- SONISPHERE 2013 par GARDIAN666 - 3041 lectures
les 08 et 09 juin 2013, au Snowhall Park d'Amnéville.







Ah Sonisphere, que j'ai pu haïr ton nom, toi le vilain festival qui ne pense qu'aux frics et prend les festivaliers pour des vaches à lait. Oups, bon, Il y' a peut être une once de vérité dans ses propos crus, mais je ne suis pas là pour cracher bêtement sur un festoch, surtout quand celui-ci a finalement proposé une édition 2013 ma foi, d'excellente facture, et ce à plusieurs niveaux.

Alors oui, tout n'a pas été parfait, comme par exemple le camping, un peu moyen pour ce qui est du « confort », mais bon pour 3 nuits, si on veut vraiment un peu de luxe, soit on se paie l'hôtel ou plus simple, on ne vient pas ! Et si le site du festival en lui-même (un parking) n'est pas forcément le meilleur endroit pour y passer des heures, force est de constater que ce qui nous a été servi pendant 2 jours avait de quoi nous faire oublier ses quelques désagréments.

Jour 1 :

Si l'accès presse ressemblait au parcours du combattant pour votre serviteur, m'empêchant de voir ne serait-ce qu'une seconde de Headcharger, mais bon ces problèmes ne regardent que moi, ce n'est pas sans ressentir une certaine libération que je foule le bitume du Soni aux alentours de 13h30, alors que les marseillais de Dagoba balancent les premières notes de la petite demi-heure accordée au groupe. Précision inévitable, je n'aime pas la musique du groupe. Cela étant dit, j'ai porté un regard assez neutre, et vraiment de spectateur sur la prestation du groupe. Qu'en est-il ressorti ? Un son moyen, la batterie de Franky Costanza couvrant trop le champ auditif (surtout la double grosse caisse). Les parties de guitare ne me touchent pas particulièrement, à contrario de l'énergie déployée par les 4 gaillards, qui ont une image impeccable sur scène. Le sieur Shawter est un frontman doué, bien que ses différentes intonations vocales ne soient pas vraiment de mon goût.

Malgré un son moyen, le public entre dans la danse et se dépense déjà, bien évidemment surtout les premiers rangs, décidés à « foutre le bordel », dans le bon sens du terme. Pour ce qui est des titres joués, je ne préfère pas trop me prononcer, vous trouverez leur set-list (complète ?) sur setlist.fm. Changement radicale d'ambiance et de style, aux alentours des 14h10, alors que le soleil s'invite définitivement à la fiesta, ce sont les suédoises de Crucified Barbara qui viennent délivrer leur hard rock classique, mais bien souvent de bonne facture.

Ayant énormément apprécié leur petit dernier, « The Midnight Chase », ce n'est pas sans impatience que j'attends la montée sur scène de Mia Coldheart et ses comparses. Bonne nouvelle pour ma part, le set comprenant 8 titres, est composé à 50% de titres de leur dernier opus, à commencer par le tonitruant « The Crucifier », le tonique « Everything We Need » et autres tubesques « Shut your Mouth », « Rock me Like a Devil ». Le final « Sex Action » et les petits sourires espiègles lancés par les musiciennes font toujours bel effet. Si prestance scénique et interprétation sont appréciables, difficile d'en dire autant avec le son, d'une part pas toujours bien équilibré (une guitare plus en retrait par moment, le chant parfois inaudible, etc.), et surtout servi par des larsens à gogo. Au bas mot, une bonne vingtaine, si ce n'est plus. A voir les regards noirs jetés par Mia vers les côtés de la scène, on peut comprendre que le groupe soit ressorti de ce concert un peu déçu. Moi aussi, pour tout dire, mais certainement pas à cause du groupe. Un bon concert, qui aurait dû être excellent...



Les australiens de Karnivool investissent quelques minutes plus tard la scène Saturn, non sans un peu de trac, puisque c'est probablement le groupe le plus soft et le moins « metal » de l'affiche du Sonisphère. Pourtant, ce groupe n'est pas le premier venu, et commence à avoir pas mal d'années d'existence. Si la patte de Tool est non-négligeable sur la musique du groupe, Karnivool se démarque quand même de son inspiration première. Pour tout avouer, j'ai suivi de (très) loin le concert de ce groupe, dont je n'ai plus vraiment de souvenir. Désolé pour ceux qui aiment. Alors que le beau temps est plus que jamais de la partie, les polonais presque autant décriés qu'aimés, j'ai nommé bien évidemment Behemoth, viennent délivrer un peu de noirceur (?) sur nos petites âmes de festivaliers. Sur une grande partie du concert, les 4 comparses restent encapuchonnés et présentent un léger maquillage. Nergal nous sort les mêmes répliques depuis son après-leucémie, et surtout balance un set sans aucune surprise. Si ce n'est l'absence de « Slaves Shall Serve », et au final seulement 7 titres en 40 minutes. Un set assez mou, duquel on retiendra que Inferno ne se remplace pas si facilement derrière son kit (le bonhomme s'est fait opérer récemment de l'appendicite). Le jeune Krimh (ex-Decapitated) qui avait en effet en charge les parties de batterie, semblaient parfois à la peine, surtout pour les parties de blasts-beats. Pour le reste, Orion est toujours aussi monstrueux et sa basse paraît ridicule à ses côtés ; Ah, dernier point, taper des mains sur du Behemoth, ça le fait clairement pas.

A peine « Chants for Eschaton 2000 » terminé, je me dirige à grands pas de l'autre côté du site pour attendre la venue des suédois de Sabaton, qui officient eux dans un registre beaucoup moins noir que les 'brutasses' polonaises. Ce n'est pas sans curiosité que j'attendais la réaction du public face à un groupe au succès croissant un peu partout en Europe, qui semble avoir une bonne base en France, mais incomparable avec celle allemande par exemple. Si la diffusion sur bande de « Final Countdown » fait timidement réagir la foule, les premières notes de « Ghost Division » font vite secouer les metalheads. Et que dire de « Gott Mit Uns » qui voit des centaines de metalleux sauter à l'unisson pour la plus grande joie de Joakim Broden. Ce dernier est extrêmement heureux et ému d'une telle réaction (probablement la plus grande foule qu'il ait pu avoir en France), et nous glisse, non sans être un peu énervé (quelques « merde » fusent) pourquoi le groupe n'a pas de backdrop ou décors. Un petit problème de logistique puisque l'avion transportant le matériel scénique du groupe n'est pas arrivé à temps...

Qu'importe, l'essentiel reste les musiciens, qui sont eux bien dans leur concert, emmené comme il se doit par un Joakim débordant d'énergie, n'étant pas sans rappeler un Bruce Dickinson, à courir, sauter partout, à s'amuser avec les cameraman, etc. Un petit hommage est rendu au batteur actuel du groupe, un certain Snowy Shaw, bonhomme qui n'est plus à présenter, et qui connaît par ailleurs quelques galères derrière son kit, puisqu'il semblerait que tout son matos ne soit pas arrivé au moment voulu (cf. le problème d'avion). La playlist est surtout partagée entre le petit dernier « Carolus Rex » et « The Art of War », dont le titre du même nom, fait un joli carton. Sabaton retourne aussi le Sonisphère avec son final « Primo Victoria »/« Metal Crüe » repris en chœurs, par un public totalement acquis à ces guerriers suédois.

Petite pause ensuite pour ma part, puisque Bring me the Horizon enchaîne sur la grande scène. N'ayant pas d'affinité pour ce groupe et le besoin de faire un petit break, j'attends patiemment la venue d'autres suédois, qui sont aussi bouillants pour en découdre...en l'occurrence les fiers vikings d'Amon Amarth, en passe de sortir « Deceiver of the Gods », leur 9ème galette. Le titre de l'album est d'ailleurs joué en ce début de soirée, et sans être renversant, ne fait pas tâche au milieu du set. D'ailleurs, un backdrop représentant en gros la pochette de ce nouvel album est dévoilé juste avant que ne soit balancé le dit morceau. A noter aussi que la scène porte en son milieu, la proue d'un drakkar, donnant un peu plus de classe à la scène. Pour revenir au concert dans son ensemble, certes la formule Amon Amarth est maintenant archi connue et on ne peut pas dire que le groupe change d'un iota ce qu'il fait, mais ça ne me dérange pas, il y' a une efficacité que je ne remets pour l'instant pas en question.

Si le son est approximatif sur l'introductif « War of the Gods » (pas non plus le titre ultime de A.A en même temps), il s'améliore rapidement pour que les leads de guitares atteignent convenablement nos tympans entre les growls du sieur Hegg et les martèlement incessants de Andersson. Le tubesque « Pursuit of Vikings » fait headbanguer les plus téméraires, avant que « Destroyer of the Universe » finisse de nous piétiner. Le set est puissant, parfois mélodieux, mais surtout servi par une putain de maîtrise des instruments. Carré de chez carré les vikings. Le titre le plus ancien joué durant ces 45 minutes est le classique incontournable, ce « Death in Fire » impitoyable, qui se voit suivi pour clore le set par une doublette de « Twilight of the Thundergod », opus que j'affectionne particulièrement : le titre éponyme et ce « Gardians of Asguaard », au riffing entêtant et gentillet, mais ô combien efficace. Et puis ce refrain dedieu, ok il est ultra basique, toutefois repris par des milliers de personnes, ça vous fait un petit effet dans le slibard.



On tourne la tête, on essaie de pas écraser trop de panards, pour se placer à peu près correctement pour une légende...Motörhead. Honnêtement, il n' y a pas des tonnes de chose à dire sur le concert du trio anglais, Lemmy est fidèle à lui-même, Mikkey a toujours la fougue et Phil Campbell, solide exécutant au sein du groupe depuis maintenant 30 ans, épaule avec vista le maître. Set-list archi classique, un peu molle en son milieu, et une interprétation pas top de « Metropolis », histoire d'un peu pinailler. Pour le reste, viva rock'n'roll, malgré encore à 19h un soleil de plomb en pleine tête et une foule conséquente sur le site, venu admirer Lemmy et sa bande. Un petit point sur le son, correct et pas trop fort, histoire d'éviter un set qui aurait pu tourner à l'ennui.

Nouvelle pause ensuite pour moi, j'ai dû voir quelques miettes de In Flames donc je n'en parlerais pas, pour ainsi ne pas dire de conneries ou parler de ce que n'ai pas vu (certains y arrivent, si si !). Donc la soirée commence à être bien entamée, et voilà que le devant de la scène Apollo est bondé pour venir se prendre 1h15 de Slayer. Enfin, un demi-Slayer. Sur scène, c'est pas la folie, assurément. Kerry est dans son petit coin, à headbanguer comme un attardé (mais au moins il est à fond dans son jeu), Gary Holt fait le job, sauf qu'il est avant tout membre d'Exodus, donc plus là par défaut. Araya ne bouge plus (ce qui n'est pas tout à fait nouveau, puisqu'il souffre de récurrents problèmes de dos), et bizarrement, très peu de plans de Paul Bostaph sont diffusés sur les écrans géants, je n'ai en fait pas souvenir d'avoir vu son visage projeté. Ce n'est pas là l'essentiel, mais ça m'a fait tiquer.

Le son est très bon, Araya en bonne forme vocale, le public chaud mais pas bouillant, bref tout les voyants sont (presque) au vert pour l'occasion. Si la première moitié de la set-list est constituée en partie par des titres récents (disons post-1990), notamment un « Stain of Mind » bien senti, la 2ème partie est plus classique et toujours aussi diablement efficace. Avec en prime une doublette « Chemical Warfare »/« The Antichrist » oldschool et pas vilaine du tout. Et dire que le groupe a joué avant ou après cette date (quand il avait un temps de jeu plus conséquent), des « At Dawn they Sleep » et autre « Hell Awaits »...La fin de set ici au Sonisphere est très classique, vite expédié, avec pour le final « South of Heaven », « Angel of Death », un sympathique backdrop reprenant le logo Heineken, détourné pour pouvoir rendre hommage à Jeff Hanneman. Action sobre et assez chouette, mais fallait vraiment pas en faire plus on dirait. Un ou deux petits mots d'Araya (ou même de King) n'auraient pas été de trop pour le coup. Le minimum a été fait ; cependant on ressort de ce concert de Slayer avec un sentiment positif. Certes, ce n'est plus le « vrai » Slayer, mais ils ont une telle peltée de classiques, que nos esgourdes sont remplies après les 15 titres balancés. Puis « Seasons in the Abyss » reste un titre absolument fantastique, au même titre que « Dead Skin Mask », dont on ne peut « rêver » mieux lorsqu'il s'agit de nous parler du gentil Ed Gein.





La nuit commence doucement mais sûrement à tomber sur Amnéville et restent les co-têtes d'affiches du soir, 2 groupes pour qui je n'ai aucune affection, mais que je voulais vivre comme une expérience live. Korn, réuni avec son guitariste Brian 'Head' Welch, ne tarde en effet pas à monter sur les planches une fois le show de Slayer fini. Connaissant très très mal le groupe, bah j'en aurais pratiquement rien à dire, je n'aime pas ce que fait le groupe, mais il faut reconnaître que Jonathan Davis est un frontman en or, pour lequel je lui préfère son charisme à ses parties vocales qui ne sont pas du tout ma tasse. Musicalement, pas d'accroche non plus au style pratiqué, et ce ne sont pas les passages sensiblement dubstep qui me feront changer d'avis. Un groupe toutefois clairement taillé pour la scène, ayant aujourd'hui acquis un statut « culte » qu'on le veuille ou non. Pas un moment insupportable, juste un groupe qui ne me plaît pas.

Et que dire de Limp Bizkit, ensuite, que j'horripile à la base encore davantage. Pour autant, la connerie aurait été de ne pas voir ne serait-ce qu'un bout du concert. Pour ma part, je suis resté durant l'heure et quart allouée ; en suis-je ressorti fan du groupe ? Pas vraiment. Ce groupe est un peu une curiosité pour moi. Fred Durst a un flow correct mais pas ultime et sa voix perd bien de son efficacité en live par rapport au studio (plus aiguë et moins accrocheuse). Contrairement à Wes Borland, qui est vraiment l'homme qui m' a régalé ce soir-là. Il a un jeu assez formidable en fait, sans lui, je serais parti bien plus tôt. Alors, oui avec le biscuit mou, on jumpe à tout va, mais bon sang les morceaux se ressemblent tous. Encore une fois, seules les parties de guitares plus inspirées tirent d'un point de vue musical le groupe vers le haut. Le reste me laisse de marbre, ok il y' avait de quoi se remuer et « kiffer » le moment, mais durant 15 minutes, pas un set complet. Ça devient lourdingue à force. Qu'est ce qui m'a fait rester jusqu'au bout alors ? Et bien j'attendais peut-être le truc vraiment énorme, le passage qui te retourne comme une crêpe ; il y' a bien eu le final « Rollin' (Air Raid Vehicle) », ou d'autres tubes du style « My Generation », « My Way », etc. En fait, comme pour Korn, ce n'est pas une musique qui me parle, qui me fait vibrer. Je reconnais que le groupe a sa patte aussi, mais elle a très peu d'effet auprès de mon appareil auditif. Pour en finir sur le sieur Durst, outre une allure légèrement barrée (la grosse barbe, les gants digne d'un gardien de foot, la tenue survêt, avec un haut aux couleurs de Suicidal Tendencies, une casquette de travers, etc.), c'est le personnage en lui-même qui est bien farfelue, de par ses multiples interventions le voyant placer des « yes ? »/« no ? », « hello ? »/« goodbye ? », dès plus incongrues à plusieurs reprises. Il va même jusqu'à entamer la Marseillaise et laisser le public finir notre bel hymne...

Voilà, c'en est fini de cette première journée, qui a vu le déroulement de quelques très bons concerts. Un peu de repos, sous une pluie orageuse continue, et quelques heures plus tard, nous serons de retour sur le site du festival...

Jour 2 :

Les hostilités reprennent sur les coup des 13h, alors que le temps s'est calmé, alternant entre passages nuageux et timides percées du soleil. Les 2 premiers groupes à ouvrir chacun une des scènes ne sont pas vraiment ce que j'attends le plus de voir ; il y' a d'abord Voodoo Six, groupe de hard anglais chapeauté par Mr. Steve Harris en personne. C'est pas désagréable en fond sonore, mais loin d'être transcendant musicalement. Après, le groupe a la chance de jouer sur des tas de scènes immenses, tant mieux pour eux, mais c'est pas parce que Steve aime Voodoo Six que on va forcément aimer aussi, faut pas déconner. Pour boire l'apéro ok, de là à prendre son pied, non pas encore.

Le groupe suivant, Hacktivist, a à mon avis, laissé une image encore moins impérissable que les anglais d'avant. Car oui, Hacktivist est aussi originaire du pays outre-Manche, et pratique ce qui nous est présenté comme du djent, ou bien un croisement entre un Meshuggah et Public Enemy. Sur scène, ce sont 2 « chanteurs », un qui s'occupe des parties rappées et présente un flow pas vilain, et un autre dont la présence est largement plus discutable, le gus plaçant quelques gueulantes laides, pour renforcer l'impact de la musique du groupe. Parce que cette même musique n'étant pas très agressive, il faut bien compenser avec des vocaux parfois un peu 'méchants', histoire d'avoir un semblant de puissance. Une musique très répétitive, centrée sur des mid. tempo et gros moshparts, un son bien évidemment grave, quelques lignes plus mélodiques pour apporter un semblant d'ambiance, rien chez Hacktivist ne sort du lot. Un concert qui n'aura pas vraiment marqué les esprits, aussi vite oublié que vu.

Les choses sérieuses commencent aux alentours de 14h10, avec la venue attendue de Ghost, le « mystérieux » groupe suédois qui n'est plus à présenter à présent. L'ambiance monte clairement d'un cran lorsque retentit le titre lugubre et dérangeant de Jocelyn Pook, « Masked Ball » ayant servi pour la BO du film Eyes Wide Shut. L'arrivée progressive des nameless ghouls fait son effet, de même que les paroles déclamées en latin, annonçant le début éminent du concert. Un concert de 40 minutes passé bien vite, et une set-list piochant à part égal dans les 2 opus du groupe, « Opus Eponymous » et « Infestissumam ». Papa Emeritus dirige la cérémonie et si sa voix est légèrement moins prenante que sur album (ici il n'y a pas d'effets sur sa voix), et plus mélodique, elle nous fait chanter à tue-tête les « Per Aspera Ad Inferni », « Ritual », « Monstrance Clock », superbe en conclusion et surtout « Year Zero », déjà appelé à devenir un des grands temps forts de chaque set des masqués. Quelques paroles en français, un son très bon, qui rend les morceaux plus heavy (surtout les guitares en fait qui ont plus d'impact que sur les versions studio), et malgré un concert en plein après-midi, on en ressort conquis et avec la banane. Alors dans la pénombre et avec un temps de jeu plus conséquent, le diable seul sait ce qu'ils pourraient nous faire !



Pas de répit, le temps de faire un tour complet dans l'autre sens, une masse humaine attend impatiemment la venue de mastodontes, enfin un Mastodon déjà. Le quatuor américain arbore fièrement en fond de scène la pochette de son dernier bébé, « The Hunter », bien défendu durant la petite quarantaine de minutes allouées au groupe. « Black Tongue » en effet sert à lancer les hostilités, et rapidement malheureusement on se rend compte que le son est mauvais, mais vraiment mauvais. Trop de basses, des guitares étouffées, et comme ils sont 3 à échanger les parties vocales, le traitement du chant est inégal. Le comble, c'est que finalement c'est le batteur, Brann Dailor, qui a droit au meilleur son. Au contraire de Brent Hinds dont les envolées écorchées et violentes ont du mal à trouver grâce à mes oreilles...Un son plutôt affreux, et un set qui devient vite pénible à suivre. A la limite, l'interprétation de « Crack the Skye » (sans Scott Kelly) vaut le coup, pour son échange à 2 voix. Le reste, on pourrait croire que Mastodon c'est du heavy/sludge bourrin, sans subtilité, joué par des lourdauds. Et ça fait un peu chier de dire ça, MA déception du week-end.

Je dois bien avouer qu'après ce désenchantement, je n'ai pas trop suivi les 3 groupes programmés par la suite. Aussi et surtout parce qu'ils ne m'intéressaient pas vraiment. Il y' a d'abord eu Dragonforce, qui semble un peu moins insupportable et kitsch que par le passé. A écouter en fond sonore, mais leur speed -parfois mélodique quand même- ne trouve pas mes oreilles comme preneuses, et ce malgré un nouveau chanteur depuis 2011. Je passe aussi rapidement sur le show de Stone Sour, pas non plus un groupe qui me parle. Cependant, Corey Taylor remerciera à plusieurs reprises à grand renfort de « Fuck Yeah » un public qui lui mange dans la main. Tant mieux pour le groupe. Enfin, le dernier show ayant pas trop d'intérêt pour ma part, fût celui d'Epica. Les hollandais emmenés par une Simone Simons enceinte, mais toujours aussi charmante et bonne dans ses vocalises, donnent un show de metal sympho sympa, mais je n'arrive pas non plus à apprécier ce groupe. Donc rien à ajouter de particulier, next...

Les choses vraiment sérieuses reviennent et le site commence à être bien bondé pour la venue de Megadeth. Très honnêtement en comparaison avec le concert donné en tête d'affiche du vendredi au Hellfest l'année dernière, Mustaine et sa bande nous délivrent un bien meilleur concert, d'une part parce que le son est pas loin d'être excellent (là où j'étais placé, c'est à dire en face de Mr. Ellefson au sein d'une des 2 premières fosses) et d'autre part, parce que l'heure de set est passé à une vitesse phénoménale. 11 titres joués sans presque aucun temps mort, seul peut être l'enchaînement « Kingmaker » et « Supercollider » qui vient défendre la 14ème production du groupe, paraît en deçà par rapport au reste du set. Pour ce qui est du reste justement, « Trust » en intro, marche du tonnerre (malgré un son un poil capricieux), « Hangar 18 » 'écœure' toujours autant sur sa 2ème partie (ces solis totalement incroyables, et comme le son est bon, le régal devient total). L'album « Countdown to Extinction » est le plus représenté, avec bien sûr les indéboulonnables « Symphony of Destruction » et « Sweating Bullets » (sur lequel Mustaine excelle vocalement), et plus rare, le titre de l'album, un petit bijou musical (cette ligne de basse !). Ne manquait que « Ashes in Your Mouth », et puis « Skin o' my Teeth » et puis aussi des extraits de « So Far, so Good...so What ! » tiens. Oui, j'adore Megadeth, il aurait dû jouer 2h en fait ! Plus sérieusement, la petite nouveauté par rapport au concert du Hell', c'est l'utilisation de 3 écrans, un plus gros derrière la batterie et deux placés de chaque côté du kit à Drower. Pas mal de séquences vidéos sont diffusées durant le concert, à caractère plus ou moins politique, bref Mustaine nous met sous le nez clairement ses idées et opinions. Perso, je m'en fous un peu, l'intérêt principal reste le concert et comme en plus le grand rouquin était bien en voix et pas trop à la peine, je mets d'office ce concert de Megadeth dans le top 3 du week-end. Avis personnel of course.



Le groupe que tout le monde veut voir va monter sur scène dans 1h10, et en bon fanboy que je suis, j'essaie d'office de grappiller quelques rangs vers l'avant après le show de Megadave, histoire d'être le mieux placé possible. Donc vu le monde qu'il y' a, impossible de jeter un œil sur le concert de Children of Bodom. Comme ce groupe ne m'intéresse pas vraiment, j'écoute d'une oreille distraite leur set. Je noterais juste que Alexi Laiho est toujours autant friand du mot « fuck » et de ses multiples dérivés, lorsqu'il intervient entre les morceaux.



Passons, parce que la pression monte et on commence à être bien serré, attendant impatiemment la venue de la Vierge de Fer. Quelques morceaux sont diffusés à petit volume, parmi lesquels « Devil's Child » de Judas Priest, mais c'est lorsque que « Doctor, Doctor » de UFO retentit que les premières clameurs se font entendre. Si l'ambiance monte petit à petit, elle n'est pas énorme pour l'introduction du concert. Après une séquence vidéos au pays des glaces et lacs gelées, avec en fond sonore une musique symphonique et épique, les premiers couplets de « Moonchild » sont entamés sur bande sonore. Cette fois, on y est pour de bon, les structures scéniques commencent à se mouvoir et à descendre, et le premier à se glisser sur scène est le sieur McBrain, que l'on ne verra plus du set, caché derrière son imposante batterie. De manière synchro, les premières explosions et pétards retentissent et lancent les hostilités, avec les arrivées tranquilles des 5 autres musiciens. Dickinson ne galère pas trop dans ses envolées vocales, et se dépense toujours autant. Entre ces allers-retours incessants d'un côté à l'autre de la scène, les sauts par dessus et/ou sur ces retours, ou bien lorsqu'il harangue le public, le plus jeune membre de l'équipe ne chôme pas. Bien évidemment, il s'éclipse sur la majorité des breaks instrumentaux, et revient parfois limite à la bourre. Ce soir, pas trop d'erreurs, si ce n'est un « Wasted Years » qui voit Adrian Smith un peu perdre la progression du titre, mais bon vu les sourires échangés avec Harris et Dickinson, rien de bien grave.

Reprenant à quelques titres près quand même, la set-list jouée lors du « Seventh Tour of a Seventh Tour » de 1988, Maiden propose un joli show, avec un backdrop géant qui change à chaque titre, pas mal de pyrotechnies (en particulier sur « The Number of the Beast », « Seventh Son of a Seventh Son ») et bien sûr de multiples hymnes à reprendre en chœur. Si les 20 premières minutes, les premiers rangs sont presque irrespirables, nous sommes très serrés, l'étau se desserre progressivement, mais l'ambiance reste chaude. On chante faux mais on chante quand même, on lève le poing et on se met à sauter à plusieurs reprises, pour tout donner encore et encore. Que ce soit sur « Fear of the Dark », sur un « Phantom of the Opera » magique, LE temps fort du concert, ou encore sur le rappel qui s'ouvre via un « Aces High » toujours aussi imparable. Des titres comme « The Trooper » ou « Iron Maiden » que le groupe lui-même ne doit plus trop supporter de jouer sont vite expédiés, au contraire de la pièce épique du show, ce « Seventh Son of a Seventh Son », allongé de 2 bonnes minutes. On se demande pourquoi pour un show anniversaire pré-1990, des titres comme « Fear of the Dark » et « Afraid to Shoot Strangers » sont joués, encore que pour ce dernier, l'interprétation est tellement bonne qu'on leur en veut pas trop. D'ailleurs Bruce a introduit ce titre par un petit speech dans un français correct, évoquant l'engagement militaire français et britannique au Mali et en Afghanistan.



Pour le reste du show, « Can I Play With Madness ? » reste un des temps faibles du show, au contraire des « The Prisoner », « The Evil That Men Do », « The Clairvoyant » et autre « Run to the Hills ». Après 1h40 de concert, voilà que retentit le dernier titre du soir, un « Running Free » vieux de bientôt 35 ans, qui voit Dickinson nous présenter ses compagnons (comme si on les connaissaient pas) et nous demander une dernière fois une bonne grosse participation vocale. On ressort du concert sur les rotules, en sueur, avec un air un peu hagard. Du coup, le concert de Airbourne, dernier de ce Sonisphere, sans paraître fade, revêt moins d'intérêt. Pour autant, les australiens sont en grande forme et envoie du rock comme jamais. Avec un rappel constitué de « Stand up for Rock'n'Roll », alors que des centaines de festivaliers se dirigent vers la sortie, pensant que le show est fini.

Voilà, les 2 jours de festivités se terminent, beaucoup de bons, voire très bon concerts, un service de restauration rapide et sympa, par contre coup de gueule pour les t-shirts officiels Sonisphere à 30€, ça a largement eu de quoi me refroidir...Une petit pensée aussi pour les proches du metalhead de 51 ans victime, il me semble, d'un arrêt cardiaque durant le concert de Motörhead. Il y' a pire comme fin, mais voilà un événement bien triste tout de même, qui a mis un petit choc à beaucoup de monde une fois le festival terminé.

Je pense qu'avec cette 3ème édition, le Sonisphere a présenté un meilleur visage à peu près à tout les niveaux et si il arrive à proposer une affiche l'année prochaine à peu près aussi attractive que celle de cette année, le succès devrait être au rendez-vous. En tout cas, les retours sont bien plus positifs en 2013 que pour les 2 années précédentes, et je dois bien avouer avoir passé un très bon moment durant ce petit week-end à Amnéville. Allez, quand même...merci le Sonisphère.


Auteur
Commentaire
loudE
IP:88.177.81.26
Invité
Posté le: 25/06/2013 à 17h24 - (423)
très bon report, j'y étais et je suis d'accord sur beaucoup de points !
j'ajouterai que le set d'Amon Amarth était plus chaleureux et moins mécanique que les différentes fois où je les ai vus en tournée :)

dantes
IP:88.88.17.199
Invité
Posté le: 25/06/2013 à 17h29 - (424)
Okay, mais pourquoi attendre 3 semaines ?

gardian666
Membre enregistré
Posté le: 25/06/2013 à 17h42 - (426)
peut-être parce que publier ça à partir de jeudi dernier, donc en plein Hellfest, n'aurait pas été une bonne idée ?

Ensuite le report a été écrit entre le 15 et le 18 juin, c'est pas non plus comme si je n'avais que mon temps libre à y consacrer. Et accessoirement un travail le reste de la semaine.

Meridian
Membre enregistré
Posté le: 25/06/2013 à 18h42 - (427)
Et ben mon cher Gardian666 tu t'es décarcassé, merci beaucoup pour ce report ! Je voulais venir avec une pancarte "VSeur" pour rencontrer des gens mais j'ai eu peur de me faire casser la tronche. Enfin, ils auraient essayé ^^

J'y étais le samedi à partir d'In Flames uniquement et tout le dimanche et j'ai vraiment, vraiment, passé un putain de weekend avec l'impression d'être déconnecté du monde dans cet espèce de vaste enclos ! Personnellement, j'ai été scotché par la performance de Stone Sour (groupe que je n'avais jamais vu) ; voir Korn et Limp Bizkit m'a replongé dans les années collège et rien que pour ce sentiment bien agréable avant la reprise d'une semaine de taf, je les remercie du fond du coeur... Et j'ai ENFIN vu Slayer (du moins ce qu'il en reste). Mais bon, je ne vais pas passer les autres en revue car tu l'as déjà fait.

P.S. : j'ai perdu deux kilos à suer et ne rien bouffer tellement les burgers à la semelle de godasse étaient dégueulasses.

P.S. 2 : je vous conseille le restaurant du Snowhall si vous passez dans le coin car ils servent des fondues et raclettes à faire bander les morts.





gardian666
Membre enregistré
Posté le: 25/06/2013 à 19h34 - (428)
Merci Meridian !

"Mais bon, je ne vais pas passer les autres en revue car tu l'as déjà fait".

Ah si, tu peux aussi dire ce que tu as pensé des groupes que tu as vu, on aura jamais tous les mêmes avis, et puis si ça peut permettre de donner des compléments d'infos sur les concerts (ou même des rectifications), il ne faut pas se gêner.



MrGuitoune
Membre enregistré
Posté le: 25/06/2013 à 19h45 - (429)
Bon live report Gardian666 ! vraiment juste
c'est vrai que le son sur Mastodon vraiment horrible dommage car, le groupe se défendait pas mal je trouve
et comme Meridian une bonne claque sur Stone Sour !

Meridian
Membre enregistré
Posté le: 25/06/2013 à 19h48 - (430)
Bon alors ce qui me vient à l'esprit sans trop de détails :

- J'ai franchement apprécié In Flames et CoB (qui n'ont joué que deux titres du nouvel album sauf erreur de ma part, dont une bourrée de blast beats). Après le festoche j'ai eu envie de réécouter les vieux CoB et bordel, ces mecs sont sacrément forts... Hate Crew Deathroll reste mon favori ;

- J'ai pas kiffé Epica et la crinière de feu qui sort pour dégueuler en backstage entre deux morceaux. Franchement, y'avait rien à voir ;

- Motörhead : un très grand moment avec le grand Lemmy qui semblait malheureusement au bout du rolls. J'ai par contre trouvé leur batteur très bon et je sais pas pourquoi, ça m'a surpris venant de ce groupe ;

- La prestation de Paul Bostaph était très moyenne, le tout m'a semblé plat. Je me demande si Slayer ne vit pas ses derniers instants... ;

- Dragonforce sympatiques, beaucoup moins prétentieux et cons que par le passé ;

- Maiden très chiant, j'en pouvais plus (désolé les gars). En plus Dickinson dit vraiment de la merde en Franglais, c'est plus comique qu'autre chose. Mais bon... C'est tout de même un monument à voir ;

- Aibourne... Ne serait rien sans son leader complètement taré qui est vraiment doué pour allumer une scène. J'ai bien aimé le coup de l'australian cheap wine !

Voilà pour le moment j'ai que ces impressions en tête :)

Floyderz
Membre enregistré
Posté le: 25/06/2013 à 20h13 - (431)
Présent les 2 dernières années (ben oui, habitant à 15 bornes du truc, ce serait impardonnable!) mais uniquement le dimanche pour cette édition. A regret puisque le samedi me bottait bien. Mais bon, c'était jour de mariage (le mien en plus!) donc...
Par contre Maiden c'était pas manquable et ma nouvelle Madame m'a accompagné! Site un peu plus petit, un peu moins de monde, une orga qui a appris de ses erreurs, une bonne ambiance, et du soleil! que demande le peuple! Megadeth a sérieusement avoiné, Maiden a été excellent malgré un son de gratte faiblard.
J’espère vraiment un édition 2014 et je suis bien content que le Soni ait gagné en crédibilité cette année!



pask43
IP:109.14.30.80
Invité
Posté le: 25/06/2013 à 20h14 - (432)
Ouais merci pour ce report,KORN a été vraiment au top(plus de genou droit a force de jumper).La dernière et seule fois ou je les ai vu c'était au Dome a Marseille en 97 ils avaient joué..40 minutes....

pour ma part top 3: Korn/Amon/Maiden
et petite découverte excellente:Hacktivist

Vivement l'année prochaine!!!

Meridian
Membre enregistré
Posté le: 25/06/2013 à 20h24 - (433)
Félicitations Floyderz !

pestis
Membre enregistré
Posté le: 25/06/2013 à 20h59 - (434)
Mdr Floydez oui ça l'aurait fait moyen d'être au Sonisphere le jour de ton propre mariage :)
Félicitations ^^

Shawter
IP:193.253.168.11
Invité
Posté le: 25/06/2013 à 21h22 - (435)
Magnifique.

CaptainIgloo
Membre enregistré
Posté le: 25/06/2013 à 22h30 - (436)
@guardian666 : Je te remercie grandement pour ton report !

Pour ma part, c'était ma seconde édition après la première, exceptionnelle en terme d'affiche, totalement pourrie en terme d'organisation.
Cette année, au niveau du site, les points forts :
- le nombre de chiottes et la propreté
- la bouffe pas trop chère
- le sourire et la disponibilité des serveurs

Les points faibles : le prix des t-shirts et autres merchs. Et pis, marre de grimper des côtes à 75 % pour accéder aux scènes après avoir bouffer !

Pour ce qui est de la musique, j'ai enfin pu voir Iron Maiden et ça suffit à mon bonheur !
Bonne prestation, son très correct, set-list sympathique.
Seul regret, ne pas avoir été plus proches de la scène et des die-hard fans. J'étais près de la scène Saturn, à côté d'une troupe d'Allemand qui n'en avait ABSOLUMENT rien à secouer du concert ! Et que dire du passage des branleurs de manche de Dragonforce dans la foule pendant la presta d'Iron Maiden ... incroyable de se la jouer autant ! deux gros connards !

Pour le reste, très bon concert de Korn avec un son énorme (d'ailleurs, son meilleur sur la scène Saturn que sur la scène Apollo, le samedi, un comble ...), Megadeth au top avec un Hangar 18 tonitruant (voix faiblarde tout de même pour Dave Mustaine sur l'ensemble des morceaux) et très bon set de Karnivool que j'attendais avec impatience.

Les bonnes surprises et découvertes : Sabaton (putain d'énergie sur scène), Amon Amarth(son excellent et chanteur en grande forme) et Stone Sour (juste un bémol sur un titre acoustique qui a cassé le rythme du concert).

Pour les déceptions : Slayer en roue libre et set list sans surprise, Limp Bizkit avec un son déplorable, Dragonforce en mode branlette (bon OK je suis pas fan du tout du style !) et Mastodon (impression d'un brouhaha pendant 50 min).

Un très bon week-end en résumé !

Juste ras le bol de la guéguerre pro-HellFest/pro Sonisphère. Y'a de la place pour ces deux bons fests. Et puis, niveau distance, Amnéville, ça m’arrange plus !





loudE
IP:88.177.81.26
Invité
Posté le: 25/06/2013 à 23h24 - (437)
@meridian: 'maiden très chiant' aïe! 2h de spectacle magnifique, du décor, un son parfait, seventh son putain ce morceau en live, Dickinson qui court partout, Gers qui danse, Harris à fond... c'était un PUR plaisir ce show, 2h ça passe trop vite, et quand on voit la péche qu'ils ont, on se dit :Respect.

nickaos
IP:109.211.33.26
Invité
Posté le: 26/06/2013 à 11h18 - (438)
le mec pro-Hellfest quoi ... le son de la plupart des groupes passées qui ont déjà joué au hellfest était bien meilleurs, donc oui merci Sonisphère

gardian666
Membre enregistré
Posté le: 26/06/2013 à 12h11 - (439)
"le mec pro-Hellfest quoi", tu parles de qui bonhomme ?

Mastodon avait un son de chiotte, Crucified un son gâché, dagoba moyen pour le son et c'est tout.

Meridian
Membre enregistré
Posté le: 26/06/2013 à 12h17 - (440)
@loudE : je l'ai réellement vécu comme ça. Je ne suis probablement pas dans le truc alors...

Maxgrind
IP:77.194.51.95
Invité
Posté le: 26/06/2013 à 16h43 - (441)
@loudE : de base, si on n'accroche pas à Maiden, on peut trouver ça très chiant. Alors moi qui suis comme Meridian pas très friand de ce groupe, je peux parfaitement comprendre qu'il ait pu se faire chier durant le set ;)

Youpimatin
Membre enregistré
Posté le: 26/06/2013 à 17h04 - (442)
Excellent report. Je m'y retrouve sur la plupart des points. Et Maiden c'était géantissime !!



loudE
IP:88.177.81.26
Invité
Posté le: 26/06/2013 à 19h30 - (443)
@meridian: t'as le droit de pas apprécier ce qu'ils font. Moi c'est devant le peu de Korn vu que je me suis fait royalement chier

@maxgrind: mais tout à fait

Yann Swäno
IP:89.92.155.170
Invité
Posté le: 27/06/2013 à 00h11 - (444)
Très bon report et accessoirement... très bon festival.

samael
IP:77.205.204.52
Invité
Posté le: 27/06/2013 à 00h34 - (445)
pro-hellfest, pro-sonisphere, pfff... obligés d'être partisans? vous me faites penser aux blaireaux de l'OM et du PSG sur les forums de foot! Vous devriez être content d'avoir 2 festivals de Metal de cette importance, je me souviens d'une époque récente ou la France c'était le désert niveau son. Moi j'en veux bien un de plus, tiens, près de Toulouse, avec CORONER en tête d'affiche et... pitié, pas Kiss!...

Meridian
Membre enregistré
Posté le: 27/06/2013 à 12h54 - (446)
Korn c'était effectivement pas terrible du tout, j'ai simplement adoré (le verbe est faible) le sentiment de retourner le temps d'un set à l'époque collège/lycée en les voyant et en entendant à nouveau "Blind" ou encore "Falling Away From Me" ; même sentiment pour Limp Bizkit d'ailleurs, j'avais l'impression d'avoir 13 ans le samedi 8 juin au soir... Vous savez la belle époque où en récré c'était lecteur CD Sony qui pesait 3 tonnes, prenait trop de place, mais essentiel pour lire le dernier album acheté à la FNAC (et le faire tester aux potes) ; l'époque révolue où mon seul souci était de savoir ce que j'allais bouffer en rentrant du bahut, et non quel putain d'email le boss ou les clients allaient m'envoyer à 23 heures !

Personne ne cracherait sur un peu d'évasion en ces temps difficiles de boulot, de stress et de factures. Même si j'ai assisté au show de groupes que je n'affectionne pas particulièrement mais pour lesquels j'ai néanmoins le plus grand respect, ce weekend sous le soleil m'a fait un bien fou. Du Maiden ou autres dans ces conditions, j'en redemande dès que possible !

SKOM
Membre enregistré
Posté le: 27/06/2013 à 19h07 - (463)
Très bon festival, du beau temps...(sauf pour les campeurs le dimanche matin...)
Ghost était en effet énorme ! Slayer...du Slayer, en pilotage automatique mais ça reste du Slayer donc énorme ! Et effectivement, Stain of mind est toujours une bombe en live ! Trop rarement jouée !
Motorhead, sans surprise non plus mais toujours aussi sympa...je suis d'accord, j'ai l'impression que Lemmy est un peu au bout !
Megadeth était sympa (moins bien qu'à L' Atelier de Luxembourg l'an dernier) mais les conditions sont différentes.
Perso, un poli en dessous qu'il y a deux ans...Faut dire que j'étais en carré or il y a deux ans et c'était donc des conditions optimums !
Maiden: j'ai un problème ! Groupe que j'adore en CD mais que je déteste en live ! L'effet Dickinson sûrement ! Exaspérant celui-ci !
Au final donc, un très bon festival mais beaucoup de grands groupes en mode automatique, je trouve !
La perle, pour moi, perso: Stone sour ! Corey Taylor a mis une claque phénoménale au festival ! Qu'on aime ou pas Stone cour, force est de constater que c'est un putain de frontman ! (revu il y a 3 jours à Luxembourg, encore meilleur)





Ajouter un commentaire

Pseudo :
Enregistrement Connexion







Proposez News | VS Story | F.A.Q. | Contact | Signaler un Bug | VS Recrute | Mentions Légales | VS-webzine.com

eXTReMe Tracker