3615 MYLIFE au HELLFEST par RAZIHELLFEST

Le Hellfest, c'est la guerre. C'est l'amour aussi. Voilà comment le mien a débuté.

Résa de train annulée, cheminots en grève, 530 bornes à faire, mais comment donc se démerder quand on s'est déjà organisé pour faire en train et qu'on a plus de moyen de transport la veille ? Ben, on en appelle à l'Amour. On se fait prêter une voiture (sans le plein, ben ouais, l'amour a aussi des limites) par sa douce et on embarque à 5 heures du mat' pour arriver à Clisson vers 10 heures, le temps de dire le bonjour à ceux qui hébergent, qui sont des amis de ceux qui ont déjà hébergé, qui connaissent eux-mêmes les gars qui t'ont déjà hébergé... Le temps de papoter aussi avec les gars qui dormiront également sur place (tu connais Vs, ouais ? tu sais qui je suis petit homme ? tout ça tout ça... pour entendre dire, boh nous tu sais on aime que Angra et Aerosmith... tout mon corps a pleuré, mon coeur aussi...). Ceci dit, ambiance hyper sympa avant même de commencer : chouette hébergement, chouettes proprios, chouettes collocs... et grosse déconne arrosée à la bière dès le lever du jour...



Première journée donc, du 24h no stop, grosse chaleur, grosse fatigue mais premières belles sensations et premières... critiques. OK, le hellcity est joli tout plein avec son ambiance années 50 et tout et tout mais merde, qu'est-ce qu'il fout "dehors", avant la fouille ?!!! Je veux dire, tu viens de passer trois plombes dans la queue et si tu veux retourner faire un tour au Market, tu dois te retaper la fouille une seconde fois ! Franchement, l'idée d'une petite ville à part est excellente. De l'avoir collée en dehors des limites du fest est une connerie sans nom. Bref, j'y ai zoné une petite heure le samedi et puis voilà tout et je peux affirmer qu'il n'y avait pas foule. J'ai quand même eu le temps de constater que les prix étaient toujours aussi élevés et qu'il est illusoire, sauf à passer tout ton fest à fouiller dans les bacs, de penser y faire une bonne affaire. Je ne comprendrai jamais ce raisonnement : les mecs préfèrent vendre 10 CD à 12 euros que 50 à 7 visiblement... Pourquoi pratiquer des prix si élevés ? Pour amortir les frais demandés par l'orga ? Sans doute. Mais qu'amortis-tu quand tu ne vends quasiment rien en trois jours (aveu de plusieurs stands de merch) ? Ce genre de festival devrait fournir aux vendeurs l'occasion de déstocker un max en pratiquant des prix attractifs car les seuls trucs à 5 euros sont de pures merdes, des fonds de fonds de catalogue... bref, tout cela est dommage et la plupart des potes interrogés n'ont pas déboursé un rond là-bas.

Sur place, il fait hyper chaud. Rien n'est prévu dans la file d'attente de sorte que l'on se tape une heure de queue sous un cagnard de dingue. Tout cela pour une fouille dont chacun a pu mesurer cette année qu'elle était pour le moins légère (je suis rentré deux jours de suite avec des bières bouteilles en verre sans aucun souci).

Le manque de points d'eau sera la critique récurrente de ces trois jours, tout comme la quasi totale absence d'abris qui seraient pourtant fort utiles en cas de soleil comme de pluie. Ce petit confort du festivalier a été largement évacué et c'est un peu regrettable.

Mais mon plus gros coup de gueule est, cette année comme l'an passé, relatif aux prix pratiqués un peu partout. Par pudeur, on ne comparera pas avec le Brutal Assaut ou le Xtreme fest par exemple mais soyons raisonnables : les prix pratiqués au Hellfest sont lamentables : 7 euros fourchette très basse pour trois frites avec un petit en-cas, jusqu'à 12 euros une tranche de viande avec trois patates pas cuites, 2,50 la Kro dégeu, 13 euros le pichet, 5 euros le tour de grande roue, un euro le gobelet en plastique... Bref, pour ma part, du foutage de gueule. Sans parler du montant du merch' Hellfest (T-shirt...). Du coup, mon conseil sera : prenez votre bouffe et vos bières et allez écouter peinard vos concerts. A ce titre, il conviendra également de multiplier les banques de jetons pour les années à venir car là encore, la queue se mesure (coquin !) en heures...

Pour en terminer avec les critiques globales : une sécurité dont je me demande encore comment se terminerait un mouvement de foule violent : vu que dans le calme il te faut environ 30 minutes à pied pour faire 100 mètres de la mainstage 2 à la Altar, je me dis qu'en cas de panique, c'est des milliers de morts qu'il faudra enjamber pour sortir... Puis, comme d'autres, je pense qu'il faut arrêter de faire jouer la Valley en même temps que la Temple : trop proches, le son de l'une a tendance à écraser le son de l'autre. Dommage.




Pour parler zique maintenant, plusieurs points. Le son a été comme chaque année globalement satisfaisant même si la Temple a accusé ce premier jour quelques défaillances (comme la Altar d'ailleurs). Mais les choses sont vite rentrées dans l'ordre.

Plus généralement, je crois que l'on a été abusés. Enfumés. Pas volontairement, mais je dirais individuellement. J'affirme haut et fort - et cela n'engage évidemment que moi - que cette affiche 2014 est moins bonne, moins forte, que celle de 2013. Si l'affiche des deux mainstage est évidemment à mettre en avant (sublime, c'est clair), le programme de la Warzone n'a jamais été aussi faible que cette saison (ce n'est que mon avis encore une fois), celui de la Temple n'a rien eu de bouleversant, loin s'en faut. Quant à la Valley, je n'y ai mis les pieds que deux fois (Subrosa et Witch Mountain, j'ai raté Clutch, Conan et Electric Wizard), le reste m'étant apparu d'un intérêt négligeable. En gros, le paquet a été mis sur les mainstage au détriment, un peu, du reste. Seule la Altar a proposé un plateau digne de ce nom.

Jour 1

Le fait d'avoir roulé longtemps, d'être passé faire des bisous aux hébergeurs, aux potes, j'ai raté Conan, juste entendu de la queue. C'est mieux que rien...

Premier assaut : KRONOS. Son correct sous la Altar pour ce premier uppercut de la journée. Un set classique mais rondement mené. Parfait pour s'échauffer. Au petit trot, c'est ensuite IMPIETY qui déboule côté Temple cette fois-ci et là, si le show fut convainquant, le son a paru de suite bien plus chaotique. La prestation des Asiatiques est montée en puissance et le son s'est nettement amélioré avec le show mais le début a été très laborieux. Ce sera un peu le fil rouge des trois jours sous cette tente... Globalement sauvage, la musique d'IMPIETY a ravi une Temple bien remplie. Belle présence scénique également. Retour sous la Altar pour assister, avant la pause, au show de BLOCKHEADS. Le grind des Français a dévasté la tente, ruiné les vertèbres des guerriers du pit et massé quelques côtes... Excellente prestation, carrée, puissante, pleine de bon groove. Gros son également.



15h : pause syndicale avec les aminches de l'équipe. Toutes les vedettes réunies en VIP pour la bière de l'amitié. Grosse chaleur donc grosse descente, c'est bien normal mon bon monsieur ! Un peu de déconne, des anecdotes (quoi, VS ça veut pas dire Versus, non, pas vrai !) et v'là qu'on en oublierait presque LOUDBLAST. De retour sous la Altar à la fin de leur show, on pourra constater que celle-ci fut pleine comme un œuf, toute acquise à la cause des Nordistes (Buriez traînera pas mal en VIP les jours suivants) et dont on a pu mesurer le beau son dont ils furent dotés.




16 h : DESTROYER 666. La guerre. Bon OK, au début, comme d'hab' sous la Temple, un son un peu pet de mouche puis une fois réglé, ben la guerre. Prestation sauvage et carrée, très violente, avec un beau charisme général. Gros public encore. La même que pour HAIL OF BULLETS qui a ravagé consciencieusement la Altar. Van Drunen est devenu un habitué des lieux, tantôt avec Asphyx, tantôt avec les x autres groupes dans lesquels il officie. Un an presque jour pour jour, il est donc revenu laminer nos esgourdes avec son gros death limite doom, doté lui aussi d'un son très puissant et efficace. Classique mais chouette !

Je jetterai un voile pudique sur IMPALED NAZARENE. J'attendais beaucoup de ce groupe que j'adore. Mais voilà, la seule chose qui est sortie des enceintes, ce fut un gros bourdonnement, une sorte de réacteur d'avion au décollage durant 50 minutes donc. Même les titres que je connais bien m'ont paru... méconnaissables ! Concert merdique, inutile, gâché. Je me suis cassé assez vite, la mine déçue, les bras ballants, la queue entre les jambes.

Sur les bons conseils des potos, j'ai filé voir SEPULTURA. J'ai lâché le groupe il y a 20 ans, après "Chaos AD". Leur musique ne m'intéresse plus depuis longtemps. Le concert fut sublime. Énorme prestation, gros son, grosse ambiance. Chanteur (un vrai, pas Max...) charismatique et puissant, Kisser au top, joli batteur, morceaux carrés, son puissant, tout était réuni pour une belle heure de concert. A conseiller, même à ceux qui ont quitté le groupe il y a belle lurette. Une grosse expérience.

Puis IRON MAIDEN. Cela se passe de commentaires, j'ai déjà tout dit dans mon report journée. Ils sont vieux mais ça ne se voit pas. Ils restent au top du metal, du heavy, les vieux titres passent comme papa dans maman, tout s'enchaîne sans temps mort, c'est fluide, ça joue, c'est véloce, c'est dynamique, c'est entraînant, ça groove... Puis il y avait un monde fou. Un truc de dingue. Je dirais plus de 50 000 personnes. Et je suis peut-être loin...



Fin de journée avec WATAIN. Je n'aime pas ce groupe, ses albums me font autant d'effet que Loana et leur noirceur me semble aussi cristalline que de l'eau de montagne. Là encore, le concert - sans me transporter non plus - m'a fait changer d'avis. Certains morceaux passent bien et le charisme du singer comme le "cadre" global de la prestation (tridents enflammés...) jouent un rôle important. Belle prestation en tout cas. Idem pour SLAYER, fidèle au poste, qui a laminé la Mainstage devant un public de dingues acquis à sa cause. Comme un bon vieux con, je préfère là encore les vieux titres (comme pour Maiden) mais tout le concert fut une réussite, jusqu'à la dédicace au regretté Jeff sur "Angel of Death" pour clore le show. Puissant et carré.

ENSLAVED a piqué ma curiosité. Mais sa prestation molle de la bite m'a vite éteint. Comme un bon vieux con, je préfère "Frost" à tout le reste. Ça tombe bien, ils ne jouent plus les albums des débuts... Leur black prog' post-prout m'ennuie beaucoup sur album. Ben sur scène, c'est chiant tout pareil. Seul le joli jeu de lights sauve la mise d'un concert finalement pas fantastique.

SEPTICFLESH clôt le bal avec une prestation classique mais sympa, bien carrée elle aussi, plutôt brutale mais globalement réussie.

Jour 2

Il semble que le soleil chauffe plus fort... C'est parti pour une grosse, grosse journée sous la Altar qui prodiguera son ombre bienfaisante à une grande partie des amateurs de brutalité. Car en ce 21 juin, c'est la fête du death-metal avec un plateau haut de gamme. Ça tombe bien : comme je le disais, il n'y a rien de très excitant ni sur la Warzone, ni sur la Valley ce jour. Pas grand chose non plus sur les deux Mainstage et sous la Temple... Un samedi placé quasi exclusivement sous le signe du death donc.

J'ai raté MERCYLESS pour des raisons extérieures à ma volonté : retard réveil, retard voiture, potes bourrés/fatigués, mauvais karma... merde quoi. Mais j'ai capté TEMPLE OF BAAL pour une mise en jambe musclée. Leur black racé et puissant m'a bien décalqué pour commencer la journée.



Au rang des merveilles d'abord (il y en a beaucoup) : SUPURATION et son concert magnifique. L'un des plus sympas du Hellfest. Doté d'un son clair et puissant, le groupe a enchanté un public nombreux avec ses airs tirés pour la plupart de "The Cube". Nostalgie, quand tu nous tiens... Prestation très technique, très carrée, super en place, bourrée de feeling, un régal... Et à noter aussi un chant très juste dans toutes les tonalités de voix. Idem pour INCANTATION et GORGUTS. Du classique pour l'un, mais très bien exécuté et très puissant, du technique et du groove pour l'autre. Deux grands noms du death qui ont largement fait honneur à leur tribu ! BRUTAL TRUTH n'a pas, étrangement, fait carton plein sous la Altar alors qu'il s'agissait sans doute de l'une des dernières possibilités de les voir en live. Les absents ont eu tort. Ceux qui ont mis les pieds dans le pit aussi. Il y a eu de grands blessés : qui un œil noir, qui a perdu ses jambes, ses dents ou son nez... bref, show über intense, avec un Kevin Sharp en feu, des compos ultra brutales enfilées comme des perles et une énergie très communicative. Puis le ch'ti morceau de deux secondes pour clôturer le tout. Grind them all ! NILE et CARCASS achèvent une journée merveilleuse en distillant son death technique et brutal pour l'un avec une facilité déconcertante (et en allant puiser jusque dans les vieux albums) appuyé d'un son cristallin pour la Altar, l'autre en comblant un public de dingue sous une Altar remplie ras la gueule jusque dehors, de son death (pré)historique reconnaissable entre mille, là encore appuyé d'un son parfait. Deux prestations très puissantes, super carrées, à l'exécution parfaite. Grosse communion avec le public également.




Au rang des merveilles, on notera également le show de TSJUDER dont le black brutal a ravi les nombreux fans massés sous la Temple. Le show fut là encore très intense, le son puissant et la présence scénique des bonhommes en a laissé plus d'un sur le cul. GORGOROTH a semblé avoir un tout petit kiki après ça... Idem pour les nanas de SUBROSA sous la Valley. Sans doute pour moi, l'un des quatre meilleurs concerts des trois jours. Leur doom/sludge à violons électriques est fabuleux sur album. Il prend une dimension absolument magique sur scène. Le public très nombreux ne s'y est pas trompé, le groupe récoltant moult applaudissements. Leurs longs morceaux, qui alternent passages planants/lourdeur excessive ont fait merveille, grâce aussi à un son de dingue. Merci encore les filles.

Au rang des déceptions, WITCH MOUNTAIN sous la Valley a délivré un show sympa mais après SUBROSA (oui, après dans le running order...), leur zique a paru bien fade. Le chant de la donzelle est relativement cool mais sur la durée, il a tendance à saouler. Mais le pire fut sans conteste SHINING. Dire que j'attendais vraiment leur show est un euphémisme. Déception 2, le retour. Leur prestation fut nullissime. Je passe sur les morceaux mal exécutés, l'absence quasi totale de feeling, le rendu sonore merdique. Je m'attarde deux secondes sur la prestation ridicule de Kvarforth : pas de voix, surexcitation suspecte, mauvaise humeur apparente... Bref, le bonhomme tenait une petite forme. Les infos ne sont pas toutes venues à moi mais d'après ce que j'ai pu pêcher çà et là, le gars en tenait une bonne avant le concert, n'était déjà pas dans d'excellentes dispositions psychologiques avant d'entrer en scène puis a continué à picoler sur scène sa boutanche de sky... Bref, un concert et un type qui font pitié.

Entre-temps, les aminches et moi-même avons vendu notre âme au diable en affichant fièrement, sur nos corps d'athlètes, notre support au Fall of summer. Bah, ça nous a permis aussi de boire un coup !

Jour 3

La mâtinée semblait annoncer de la pluie. Quelques gouttes plus tard... le soleil est finalement sorti et on a crevé dans une étuve de dingue toute la journée.

Belle journée sous la ALTAR pour ce dernier jour encore. OBLITERATION, que je connaissais mal, m'a ravi par son death carré et super puissant. Très belle prestation devant un public encore timide. Idem pour ULCERATE dont la prestation sans faille a fait monter la température d'un cran. Entre-temps, j'ai pu déguster sous la Temple deux groupes que j'adore mais qui n'ont attiré qu'un public d'inités (ou alors les gens étaient raides au bout de trois jours de fest et de chaleur intense) : THE RUINS OF BEVERAST d'abord, qui a délivré un show mystique, très rituel avec un son parfait et des compos de grande classe. Très beau concert, j'ai adoré. Le groupe divise sur disque, idem en concert et pourtant, leur originalité et la classe de leurs compos méritent que l'on s'y attarde. Puis DORDEDUH qui, également, a livré un superbe show, encore plus mystique, avec tout plein d'instruments chelous dedans, mais toujours très carré et surtout gorgé de feeling. Des Roumains qui renvoient d'autres Roumains dans les cordes. Et ils sont où, et ils sont où les Negura Bunget la la la la, la la la la la... HERETIC, qui remplace URFAUST, a apporté sa petite touche rock à papa, sympa mais sans plus.

Rayon nostalgie, il faut souligner les deux prestations haut de gamme de REPULSION et d'UNLEASHED. Grosse affluence, méritée, pour deux prestations placées sous le signe de la brutalité, des hymnes et aussi, surtout pour le second nommé, du groove. Gros son pour les deux. DEATH METAL VICTORY !

Puis, pour finir, quatre merveilles. D'abord, MISFITS pour ma seule apparition sur la Warzone. J'ai adoré. Une bombe ce groupe en concert. Dynamisme ultra communicatif, compos taillées pour claquer ta gueule, absence presque totale de temps mort, un bassiste ultra charismatique et un groupe qui tourne au Super. Énorme baffe. J'ai raté PARADISE LOST, ouais, c'est vrai. Mais mythe contre mythe, je ne regrette pas ! Ensuite OPETH dont le death très très prog' est passé comme une lettre à la Poste en toute fin de soirée. Même si là encore j'ai lâché le groupe depuis quelques années, les morceaux prennent en live une dimension absolument magique. Un grand show sous une Altar bondée.

Mais, mais, mais surtout BLACK SABBATH. Ahhhhhhh. Lovely. Deux heures de régalade. Super son, clair et puissant, de grands titres (Black Sabbath qui colle des frissons), une interprétation hors normes de nos papys, la nostalgie, la sensation d'écouter la base de la base du doom, la quintessence du heavy, tout ça, tout ça, bien allongé dans l'herbe, en matant le grand écran (ouais, parce que pour être dans le pit, je pense qu'il fallait arriver dès le 15 juin). Concert fantastique qui est passé très vite. Juste Papy Ozzy est quand même à deux doigts de sucrer grave les fraises. Ses petits déplacements sur scène nous ont fracassé de rires avec les potes. Bon, c'est vrai aussi que 50 ans à abuser des bonnes choses, ça laisse des traces. Le fait qu'il soit en vie est en soi un petit miracle... Coucou, coucou :)



Et EMPEROR. J'ai fait le déplacement, entre autres, presque pour eux. J'ai adoré. Entendre "In the Nighside Eclipse" en entier fut un pied monumental. Décrire ce concert n'a aucun sens : écoutez-le sur You Tube via Arte concerts. Le son est celui qui vous allez entendre sur votre ordi, soit excellent. Vous allez pleurer. Où l'on mesure, au fur et à mesure du concert, ce que ce groupe a apporté à la scène metal en général et à la scène black en particulier. Une pure tuerie.

Et puis voilà, le temps de se faire des bisous, de se dire à l'an prochain, de se souhaiter bonne route et de récupérer un chouia avant de reprendre la route le lendemain, et hop ! me voici dans le jardin de mes hébergeurs pour un dernier shot !

A très vite les zouzous pour d'autres aventures !