- HELLFEST 2014 : BEER, DUST AND SUN par STéPHANE - 2742 lectures
20/21/22 juin 2014 - Clisson.



Vendredi 20 juin :

Je débarque sur le site du Hellfest 2014 (mon cinquième) sous un soleil de plomb. Ça change.
Et je n'arrive malheureusement pas à temps (je sais d'ailleurs que ça a bien bouchonné à l'entrée principale) pour pouvoir commencer mon fest avec l'excellent stoner des Français de MARS RED SKY. J'en ai eu de très bons échos cependant.
Je remarque que le site s'est agrandi cette année au niveau de la place disponible autour des Mainstages. Et qu'un écran géant supplémentaire a été judicieusement ajouté derrière la console centrale.

En fin de matinée, CONAN nous livre dans la Valley son sludge à deux voix, très lourd et répétitif. Assez hypnotique au final, sans être exceptionnel.

Bon petit concert de TOXIC HOLOCAUST en début d'après-midi sur la Mainstage 2. Leur thrash est toujours aussi linéaire, mais néanmoins toujours aussi sympathique.

LOUDBLAST a ensuite écrasé une Altar pleine à craquer. En se concentrant principalement sur son magistral dernier album (« Burial ground ») en première moitié de concert, pour nous jouer quelques vieux classiques vers la fin. Les gars de Buriez avaient faim, ça se voyait. Et le public leur a bien rendu.

M.O.D. a délivré son hardcore crossover des familles sur la Mainstage 2, agrémenté d'un paquet de morceaux de S.O.D. (la moitié du set en fait) qui font forcément plaisir ! Billy Milano est souvent très drôle entre les chansons (il kiffe Gérard Depardieu apparemment). Par moments sérieux, par moments touchant de sincérité et de positivité. Fun !

Gros concert de THERAPY? sur la Mainstage 1 juste après. Ils ont adapté leur setlist au festival metal dans lequel ils se produisaient, en interprétant beaucoup de vieux morceaux (essentiellement du mythique « Troublegum »). Ils ont d'ailleurs peut-être un peu trop joué la carte de la nostalgie, mais c'était tellement bon ! La reprise de « Breaking the law » de PRIEST n'avait pas grand intérêt en revanche. Super prestation, avec une bonne humeur communicative, de ces mecs simples et intègres qui continuent de sortir de remarquables albums.



ROB ZOMBIE avait déçu au Hellfest 2011 (alors qu'il était en tête d'affiche le vilain), donc peut-être a-t-il voulu se racheter. En tout cas, on a senti un Rob heureux d'être là en cette fin de journée sur la Mainstage 1, et proche du public (conséquent). Il est d'ailleurs venu plusieurs fois au contact des fans des premiers rangs, et il était ravi de l'accueil (il a même déclaré que nous étions le meilleur public qu'ils aient eu sur cette tournée des festivals européens, ce qu'il a confirmé ensuite sur son Facebook en disant que le show du Hellfest avait été un des meilleurs qu'il ait faits). Il s'est même amusé à mettre une tête de cheval emprunté à un fan facétieux, ou à se couvrir du drapeau français. Bon esprit donc ! Je regrette juste la présence d'un court solo de batterie et de guitare. De même, pourquoi reprendre « Am I evil ?» de DIAMOND HEAD ou des bouts de « Enter sandman » et « School's out » quand on a peu de temps de jeu et autant de morceaux à son répertoire (pas de « The lords of Salem » aujourd'hui, snif) ? Et enfin, c'est triste de se résigner au fait que nous ne verrons a priori jamais le show complet de ROB ZOMBIE en France, la logistique étant trop coûteuse à faire voyager. Ce qui est bien dommage quand on voit sur son récent DVD live « The Zombie Horror Picture Show » le show absolument MONSTRUEUX qu'il propose aux States.

Excellent concert d'IRON MAIDEN en tête d'affiche sur la Mainstage 1. Jamais vu autant de monde au Hellfest, une marée humaine ! L'effet MAIDEN... Avec une setlist nostalgique, étant donné que le plus récent morceau interprété ce soir est « Fear of the dark » (1992). Tous ces standards du heavy metal font évidemment plaisir à entendre. Janick Gers sert toujours autant à rien. Et Steve Harris et Bruce Dickinson continuent de déployer une énergie impressionnante pour leur âge. D'ailleurs comment fait Dickinson pour courir et sauter dans tous les sens et garder son souffle pour chanter (Zombie devrait en prendre de la graine) ?!

Set solide de SLAYER ensuite sur la Mainstage 2. Sans folie, mais ultra efficace. Hanneman et Lombardo manquent bien entendu, mais Holt et Bostaph ne sont pas les premiers venus non plus ! Et puis ils ont ressorti pour l'occasion de vieilles pépites attrayantes : « The antichrist », « Necrophiliac », « Captor of sin » et « Black magic ». Seul ce tout nouveau titre « Implode » n'avait rien de transcendant.

Mais LE concert de cette première journée fut pour moi, sans conteste, celui de DEATH ANGEL à 1h du matin sur la Mainstage 2. Initialement prévu à 17h50, un caca nerveux de stars de la part de TRIVIUM a provoqué l'inversion de leurs horaires de passage... Ce qui fait rager parce que DA s'est produit du coup devant un public très clairsemé à une heure aussi tardive. En attendant, ils n'ont fait aucun prisonnier ! Ça se voyait qu'ils étaient loin d'être ravis d'avoir été décalés. Mark Osegueda, d'habitude plutôt jovial, n'avait pas envie de sourire ce soir. Boostés par leur énervement et leur frustration, ils nous ont délivré un concert brutal, composé de 6 morceaux (!) de leur tuerie de dernier album « The dream calls for blood », avec au milieu quelques vieux titres qui font mal : « Evil priest », « Seemingly endless time », « 3rd floor » et « Mistress of pain ».



Samedi 21 juin :

Deuxième journée un peu plus calme pour ma part. Que j'entame véritablement en début d'après-midi avec SKID ROW (on m'a dit du bien du concert de MOS GENERATOR, déjà très sympa sur album, dans la Valley) sur la Mainstage 1. Ayant vu SEBASTIAN BACH au même endroit en 2012, j'allais donc pouvoir comparer les deux prestations. Et force est de constater que l'avantage tourne nettement en faveur de Bach. Certes, ce dernier est loin d'être vocalement irréprochable en concert. Ce qu'il a d'ailleurs corrigé en overdubbant comme un sagouin la piste vocale de son show du Hellfest sur son récent DVD live... Désolé Seb, j'étais là, et j'ai même revu ledit concert sur Arte peu après, you can't fool me ! Mais son énergie, son charisme et sa capacité à tenir le public dans la paume de sa main avaient fait la différence. Pour SKID ROW, musicalement c'est nickel. Avec les trois membres originaux derrière (Snake, Scotti et Rachel), il n'y a rien à redire. Mais c'est vocalement que ça pèche sévèrement. D'une part Johnny Solinger ne rend pas justice aux classiques de SKID ROW (ils n'ont d'ailleurs pas joué « I remember you », valait mieux), il n'a pas le coffre pour ça. Mais en plus il est assez quelconque au niveau présence scénique... Les gars, je vous en supplie, vous êtes amoindris chacun de votre côté, donc soyez lucides : une réunion du line-up originel serait la chose la plus salutaire à faire.

Enchaînement avec BUCKCHERRY sur la Mainstage 2. Même si leurs deux derniers disques tournent un peu en rond, ils restent une valeur sûre sur scène (où ils passent une bonne partie de l'année). Je les considère comme le meilleur groupe actuel de hard US, et ça fait plaisir de voir que leur statut de groupe incontournable du genre aux États-Unis est ENFIN en train de faire son chemin en Europe, où ils tournent de plus en plus. Et pour les avoir vus au Hellfest 2009, j'ai remarqué que le public était un peu plus constitué de connaisseurs cette année. Un show débuté sur les chapeaux de roues avec « Lit up » (le morceau d'ouverture de leur fantastique premier album). Josh Todd est toujours un putain de frontman, avec le ramage ET le plumage. Seul petit bémol, leur précédent bassiste avait plus de classe (à tous les niveaux) que le nouveau. Très bonne prestation de BUCKCHERRY à l'arrivée, avec un bel accueil du public en prime !

Troisième concert d'affilée sur les Mainstages avec WALKING PAPERS. Je vous ai déjà dit tout le bien que je pensais de ce groupe formé par Duff McKagan et Barrett Martin (batteur de SCREAMING TREES et MAD SEASON) dans ma chronique de leur superbe premier opus. Et c'est évident que la majeure partie du public les découvre pour la première fois, d'autant qu'ils n'ont pas de backdrop sur scène. C'est d'ailleurs marrant de voir les gens s'arrêter devant leur set et se dire « Hey mais c'est Duff à la basse ! ». Un show délicieux, alternant leurs morceaux les plus hard à des titres plus calmes et bluesy, qu'ils laissent partir en jam s'ils le souhaitent. Ils en ont même profité pour jouer quelques nouvelles chansons à paraître sur leur prochain disque. Et ça fait du bien de voir du hard rock bluesy, teinté de grunge, au Hellfest.



Pour cause de longue interview avec Chris Holmes (ex-guitariste de W.A.S.P.), je n'ai malheureusement pas pu aller voir le concert d'EXTREME, dont j'ai entendu des échos partagés.

En grand fan que je suis, je me pointe une heure à l'avance sous la Valley pour bien me placer pour le show de CLUTCH, car je sais que cette tente sera évidemment pleine comme un œuf. Je me place au milieu, devant la console, légèrement à droite. Mais au moment du concert, le problème est que j'entends beaucoup plus la basse de Dan Maines que la guitare de Tim Sult (constat récurrent : ils abusent un peu des basses dans la Valley). Sans parler du fait que le public autour de moi est en mode bovin et que je passe la majeure partie du set (exceptionnel au demeurant, comme d'habitude avec eux) à essayer d'éviter les slammeurs, qui n'arrêtent pas. Pas les meilleures conditions pour apprécier ce concert donc... D'autant que la Valley est archi bondée (on était vraiment serré comme des sardines). Il serait temps que les programmateurs du Hellfest arrêtent de cantonner le plus grand groupe de heavy rock actuel à cette petite scène. Ils méritent définitivement de rejouer sur une Mainstage, comme en 2009 où ils avaient fait un carton.

Peu après, MONSTER MAGNET a donné une leçon de stoner rock sous cette même tente, à grands coups de « Superjudge », « Dopes to infinity », « Powertrip », « Space lord ». Et de réverb', évidemment. La grande classe. Je regrette juste qu'ils n'aient rien joué de leur très bon dernier album « Last patrol ».

La grande classe également avec AEROSMITH sur la Mainstage 1 en tête d'affiche. Spécialement Steven Tyler, qui a toujours une voix et un charisme d'exception ! La setlist était un bon best of, avec des morceaux irrésistibles comme « Back in the saddle », « Rats in the cellar », « Mama kin », « Sweet emotion » et bien sûr la sublime « Dream on », qui m'a collé des frissons. Ils auraient juste pu nous épargner les deux chansons fades de leur dernier disque. Quoi qu'il en soit, nous avons eu droit à un grand concert d'un grand groupe. A noter qu'il y avait beaucoup moins de monde que pour MAIDEN la veille.



Dimanche 22 juin :

Le dimanche, j'arrive malheureusement trop tard sur le site (ce fut indépendant de ma volonté) pour voir BLUES PILLS sur la Mainstage 1. Je regrette d'autant plus que je voulais vraiment les voir (leur EP est très bon) et que leur hard rock 70's / psyché a apparemment fait l'unanimité (et la chanteuse a envoûté beaucoup de monde). En attendant leur premier album qui sort ce mois-ci...

Voir CROWBAR en plein cagnard en début d'après-midi sur la Mainstage 2, ce ne sont pas les conditions idéales pour totalement apprécier leur musique. Ils délivrent néanmoins un set carré, avec des titres de leur dernier opus (très réussi) et quelques vieux morceaux, dont le fabuleux « Planets collide ». Je suis juste étonné de les voir sur une Mainstage au lieu de la Valley. Comme quoi la logique des programmateurs est vraiment bizarre parfois.

En parlant de la Valley, les Américains de BLACK TUSK l'ont atomisée dans l'après-midi. Leur mélange de sludge, de hardcore et de thrash est supra efficace. Ils réussissent en plus à toucher au metal extreme par moments (ils revendiquent d'ailleurs une imagerie satanique) et à avoir également des aspects groovy, limite stoner. Le nombreux public présent leur a réservé un bel accueil mérité.

Gros changement de registre avec ALTER BRIDGE sur la Mainstage 1. Leur metal / rock taillé pour les radios US fonctionne plutôt bien en festival. Même si leurs deux derniers albums m'ont moins enthousiasmé que les deux premiers. Et je trouve que la voix de Myles Kennedy est devenue un peu trop monocorde et nasillarde en live ces dernières années (ce qui n'enlève rien à ses grandes qualités de chanteur). Mais je pinaille, parce qu'ils ont malgré tout donné un très bon concert qui a ravi beaucoup de gens.

ANNIHILATOR a délivré ensuite une excellente prestation sur la Mainstage 2. Dave Padden est maintenant complètement à l'aise dans son rôle de chanteur / guitariste, et sa voix (assez proche de celle de Devin Townsend) colle bien à la musique d'ANNIHILATOR. Une setlist assez équilibrée, malgré le temps de jeu limité (50 min). « Alison hell » fait toujours son petit effet en concert. Et le père Jeff Waters a même ressorti une vieille pépite du même album : « Human insecticide ». Bel accueil du public là aussi. DEATH ANGEL aurait définitivement mérité de jouer à cet horaire-là vendredi, et non pas à 1h du matin...



BEHEMOTH viendra mettre plus tard une grosse claque à tout le monde sur la Mainstage 1. Un son parfait et massif, une mise en scène en osmose avec l'univers du groupe, une maîtrise totale des musiciens, des compos en béton. Y'a pas à dire, BEHEMOTH est indiscutablement au sommet de la chaîne alimentaire des groupes de death / black actuels.

Changement radical de registre avec SOUNDGARDEN sur la Mainstage 2, et c'est aussi pour ça qu'on aime le Hellfest, pour la variété des styles proposés. C'était pour moi LE dilemme de ce fest : SOUNDGARDEN qui jouait en même temps que PARADISE LOST, deux groupes que j'adore et que je n'avais encore jamais vus sur scène. Mon instinct m'a dit d'aller voir SOUNDGARDEN, et j'ai bien fait ! Ils ont eux aussi choisi une setlist en fonction du festival metal dans lequel ils jouaient, avec principalement des titres heavy, exception faite de « Black hole sun » et « Fell on black days ». Et rien de leur dernier album, bizarre. Chris Cornell chante dorénavant en voix de tête quand il lui faut pousser dans les aigus (ce qu'il est très souvent amené à faire), il ne chante plus en envoyant comme un porc, tout en puissance. Ce qui est parfaitement compréhensible quand on pense à un titre comme « Jesus Christ pose » qui est assez inchantable dans son genre ! Et Cornell, visiblement heureux d'être là, s'en est sorti avec classe, poussant même sur sa voix de gorge à la fin de « Fell on black days » et sur le dernier morceau du show, un « Beyond the wheel » (du premier opus de SOUNDGARDEN) totalement Halfordien au niveau du chant. Grand concert ! Je regrette juste l'absence de Matt Cameron à la batterie (très bien suppléé heureusement), occupé à tourner avec PEARL JAM. Et j'ai adoré l'attitude punk de Ben Shepherd (au-delà du fait que c'est un putain de bassiste), à qui on a pas trop envie d'aller chercher la merde...

Encore une leçon de stoner rock sous la tente Valley, avec la prestation de SPIRIT CARAVAN. Pour ceux qui ne connaissent pas, SPIRIT CARAVAN fut un des projets post-SAINT VITUS de Wino, avec lequel il a sorti deux albums admirables à la fin des années 90 / début 2000. Que dire ? Si ce n'est qu'on a frôlé la perfection au niveau son et interprétation. Sans parler des compos, qui sont un bonheur de stoner / heavy rock 70's, avec des jams qui faisaient plaisir à entendre.



La parfaite mise en bouche avant le concert de BLACK SABBATH en fait. Qui fut ce à quoi je m'attendais : irréprochable instrumentalement et perfectible vocalement. Bon, la finesse du jeu de batterie de Bill Ward et ses accents jazzy manquent totalement au jeune Tommy Clufetos (qui a déjà un CV long comme le bras à 34 ans : TED NUGENT, ALICE COOPER, ROB ZOMBIE, OZZY OSBOURNE, et SABBATH donc), qui frappe comme une mule. Mais il a fait le job, comme on dit. Le plus impressionnant, c'est le mur de son constitué par la guitare de Iommi et la basse de Butler ! Ce sont eux qui me filent des frissons sur l'intro de « Into the void » par exemple. Ozzy fait le pitre (il nous a un peu saoulés avec ses « cuckoo »), à défaut d'occuper la scène comme il le faisait auparavant. Il n'en a physiquement plus les capacités de toute façon, et préfère se concentrer sur le chant. Parfois légèrement faux, mais bien moins pire que ses deux précédentes prestations au Hellfest. Il ne cherche plus à trop pousser sa voix, il la ménage, et il a raison. Il a quand même correctement assuré ce soir-là, même si on se demande honnêtement combien de temps va-t-il encore pouvoir tenir sur scène. Ce qui rend ce concert de SABBATH encore plus spécial. Outre la setlist à tomber (dont un « Black Sabbath » absolument envoûtant, ainsi que deux morceaux du remarquable « 13 »), on se dit qu'on voit BLACK SABBATH pour la première et certainement dernière fois de sa vie. C'est en tout cas ce que j'ai ressenti, et qui fait que j'ai eu la chair de poule pendant « Paranoid » (leur dernier titre) et les larmes aux yeux quand ils sont venus saluer le public à la fin. MERCI POUR TOUT messieurs, vous avez juste inventé la musique que le Hellfest célèbre chaque année.

Le set de SABBATH se terminant un peu plus tôt que prévu (tout comme celui des deux précédentes têtes d'affiche), je cours vers la Valley pour capter la fin du concert d'UNIDA (l'autre crève-cœur du running order de cette année). J'arrive à voir les trois derniers morceaux. John Garcia a toujours la classe ultime et chante toujours aussi bien. Je suis juste déçu par le son (en plus des basses, faudrait aussi qu'ils règlent correctement la grosse caisse dans la Valley), trop fort et pas assez clair, et surtout par le son de guitare trop metal pour le desert rock pratiqué par UNIDA.

Enfin, je décide de terminer mon fest avec un concert... festif. Celui de TURBONEGRO à la Warzone (seule fois où j'y ai mis les pieds), ce haut lieu de poussière. Pour un show plus maîtrisé qu'en 2012, leur chanteur Tony Sylvester étant aujourd'hui complètement à son aise dans le groupe. Leurs tubes punk rock n' roll font évidemment mouche, auprès d'un public principalement constitué de fans acquis à leur cause. A noter une reprise totalement débridée de « Money for nothing » de DIRE STRAITS et la présence de ce diablotin de Nick Oliveri, venu faire les chœurs sur « I got erection » à la fin. Parfait pour clôturer le festival !



Conclusions de ce Hellfest cuvée 2014 :

Je pense que le fest est arrivé à son extrême limite au niveau capacité le vendredi. Personnellement, j'ai même trouvé que tout ce monde faisait un peu trop (50 000 personnes). Je commençais à saturer en fin de journée. Ajouté à la chaleur omniprésente, aux points d'eau pas assez nombreux et aux coins d'ombre durs à trouver... Sans parler de cette quantité faramineuse de poussière durant les trois jours, bien gênante (un bonheur pour ceux, comme moi, qui ont des lentilles de contact).
Je pinaillerai aussi sur les problèmes de son assez récurrents de la Valley. Voire le manque de volume sonore des trois têtes d'affiche quand on se trouvait loin de la scène. D'autant plus étrange que certains groupes juste avant (comme SLAYER ou BEHEMOTH) bénéficiaient, eux, d'un son monstrueux, qu'on devait entendre à des km à la ronde...

Pour ce qui est des points positifs, je salue la qualité des décorations du site. C'était particulièrement superbe en soirée !
Je note que cette année fut la première, depuis le franchissement de pallier en 2009, à proposer trois vraies grosses têtes d'affiche. Et des têtes d'affiche qui n'ont pas déçu, en plus.
Maintenant, il me semble que le stock de vieilles légendes du classic rock / heavy metal a été épuisé. Et il serait sans doute judicieux de miser sur des têtes d'affiche plus jeunes sur les prochaines années. C'est apparemment ce que le Hellfest compte faire, tant mieux.
En tout cas, la programmation était vraiment exceptionnelle cette année, avec encore une très grande variété de styles et un choix pointu de groupes. C'est la marque de fabrique de ce festival, et il faut qu'elle perdure. Longue vie au Hellfest !


Auteur
Commentaire
akira
IP:78.230.80.17
Invité
Posté le: 14/07/2014 à 11h46 - (848)
le plus vieux morceau de maiden était fear of dark ?

le plus récent je dirais .

Stéphane
Membre enregistré
Posté le: 14/07/2014 à 12h14 - (849)
Oups ! Rectification faite, akira. Merci. ;)

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