- PAMAFEST 2012 par PAMALACH - 3472 lectures
Du 15 au 17 juin 2012 à Clisson



Au fur et à mesure des années, on finit par connaître de plus en plus de monde au HELLFEST. Du coup il y a plus de pognes à serrer, plus de coups à boire et plus de gens avec qui tripper. Histoire de taper dans le changement, on saute dans un camping-car avec mon pote G-tan (Merci Monsieur Marco au passage pour la machine) et en avant les enfants !

On va vite passer sur le jeudi, qui outre sa démonstration de véritables « poches » de compétitions déjà fumés comme des lapins, se passera assez vite pour pour moi. Un rapide tour sur le site et hop au lit, histoire d'être en forme pour le lendemain.



Vendredi ou la vie Sauvage.


C'est bien chaud que j'arrive sur le site puisque après 20 minutes de marche (vaut mieux avoir prévu les pompes adéquates et les mollets qui vont avec) j'ai eu le temps de faire monter la pression et de réfléchir à mon Running Order de la journée. Un p'tit tour chez les "presseux" pour saluer Steph, Choko, Aris3Again, Wasted et Skay (Seb était au même moment, selon témoins, en train d'essayer de faire voler sa Quechua) et il était déjà temps d'aller tâter du gros son.
C'est donc avec les bestiaux de Benighted que je décide de commencer mon Hellfest. L'ALTAR est déjà bien plein, l'ambiance est bonne et le groupe commence à récolter les fruits de son labeur. Le son est très bon et met bien en valeur le jeu de batterie de Kevin Folley et les rugissement du chanteur Julien. Je suis content d'entendre « Pray » dans un tel festival et le groupe s'en tire avec les honneurs à l'image des sourires béats des fans présents sous la tente.
Bukowski, aidé par son stoner bien groovy, prendra d'assaut la main stage 01 et captera l'attention des festivaliers présents.
En entamant par le puissant « My name is Kozanowski » les Parisiens n'auront de cesse de martyriser leurs instruments jusqu'au coup de boutoir final. J'apprécie tout particulièrement « Bro you save me » mais je regrette un son que j'aurais aimé plus puissant et plus crasseux. Du coup, le groupe sonne trop propre et je trouve que cela sied pas trop à sa musique. Un coup d'œil à Black Bomb A histoire de faire bonne mesure, mais je préfère me diriger vers le show de BENEDICTION qui sont en train de nous ramener quelques années en arrière ! Simple et percutant ce groupe recueille de bons suffrages de la part du public et, franchement, ça fait plaisir !
Je ne connaissais Lizzy Borden que de nom et j'ai été plutôt bien inspiré d'aller jeter un coup d'œil à leur set. Extrêmement visuel, très inspiré du shock Rock et d'ALICE COOPER, les Américains nous offriront un show carré, à l'image des bras du musculeux guitariste. Un petit barbouillage de sang au public des premiers rangs et les gaziers remballeront, certains d'avoir obtenus de nouveaux fans parmi la foule !

J'ai pris le temps de me balader avant d'aller me placer pour le show de DISCHARGE, groupe dont je ne connais que quelques morceaux mais dont l'ombre écrasante plane sur Metallica, Megadeth, Slayer... et un bon paquet de groupes de Grind et de crust ! Sans surprise, le show est direct et sans fioriture. La tête dans le guidon, le groupe n'aura pris le temps de nuancer le propos que lors des morceaux les plus connus qui auront fait pogoter encore davantage un public ravi de cogner sa couenne avec un des plus légendaires combos qui soit.
Brujeria, mettra tout le monde d'accord grâce à leur musique fédératrice et leur cabotinage bon enfant. C'est lors de leur show que l'on voit de multiples drapeaux sud-américains se déployer... le metal n'a pas de frontières, on le savait déjà. De « Cruza la frontera » à « La macarena », le groupe passera en revue ses titres ses plus efficaces et si il ne se distingue par la furie de son execution, l'ambiance du show est véritablement d'enfer. Un sacré visuel :
Mais le gros morceau arrive pour moi avec le concert des TURBONEGRO. Sans perdre de temps en salamalech, le groupe dégaine « All my friends are Dead » et ouvre le feu sur le public.



En peu de temps, les rockeurs bedonnants confirment qu'ils ont toujours le son qui tue sa mère et un nouveau chanteur, Tony Sylvester, qui a un bon bide à bière... et une voix au poil.
On comprend donc bien vite que l'affaire est pliée et que le concert va être une tuerie. De « Get in on » à « Fuck The world » le groupe ne débande pas et nous fait méchamment bouger les nuques... et ce n'est pas avec « I Got Erection » que le groupe nous enlèvera le barreau ! Un putain de bon concert !
A côté, le show de « Lynyrd Skynyrd » me paraît très fade. J'adore le groupe sur CD mais ici, « Simple Man » et « That Smells » sonnent tout ramollo et en deviennent ennuyeux. C'est donc sans regret que je m'arrache vers la Valley et le show d'HANK III. Comme prévu, le bonhomme a fait un show au départ 100 % country avant de dégénérer punk/folk, puis metal et enfin Sludge ultra crasseux garanti pur jus Ricain.



« Long Hauls and Close Calls », « 3 shades of Black », « Punch, Fight Fuck », le sinistre guitariste joue ses classiques devant une tente clairsemée mais qui finit par rentrer dans la danse et l'univers de sa musique. C'est assez incroyable de voir des metalleux headbanguer sur du banjo, de la slide guitare et du violon... preuve supplémentaire que le Hellfest est définitivement un endroit à part. Cependant, je trouve que le Hank se la foule pas trop. Pas souriant, peu communicatif il aurait pu véritablement mettre le feu mais s'est contenté de faire le boulot... vraiment dommage pour ceux qui aiment vraiment sa musique. Pour les autres, j'image que cela fut une très, très bonne surprise et qu'il a convaincu de nombreuses personnes.

On a déjà entendu beaucoup d'écho sur le concert de MEGADETH. En ce qui me concerne, j'ai adoré. OK Dave n'était pas trop en voix, OK le son était très, très moyen et OK ils ont déjà eu des jours plus énergiques. CEPENDANT, Mustaine était vraiment content d'être là (pour preuve, le temps qu'il a pris pour communiquer avec nous et pour nous saluer) et lorsqu'il a mis le turbo, il a tout déchiré. « Angry Again », « Peace sells », « Symphony of destruction », « Sweating Bullets » et « Holy Wars » sont à mes oreilles les titres qui ont le mieux sonnés. En dents de scie, le groupe a véritablement pris son envol à la fin du concert... un peu tard c'est vrai, mais voir le Dave... c'est quand même quelque chose. Interprétant comme d'hab les titres d'une manière très théâtrale ce gars est une légende, un tueur à la guitare et un compositeur de talent. Merci Megadave !
Trop naze pour apprécier King Diamond  (qui me vrille les oreilles avec ses cris perçants) je décide d'aller me poser bien au chaud sous ma couette regrettant un peu ma fatigue au vu du superbe décor de scène... mais Skay vous en parlera mieux que moi.



SAMEDI SANGLANT SAMEDI :

«  Feeeeerme tes yeux pour la faciaaaaaaleeee.... »
Festivaliers œuvrant en chœur pour la survie de la langue de Molière.



C'est devant un Chanel Zero overboosté que je patiente avant le concert tant attendu de STEEL PANTHER qui est avancé à 13H30. Je croise certaines filles qui vérifient leurs soutif... histoire de voir si ils s'enlèvent facilement... je sens que quelques chairs claires vont se cuire au soleil aujourd'hui !



Que dire sur ce concert ? Le top ! Super ambiance, setlist très équilibrée entre les deux albums, groupe au taquet et public (comme promis) parfois dénudé. « On veuh vouah dé Nichooooons !!» Vraisemblablement, le groupe a les notions de français les plus élémentaires et c'est au son de « Asian Hooker », « Death to All but Metal » ou « Supersonic Sex Machine » que les glammeurs chanteront leurs « paillardises » fédératrices. Les panthères auront largement convaincu une TRES large partie du public qu'ils ne sont pas un groupe de rigolos... mais un groupe de passionnés. Un très bon moment.
Petite pause de rigueur avant de m'enquiller les redoutables SACRED REICH que j'avais déjà loupé à un précédent Fest. Point de Mac Clain cette fois, mais grosse patate au menu, agrémenté de tubes comme « Surf Nicaragua », le furieux « Independent » et la géniale reprise de Black Sab' « War Pigs ». Un groupe de grands, un grand groupe, de grandes chansons.
Un petit tour sous la tente pour découvrir le groupe CANCER BATS dont j'ai entendu beaucoup de bien et qui sont en train de ravager le public qui n'en attendait pas moins. Excellente prestation servie par un son parfait pour ce type de musique rageuse et énergique. Si ils m'ont convaincu d'une chose c'est d'aller chercher un peu plus dans leur discographie histoire d'en découvrir davantage.
Exodus avait fait très fort lors de leur dernier passage et m'avaient impressionné par le caractère brutal de leur performance. Rapide comme un banc de piranhas voulant donner une leçon de violence à une malheureuse vache traversant le fleuve, la bête donnera des coups... fatals. Leur dernière prestation en ces lieux reste tout de même un sacré souvenir que ce concert n'effacera pas.
Je décide avec mes potes d'aller voir un bout de DOG EAT DOG... quitte à louper un bout de SEBASTIAN BACH. Malgré une setlist au petit oignons je quitte rapidement les lieux, un peu déçu par le caractère très à l'arrache de la prestation. Le batteur est un peu aux fraises et le groupe fait de gros pains et est brouillon. Difficile bien sûr de bouder son plaisir quand retentit « Who's the king ? » ou « Rocky » mais les New-Yorkais n'étaient certainement pas au top de leur forme.



Tout le contraire du père Bach, qui capitalisant sur son glorieux passé avec Skid Row dynamite le public à grand coups de « Youth Gone Wild », « 18 and life » ou encore « Monkey Buisness ». Plus svelte, assez en voix et toujours aussi souriant et enjoué, le géant blondinet semblent prendre un pied énorme à jouer pour nous, à l'image de son jeune guitariste, qui doit halluciner d'être convié, si jeune, à participer à une telle fête.

Le gros moment de journée est pour moi, le concert de MACHINE HEAD.
Visiblement très attendu, le groupe, dès « I am Hell (Sonata In C#) » met le feu à Clisson et montre qu'ils ont envie de faire encore mieux que leur précédent concert au Hellfest en 2009.
Set list plutôt « moderne » et très équilibrée, MACHINE HEAD joue la carte de la fraîcheur et remporte la timbale grâce à son talent et à sa sauvagerie. J'ai vu le groupe plusieurs fois et à des périodes très différentes et j'ai trouvé Rob Flynn très cohérent et moins « frimeur » que d'habitude. De plus en plus à l'aise techniquement (à la fois à la guitare et au chant) le barbu semble plus sûr de lui et du coup survole avec ses boys le site en offrant une prestation incroyable... peut-être la meilleure de la journée. Car dès la fin du show des Américains, un mouvement de foule guide une majorité du public qui ne souhaite SURTOUT ne pas voir GNR et qui poussent comme de véritables bœufs, quitte à faire tomber quelques gus... sympa.

Mais ils ont raison de se presser... car les GNR sont à l'heure ! Et c'est sur un "Chinese Democracy" des familles que le groupe démarre peinard avant d'enchaîner sur un "Welcome to the jungle" tonitruant. Premier constat, Axl est plutôt en bonne forme vocale et le son sortant des enceintes est largement satisfaisant. Niveau ambiance par contre... c'est méga froid et on est très loin de ce que MOTLEY arrivera à faire le lendemain. Et pourtant... il est là, ce sacré trou du cul d'Axl... à se dresser devant nous et à assurer le show même s'il peine parfois vocalement et semble royalement se faire chier. Difficile pour moi de décrire ce sentiment que j'ai ressenti mêlé d'émotion et de regrets... c'est pas comme ça que je rêvais que se passe la première fois où j'entendrais Axl chanter devant moi.



Oui ça me fait quelque chose d'entendre Axl chanter « Rocket Queen ». Oui, je pense que ce monsieur est certainement plus complexe qu'il n'y paraît et que, fidèle à ses convictions, il ne s'est pour l'instant pas compromis tant que ça.
Il n'a pas été à son intronisation au « Hall of fame » et a continué, envers et contre tous, à défendre sa musique... peut-être pas la plus heavy, ni la plus hardcore, mais en tout cas la sienne. Oui il joue avec des tueurs, mais quand j'entends Ron Thal jouer le solo de «Welcome... », je dis non.
Peut-être que ce mec joue techniquement 100 fois mieux que Slash, mais comme ce groupe de personnages fantomatiques il ne sera JAMAIS un Gunner. Pas plus que Myles Kennedy d'ailleurs, qui le lendemain, chantera comme une bête mais n'aura pas la présence d'Axl. Avec lui, tu sais jamais ce qui va se passer... Axl reste Axl.
Alors voir Slash et Axl chacun de leur côté, moi ça m'émeut pas. Ça me file pas la larme à l'œil d'entendre « Nightrain » joué deux soirs de suite et je vais pas faire de comparaison foireuse entre les deux prestations. Je m'en fous de savoir finalement les dessous de l'histoire, je voudrais juste les revoir ensemble... Seulement là, l'émotion m'envahira.
Alors si vous avez aimé GNR parfait. Si vous avez préféré Slash, parfait aussi. Mais moi, ça me saoule et quand je vois MOTLEY (un autre groupe dont je suis fan) arriver à foutre le feu à Clisson après tout ce qu'ils ont traversé et échanger des regards complices pendant les chansons, je dis bravo les Bariolés et je dis merde à cette tripotée de musiciens parfaits essayant de faire vivre ce qui ne leur appartient pas. Quand ils auront compris que les Guns sont personnes s'ils ne sont pas ensemble, alors ils auront fait un grand pas... et peut-être qu'alors, même si c'est armoire, ils feront sonner les chansons comme il se doit. Avec les vrais bonhommes qui ont écrit ENSEMBLE « Paradise City ». Avec les vraies émotions. Avec les couilles et avec le cœur. Ni Axl ni Slash ne referont l'histoire et ils pourront faire tout ce qu'ils veulent, tout cela restera de la baloche de foire. Je suis peut-être pas bien malin, mais on ne fait pas gober un liquide fadasse alors que j'ai goûté jadis à la meilleure des liqueurs. Sans moi les gars...
Et venez pas me chercher sur GNR... ceux qui me connaissent savent que ma passion pour ce groupe est véritable. C'est pas quand un sera mort qu'il faudra qu'ils se réveillent... Putain.



UN LONG DIMANCHE DE TRIPAILLE :

En ce jour du seigneur, je commence à sentir les litrons de bière accumulés et c'est en me brûlant la couenne au soleil de CLISSON que je déguste peinard les sympathiques D.A.D, groupe que je découvre et que j'ai envie de découvrir davantage.
Comme les groupes d'après m'intéressent moins, je décide d'aller sur le stand de l'extrême Market où j'ai rencontré le boss d'Antiq, avec qui j'ai une discussion vraiment intéressante en même temps que pleine de simplicité.
Je me radine donc légèrement à la bourre pour le concert de WALLS OF JERICHO qui m'avait vraiment fait une super impression lors de leur dernier passage au Hellfest.



Incroyablement charismatique, Candace est, une fois n'est pas coutume, dans une forme éblouissante et impressionne autant par la puissance de son chant que par l'énergie qu'elle déploie... décidément, cette chanteuse vaut vraiment, vraiment la peine qu'on se déplace pour la voir chanter...
Aaah la musique de « Rocky » retentit... Jamey ne doit pas être bien loin et effectivement il ne faut pas attendre bien longtemps pour que « Never let it die » ne crève l'espace sonore et que les Mosheux ne commencent à donner des moulinets. Avec tout le métier qui est le leur, les coreux n'auront de cesse d'haranguer et de motiver la foule afin qu'elle se donne le plus possible. Et il est évident que lorsque qu'on entend « I Will Be Heard », difficile de faire la fine bouche... Puissant....

Malgré l'affection que je porte au père Fafara, je reste déçu du concert de DEVIL DRIVER qui souffre d'un son véritablement exécrable avec une caisse claire et une grosse caisse ultra en avant qui pourissent littéralement le son de guitare et le chant. Du coup, très compliqué de rentrer dans le jeu des Américains malgré la bonne setlist qu'ils proposent et la pêche qu'ils mettent à leur jeu... dommage.
Et finalement c'est, ô surprise, le concert de TRIVIUM qui me surprendra le plus. Je craignais un professionnalisme trop exacerbé de la part des Américains et je me suis retrouvé avec un jeune groupe qui a déjà une certaine bouteille et qui semble vraiment prendre plaisir à faire son bruit. Évidemment techniques et très en place, les jeunots, aidés par un line up quelque peu remanié convaincront finalement pas mal de monde... même si bien sûr, ils doivent se débarrasser de quelques gimmicks un peu désagréables et de certaines facilités de compositions dont ils abusent parfois... attention, ce groupe a finalement peut-être plus d'envergure que ce que l'on pourrait croire. Mais de l'envergure, les Mötley Crüe en ont largement à revendre et c'est avec un sourire béat que je vois arriver les quatre héros sur scène, visiblement impatients d'en découdre pour la seconde fois avec le public du Hellfest.



La première partie du concert démarre tranquillement (avec une fois de plus, un son vraiment pas top pour un tel groupe !) et à l'image d'un Vince Neil extrêmement décontracté, le groupe enquille les « Wild Side , « Shout at the devil » et « Looks that kill » avec classe et désinvolture.
Cela fait vraiment plaisir de voir Mick Mars bien jouer... même si on sent évidemment que le bonhomme déguste et est vraiment économe de ses effets histoire de ne pas se fatiguer inutilement. Tommy Lee, arborant un maquillage à la Joker, fait le show, tout comme le souriant Nikki Sixx, beaucoup plus concerné qu'il y a quelques années à cette même place.
L'ambiance est bonne mais pas explosive et il faut attendre le milieu du show pour que tout commence à changer. En effet, Vince Neil (perdant son souffle et chantant plus que jamais comme un canard) commence à venir titiller Nikki, qui au départ ne semble pas trop comprendre ce que le blondinet vient faire en lui tripotant sa basse et en venant le chambrer. Une complicité et des sourires sincères s'échangent entre les deux hommes, et fort de leur relation si particulière, les deux hommes se lâchent et commencent à venir « chercher » le public, histoire de le faire participer comme il se doit à la fête.
Du coup, la fin du concert est excellente et grâce à un « Home Sweet Home » véritablement émouvant que le groupe met en orbite « Kickstart my heart » et fait décoller toute la foule comme un seul homme. Hop, quelques petits seaux de sangs dans la gueule des premiers rangs (dommage pour ceux qui avaient sortit leurs T-shirts « collector ») et le groupe se retire en ayant livré une prestation... une prestation de rêve (sauf le son !) pour le fan que je suis. Bravo !
Ayant vu déjà SLASH je décide d'aller voir MADBALL qui est en train de pulvériser les spectateurs présents avec une prestation haute en énergie et en middle-kick.
Mais il est déjà l'heure d'Ozzy... et la pluie commence à nous tomber sur la gueule alors que le soleil nous cramait la nuque quelques heures auparavant. Ozzy arrive donc dans une humidité froide et glaciale, à l'exacte opposée de l'attente qu'il suscite de la part de ses nombreux fans. Dès le départ, on constate que le Prince des ténébres n'est pas dans sa forme la plus éblouissante (on apprendra plus tard qu'il en tenait une sacrée dose niveau rhume).
La première partie du show est donc en demi-teinte... mais lorsqu'on voit SLASH, GEEZER et ZAKK WYLDE venir jouer les musiciens additionnels, la pollution nocturne n'est pas loin et on se délecte de ce moment unique... à graver dans les tables de la loi. « War Pigs » était véritablement magique, « Iron man » plus rock n'roll que d'habitude et « Paranoid »... en présence de tout ces tueurs, c'est juste un moment de pure magie.



Malheureusement, le trip est d'une durée assez limitée à cause de notre pauvre Ozzy, une fois de plus malade comme un vieux chien... m'enfin ça valait sacrément le coup !

Peu soucieux de commencer avant l'heure (c'est qu'ils sont disciplinés ces Ricains), LAMB OF GOD se fait gentiment attendre avant de monter sur scène pour atomiser les fans encore présents. Pas vraiment fan du groupe (et c'est un euphémisme) je leur reconnais quand même une belle énergie, une belle technique et un frontman particulièrement charismatique en la personne de Mister Randy Blythe. Avec sa nouvelle coupe de cheveux absolument improbable, le hurleur tient le public dans sa poche et le fait jeter ses dernières forces dans la nuit glacée de cette fin de festival.

Au final, les nouveaux aménagements sont plutôt cools, même si quelques points restent encore à améliorer (le parking méga loin, la bouillasse qui s'accumule, les balances pendant qu'un autre groupe joue, l'espace VIP pourrit par une poignée de rigolos...). Si l'affiche m'a un peu moins intéressé que l'année dernière, ce festival reste vraiment convivial et vraiment sympa à arpenter... même si on constate que le public se fait de plus en plus massif...pour le meilleur et pour le pire. M'enfin, faut être réaliste, une telle rencontre une fois par an en France, c'est unique et c'est un événement à chérir. A l'année prochaine les amis...



Big Up à mon bro G Tan, mon vieux Marian, Emily, tous leurs potes Toulousains, Elena...les Vseurs croisés sur le site, la VS team, Rurik Sallé...et tout ceux que j'ai pas vu mais que je finirais par coincer...gnark, gnark, gnark.


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