sorties du groupe, avec forcément une priorité à "The Wild Hunt". Les amateurs des anciens matériels en seront pour leurs frais. Au final, ce set nous laisse un goût amer dans la bouche, entre un groupe fatigué et une set-list occultant certains classiques.





C'est donc épuisé et passablement éméchée (fatigue, relâche de la pression + bières ne font pas bon ménage) qu'on va se coucher sous la tente, à même le sol faute au matelas foutu pour une nuit de sommeil moyennement réparatrice.


DAY 2 : Un jour entier, yes !


Debout à l'aube, on se met en recherche d'un nouveau matelas pour essayer de passer une nuit normale ce soir. Après avoir trouvé le graal, et avalé un petit dèj en terrasse dans la ville voisine de Mühlhausen, retour au festival pour les premiers concerts.

JIG-AI : Les Tchèques ont eu du mal à commencer. Des problèmes techniques les ont empêchés de débuter les hostilités à l'heure. Au final, le groupe n'a dû jouer qu'une vingtaine de minutes au lieu des 30 imparties, décalant également toute la programmation de la mainstage. Le Goregrind n'est pas ma tasse de thé, mais c'est la tradition de commencer le vendredi avec ce genre doux et mélodieux. C'est également le seul moment du festival où les Teutons sortent leurs déguisements, les paillettes et autres couvre-chef débiles et délirants. On verra notamment une bite géante, une casquette taillée dans un carton de bière. Sur scène le groupe essaie de jouer un maximum de titres, c'est-à-dire beaucoup vu qu'ils sont tous très courts et rentre-dedans. Le son est finalement excellent, et il n'y a pas à dire, même quand on n'est pas fan, le grind, c'est nickel pour soigner une gueule de bois.


HAVOK : j'assiste de loin au set d'HAVOK, un œil sur la scène, l'autre dans les bacs de disque. Le thrash des Américains est foutrement efficace. Rappelant à la fois SLAYER, MUNICIPAL WASTE et EXODUS, les Américains rentrent dans la tronche du public qui lui rend bien. Avec notamment une grande ovation quand le chanteur annonce qu'il faut péter la gueule à ceux qui s'amusent à faire du karaté dans le pit. Jouissif. Une prestation assez classique, mais rentre-dedans.



LOST SOCIETY : on reste dans le thrash, mais avec plus de mélodies, et surtout plus de prise de parole. Le chanteur n'arrête pas de passer des messages politiques ou philosophiques (« faites ce que vous voulez, n'écoutez pas les autres » et autres banalités). Un peu lassant à la longue. Je préfère remettre mon nez dans les bacs.


AHAB : passer à 14h quand tu es un groupe de funeral doom, c'est déjà pas une sinécure. Mais alors quand il y a un soleil de plomb et une température de près de 30 degrés, c'est encore moins évident. Et quand ton dernier album est moins dense et introspectif et que ton chant clair est un peu timide, ben ça le fait pas vraiment. Pourtant, les Teutons ont des super morceaux, même sur le dernier album malgré sa direction surprenante. Mais non, ça ne le fait tout simplement pas en plein soleil. Et c'est foutrement dommage. A noter que le groupe fait une reprise d'OMEGA MASSIF, qui a splitté un peu plus tôt dans l'année.



INQUISITION : en voilà pour qui ça ne pose pas de problème de passer en plein cagnard à 15h30. Ce n'est pas forcément gagné de faire passer le black metal mystique des Américano-Colombiens à cette heure. Mais d'une part, Dagon est un putain de frontman qui arpente la scène et utilise les 3 micros à sa disposition chacun son tour. Et d'autre part, à seulement deux, le groupe arrive à faire autant de bruit qu'un groupe plus complet. Ajoutez une déco scénique poussée, agrémentée d'énormes têtes de (vrais) boucs, montées sur des croix « habillées », et vous avez la recette pour faire passer du black metal en plein milieu de l'après-midi. Et quand en plus les compos sont d'excellente facture, comme c'est le cas avec INQUISITION, vous obtenez un des concerts de la journée, si ce n'est du festival.




INCARCERATION : Un groupe brésilien sous la tente, réservée habituellement aux groupes teutons ? Normal, puisque le groupe est relocalisé en Allemagne depuis l'année dernière, et il ne reste que le chanteur-guitariste d'origine. INCARCERATION, c'est du pur old school death metal des familles. Musicalement, ça joue bien, le son est bon, et on pense à l'ancienne garde suédoise, NIHILIST/DISMEMBER voire REPUGNANT. Seul le chant est un peu à la traîne et dessert la musique. On a le sentiment que Daniel Silva a du mal à gérer sa guitare et son chant en même temps. Il en perd en charisme, mais aussi en puissance. Dommage, car INCARCERATION était un des groupes les plus prometteurs de la journée.



Petit temps mort pendant ABORTED et BENEDICTION, les premiers n'étant pas ma came, et préférant l'ombre au devant de la scène trop moite pour les seconds.


MISERY INDEX : retour devant la scène pour les Ricains de MISERY INDEX. J'avoue, je ne suis pas du tout client sur album. Par contre, sur scène, leur death/grind groovy botte littéralement des culs. Le quatuor est très en voix, en témoignent les deux chanteurs qui grognent les paroles engagés du groupe. Musicalement, MISERY INDEX est aidé par un son énorme, qui donne envie de secouer du chef avec vigueur. Le death/grind du groupe est foutrement efficace, et le public le reconnaît, tant il répond présent. Pas aussi furieux qu'un pit en France, mais les Teutons se lâchent devant le groupe. On sent un petite retenue néanmoins sur scène, peut-être la fatigue.




CARNAL GHOUL : sous la tente, les Allemands ont décidé de faire bouger les têtes. Armé d'un death metal foutrement old school piochant allègrement dans le suédois et le floridien, les cinq Allemands assènent leur son gras à une audience attentive et à la nuque acérée. Le son est plutôt bon, et leur death metal fait mouche. Plutôt mid-tempo, il s'accélère un peu, mais reste résolument old school et groovy. Les musiciens arpentent et occupent pleinement la scène, preuve d'une certaine maîtrise. Voilà une très bonne surprise !


THE HAUNTED : j'y suis allé par curiosité, les couinements du chanteur ont eu raison de ma patience. Mou et énervant.


REPULSION




THULCANDRA : allons voir maintenant DISSEC… euh THULCANDRA. En bon clone des Suédois, les Allemands distillent leur black/death mélodique pendant la petite demi-heure qui leur est allouée. Les lights sont difficiles, à contre-jour, difficile de voir autre chose que des ombres évoluant sur scène. Si les leads sont parfaitement exécutés, le guitariste rythmique est un poil plus timide et hésitant. Le son est correct, sans plus, ce qui dessert la musique. Maintenant il faut avouer que si le son de THULCANDRA est plutôt bien foutu, il manque un truc pour devenir vraiment captivant. Résultat, on s'ennuie assez rapidement, et seuls les fans du groupe semblent vraiment happés par la prestation.



SUFFOCATION : ou la baffe quand tu ne t'y attends pas. Pas un grand amateur des New-Yorkais sur album, j'y allais vraiment à pas de souris. Bien mal m'en a pris, puisque c'est un Franck Mullen qui m'accueille en me baffant la tronche comme à son habitude. Le groupe a de l'énergie et est visiblement prêt à en découdre, puisque les 45 minutes de jeu vont passer à la vitesse de l'éclair. Les riffs s'enchaînent, comme un boxeur qui te roue de coups. Les vieilleries sont de sortie, avec notamment "Pierced From Within", "Effigies of the Forgotten", "Catatonia" et un final sur "Infecting the Crypts", aaaargh !! Un putain de set old-school, qui a brisé quelques vertèbres dans le public. Mullen est déchaîné, et mène un groupe qui écrase tout sur son passage. Putain quel concert !



MARDUK : la joue encore rouge de SUFFO, voilà la horde suédoise. Le son est excellent quand le groupe monte sur scène, c'est vraiment une habitude du Party.San. La vraie surprise est la tension qui habite le groupe et surtout MORTUUS qui semble retrouver la rage des premiers concerts donnés avec MARDUK. Quasiment pas de communication avec le public, il tourne en rond, posant par moment rageusement sur les retours. Les morceaux s'enchaînent, les classiques également. Les titres récents, plus poisseux, collent parfaitement avec l'ambiance de mort que dégage le groupe ce soir. Voilà un putain de concert de MARDUK !




SATYRICON : le black metal de supermarché du groupe, depuis trop longtemps, ne m'intéresse plus. Certes, c'est bien foutu, catchy, etc. Mais loin de ce qu'on pouvait attendre du groupe. Les fans ont eu l'air d'apprécier.





DAY 3 : To Hell, and Back, ou le contraire.


En ce samedi, c'est réveil aux aurores pour aller récupérer la voiture au garage, donc départ à 8h, et retour sur le festival vers 17h. Autant dire qu'on a loupé un paquet de trucs, et notamment NOCTURNAL, MUMAKIL, EREB ALTOR et KAMPFAR que je voulais voir.

ABYSSOUS : heureusement on arrive pour aller jeter un œil sur ABYSSOUS, et bien m'en a pris. Portant un nom en adéquation avec la musique pratiquée, les Allemands distillent leur death metal caverneux à une audience peu fournie mais attentive. Le set est dense et intense. Sur scène, les têtes de minot tranchent avec le son old school craché des amplis, et les crânes sur l'autel au devant de la scène font leur effet. Voilà un concert qui aura réussi son effet de surprise. Amateur de death metal, penche-toi sur ABYSSOUS !


MALEVOLENT CREATION : on continue dans le old school avec les Ricains de MALEVOLENT CREATION. Ici pas de surprise, ça groove, ça riffe, ça headbangue. La moustache de Brett Hoffmann réchauffe le public et l'exhorte à donner son maximum, quand la barbe de Jason Blachowicz balance ses rythmiques à toute épreuve. Le son est excellent, et le death metal des Floridiens distille sa bonne humeur et son envie de headbanger à quiconque s'approche de la scène. MALEVOLENT CREATION, c'est pas le meilleur groupe de death metal, mais c'est une valeur sûre, qui garantit une bonne dose de riff guerrier et de mal de nuque. Contrat rempli encore une fois.



ARROGANZ : Black metal. Allemagne. Mélodies. En 4 mots, je vous résume un concert d'ARROGANZ. A savoir un black metal mélodique, efficace, carré, mais manquant cruellement d'originalité. Pas mauvais en soi, mais qui ne laisse pas de trace particulière.


AURA NOIR : voilà un groupe que j'attendais. Pourtant, je vais rester sur ma faim. Alors que les Norvégiens peuvent envoyer grave sur scène, on se retrouve avec un Blasphemer en retrait, un Carl-Michael encore plus rivé sur sa chaise à roulette que d'habitude. Seul Appolyon semble avoir la hargne suffisante pour faire décoller le set. Ajoutez à ça un son moyen, en tout cas au début, et vous aurez un concert moyen du groupe. Heureusement, la qualité des titres remonte le niveau, mais on reste sur sa faim.


BEYOND : Retour sous la tente pour une louche de death metal. Maquillage crade, t-shirt découpé, mais surtout une musique provenant du fin fond des abysses. Tantôt brutal, tantôt poisseux et doomy, le death metal des Teutons fait oublier au public le beau temps extérieur. L'ambiance est plombée par la lourdeur des compos, qui génèrent une vraie âme noire et impie. Occulte est le mot auquel on pense en secouant sa tignasse au rythme des riffs dérangeants du groupe. Le son est un poil étouffé, mais colle néanmoins bien au style du groupe.


GRAND MAGUS : changement complet d'ambiance sur la mainstage. Avec les Suédois, ce sont plutôt le spandex, les moustaches et le mulet qui sont à la fête. JB ressemble de moins en moins à quelque chose avec ses bacchantes proéminentes et ses cheveux longs ne masquant pas sa calvitie. Heureusement, lui et son acolyte Fox sont des bêtes de scène. Avec le temps, GRAND MAGUS s'est orienté vers un heavy metal teuton traditionnel, et ce soir, c'est ça qui est à l'honneur, pour promouvoir leur dernier album. L'occasion de se rendre compte que le groupe s'autoparodie avec des morceaux ennuyeux qui se ressemblent tous. Des classiques comme "Iron Will" ou "Hammer of the North" viennent rehausser le niveau, mais c'est loin de sauver le set. Les 45 minutes de set paraissent (très) longues.



UNLIGHT : raison de plus d'aller sous la tente pour aller tâter du black teuton. Corpsepaints, clous, cartouchières, pas de doute sur la marchandise. Le black metal guerrier du groupe fait mouche devant un parterre peu fourni. Mais les fans sont là et s'en donnent à force headbang. Le son est plutôt correct et fait hommage à la musique du groupe. Si UNLIGHT n'a pas inventé le couteau à égorger les croyants, il pratique de manière teutonne son black metal, à savoir de manière rigoureuse et sans concession. Une prestation carrée et efficace.



BÖLZER : retour sous tente pour les Suisses de BÖLZER. Les chouchous de la scène death occulte ramènent en effet pas mal de monde. Le duo bénéficie d'un son sourd, qui ne permet pas de discerner toutes les subtilités de leur musique dense. Malgré une seule guitare, a priori reprise sur deux amplis guitares et un ampli basse, sans oublier ses modifications techniques, le groupe arrive à sonner lourd et pesant. KzR, derrière son micro, hypnotise l'assistance à force riffs envoutant et glauques. Son chant est possédé, et ses différentes variations sont les bienvenues pour éviter de somnoler. La musique du duo nous plonge dans une torpeur, aidée par un jeu de lumière très sombre, plongeant les musiciens dans l'obscurité. Ceux qui, comme moi, ont réussi à se laisser happer par leur prestation en dépit du son brouillon auront vécu une expérience intense.



KATATONIA




OBITUARY : retour sur terre, et surtout retour à des affaires plus primaires. Avec OBITUARY on sait qu'on n'aura pas affaire à des poètes. Et quand le groupe a un gros son et affiche une bonne humeur, autant vous dire que ça dépote. Avec leur backdrop retrouvé (ou remplacé ?), la bande à Tardy affiche une énergie que je ne les avais pas vu dépenser lors des précédents concerts vus d'eux, un Hellfest asthmatique en tête. Mais là, la donne est différente. Tout d'abord, les frères Tardy affichent une jeunesse à toute épreuve, et notamment Donald qui malmène ses fûts comme s'ils lui avaient fait du mal. John est très en voix ce soir, et éructe les classiques du groupe avec classe. Forcément, quand OBITUARY te joue avec un son énorme des pépites comme "Chopped in Half", "Slowly We Rot", "Infected", tu passes l'éponge sur les nouveaux morceaux, moins inspirés. Voilà la bonne surprise, qui te ratatine les lombaires. Ough !


KREATOR : forcément, après un tel concert d'OBITUARY, il fallait un grand KREATOR. Sauf que le groupe a souffert ce soir du syndrome « groupe de thrash allemand jouant en open air Allemagne ». C'est un concept perso qui fait que dès que je vois un groupe teuton en Allemagne en festival, c'est tout mou. Ça m'avait déjà fait le coup ici même avec SODOM et DESTRUCTION, et ça recommence ce soir. Déjà, le son est moins massif que sur OBITUARY. On sent que le temps a également prise sur le chant de Mille Petrozza, manquant de puissance. Et donc, la fatigue n'aidant pas, je lutte pour me passionner pour ce set de KREATOR. Alors, certes, les Teutons ont mis le paquet pour la déco de scène, jouant sur la hauteur et mettant des décors un peu partout. Également, les canons à fumée, les flammes, ça en jette, mais ça ne masque pas vraiment un groupe qui a du mal à montrer sa puissance sur scène. Bon, OK, c'est toujours sympa de se prendre un "Enemy of God" ou un "Pleasure to Kill", même mou du genou, dans la tronche, mais ça ne sauve pas le set. Dommage.


Day 4 : Back to the bercail !


Ouf ! Malgré tous les problèmes, on a quand même réussi à voir une grande partie des groupes, griller sous le soleil allemand et se goinfrer ! Parce que oui, le Party.San, c'est aussi des stands de bouffe du tonnerre, entre le jarret de porc grillé, le poulet à la broche, les saucisses de Thüringe ou les fricadelles, il y a de quoi s'exploser la panse avec classe et distinction ! Bon, la bière blonde est toujours aussi imbuvable, heureusement la brune, les Cuba Libre et le stand de cocktails permettent de passer du bon temps. Reste que l'Allemand en festival est un gros porc qui jette ses papiers gras là où il veut. Heureusement, l'ambiance est toujours au beau fixe, une ambiance de passionnés de musique venus en profiter et voir des concerts. On est loin du défilé m'as-tu-vu de certains festivals. Ce qui me fait encore et toujours penser que le Party.San est un festival incontournable pour les fans de metal extrême ! Rendez-vous l'année prochaine donc !


Une poignée de main virile aux personnes suivantes :
- Bleu et Blackmass de Season of Mist : promis, je ne reviens plus sur votre stand avec 4 grammes dans chaque bras
-Zoliv : fidèle compagnon d'infortune
- Prince de Lu : toujours un plaisir de te croiser !
- les mecs de Mumakil : je ne pensais pas qu'on pouvait sauver des grindeux avec un peu d'eau
- tous ceux que j'ai croisé sur place et que j'oublie ici

Et je remercie tout particulièrement Koalita, pour ses photos et surtout pour être un chauffeur d'exception (et pour me supporter) !


Auteur
Commentaire
senior canardo
IP:94.199.125.58
Invité
Posté le: 18/09/2014 à 15h21 - (879)
bien sympa ce report, merci Skay !que de bon souvenirs au PSOA ! j'ai pas pu cette annee mais certainement l'annee prochaine..;)

BlackMass
Membre enregistré
Posté le: 18/09/2014 à 15h24 - (880)
4 grammes ou pas, t'es à la maison chez nous gros
thank you come again

Prince de Lu
Membre enregistré
Posté le: 18/09/2014 à 15h48 - (881)
@Skay, c'est un plaisir partagé! ;)

Bon petit Party San, mais pas grâce aux têtes d'affiche qui ont toutes été décevantes.

C'était surtout une bonne occase de voir des frenchies dans un contexte détendu. Bisous aux gars de SOM et à d'autres qui se reconnaitront.

BlackMass
Membre enregistré
Posté le: 18/09/2014 à 16h06 - (882)
des bisous à toi frère
toujours un grand plaisir de tailler le bout de fat avec les vrais

Prince de Lu
Membre enregistré
Posté le: 18/09/2014 à 16h14 - (883)
Voilà! L'important est d'être un trou et rien qu'un trou.

sid
IP:80.215.132.152
Invité
Posté le: 18/09/2014 à 20h40 - (884)
J'y etais pas mais j'ai eu d'autres echos du set de Kreator, Petrozza n'a plus la puissance vocal qu'il avait dans les annees 80/90, mais c'est pas nouveau...c'est un grand groupe, mais live, ils sont juste...bons, alors qu'on attend d'eux qu'ils soient enormes.


BLEU SEASON OF MIST
IP:109.208.248.13
Invité
Posté le: 18/09/2014 à 23h21 - (885)
IN DRUNK WE TRUST ! toujours un plaizir !

Strat
Membre enregistré
Posté le: 21/09/2014 à 11h07 - (886)
Merci pour cet article !
Bordel, c'est déjà toute une bataille pour y aller, ça me rappelle un peu mon Wacken 2010 que je n'ai pas pu faire car ma bagnole était aussi tombé en panne sur la route !

Il n'y a pas à dire, les allemands ont l'air de savoir y faire pour mettre sur pied un festival extrême !

Merci encore pour l'article ainsi que pour les photos !
Qui sait, peut être que je serais de la partie l'année prochaine..

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