- NECKBREAKER’S BALL 2011 - PARIS par CHOKO - 1996 lectures
Paris avec VARG + MERCENARY + ELUVEITIE + DARK TRANQUILLITY



Pour ceux qui ne le savaient peut-être pas, le Neckbreaker's Ball quatrième du nom a fait escale au Bataclan de Paris. C'est donc pourquoi je me suis rendu dans le quartier d'Oberkampf en ce mardi 8 novembre pour assister à cette soirée qui promettait d'être fort sympathique.


Dès mon entrée dans la salle parisienne, les mecs de Varg débarquent sur scène sous les applaudissements chaleureux d'un public venu en masse ce soir là. Les Bavarois sont ravis d'être là et le font savoir. Présents pour la promotion de leur dernier né, « Wolfskult », les Teutons sont dans le coup et déploient une énergie ultra positive. Leur pagan metal reçoit beaucoup d'éloges de la part de la foule qui n'hésite pas à encourager les gaillards qui se sont sentis dans leur élément du début à la fin de leur set. On ajoutera à cela une reprise sympathique de leurs compatriotes de Rammstein et on finit sur une touche de gaieté dans la salle. Les peinturlurés ont fait suer la salle et rien que pour ça, cela vaut bien quelques hourras.



Set list :
Viel Feind Viel Ehr
Blutaar
Wir Sind Die Wolfe
Schwertzeit
Nagelfar
Sehnsucht
Links 2 3 4 (reprise de Rammstein)
Wolfskult

Après cette bonne entrée dans la matière, je redescends peu à peu sur Terre et me pose la question suivante : Qu'est-ce que Mercenary fait là ? Non pas as que le groupe ne mérite pas d'être à ce niveau sur l'affiche, mais c'est assez surprenant. Je dois avouer ne pas être très réceptif à leur musique que j'estampillerai sous le sigle « metalcore », et ce malgré la voix assez surprenante de René Pedersen. La formation a tellement changé de style en vingt ans qu'il est impossible de vraiment la cataloguer dans un moule.



Ce soir là, les Danois n'auront pas été à la hauteur de nos espérances, leur son donne l'impression de s'essouffler au fil du set. Pedersen fait le job tout seul, ses compères préfèrent se reposer sur les épaules de leur frontman qui alternera growl de brut et voix mélodique maniéré (mais le réussit avec brio !). Malgré un show à demi-teinte, Mercenary aura profité de l'occasion pour jouer des extraits de son dernier né, « Metamorphosis ». Un concert un peu raté pour eux ou peut-être un public un peu trop impatient de voir les deux groupes suivants ? En tout cas, un seul mot reste : dommage…



Set list :
In Bloodred Shades
In A River Of Madness
Through the Eyes of the Devil
The Black Brigade
On the Edge of Sanity
The Follower
The Endless Fall

La fosse du Bataclan commence peu à peu à devenir brulante, Eluveitie monte sur scène sous les cris stridents et les hurlements bestiaux, unee manière chaleureuse d'accueillir les Helvètes. N'étant pas adepte, je me laisse convaincre par la prestation scénique que nous proposent les huit Suisses ce soir. L'ambiance est conviviale, chaleureuse, loin du cliché du metal morbide avec les têtes de morts, et à vrai dire, ça change un peu.



De larges sourires sont esquissés aussi bien sur scène que dans les tas de viandes dans la fosse, encore plus lorsque Eluveitie balance sa « Tribu de Dana » avec « Inis Mona ». On regrettera malheureusement, le son qui masque la flûte du frontman, ainsi que la voix d'une des deux chanteuses d'Eluveitie. En somme, le show aurait été parfait sans ces petits désagréments, mais nous retenons l'excellence scénique du combo qui n'aura fait aucun temps mort. Rappelons que les Suisses sortiront « Helvitios », leur sixième réalisation, début 2012.



Set list :
Otherworld
Everything Remains As It Never Was
Nil
Inis Mona
Quoth the Raven
The Song of Life
Calling the Rain
Thousandfold
Kingdom Come Undone
(Do)Minion
Tarvos
Tegernakô
The Liminal Passage

La tête d'affiche de la soirée va enfin faire son entrée sur scène, le temps que les roadies installent son matériel. Sur les coups de 21h30, Dark Tranquillity débute son show dans une ambiance folle, rappelons que Michael Stanne et ses sbires sont très attendus par les Parisiens ce soir.



Le blondinet fait des va et viens sur chaque extrémité de la scène du Bataclan en esquissant quelques grands sourires. Grâce à des lumières et à un visuel typique des Suédois, le spectacle est rendez-vous et ne laisse personne indifférent. Malgré la fatigue de ce genre de plateau où six groupes s'enchaînent, le public puise dans ses réserves pour faire honneur à Dark Tranquillity. Nous voyons beaucoup de t-shirt à l'effigie des Suédois, et c'est sans surprise que les fans reprennent en chœur les refrains du groupe. Avec « Lost to Apathy », « The Mundane and the Magic » ou autre « In my Absence », il semble que DT ait trouvé une setlist parfaite pour cette tournée. Bien que je n'adhère pas tellement à ce qu'un groupe fasse le même show chaque soir, la formule semble pourtant bien fonctionner. Michael Stanne est de loin le plus fringuant, sa place le veut, et se montre généreux dans ses interventions. L'ambiance est au beau fixe, le groupe excelle, le public s'amuse. Tous les ingrédients sont là pour faire de ce « Neckbreaker's Ball IV » un bon moment. C'est également sans surprise que Dark Tranquillity termine son set par « The Fatalist », qui sonne comme la fin d'une soirée épuisante et forte en qualité.


Set list :
Terminus (Where Death Is Most Alive)
In My Absence
The Treason Wall
Lost To Apathy
The Wonders At Your Feet
The Mundane And The Magic
Blind At Heart
The Sun Fired Blanks
Inside The Particle Storm
Zero Distance
Dream Oblivion
Final Resistance
Misery's Crown
The Fatalist

Cette quatrième édition du « Neckbreaker's Ball » aura encore fait des heureux. Je préfère souligner ce point important de ce qui s'est passé en ce mardi soir: la bonne humeur. Beaucoup de monde, de très bons groupes et énormément de générosité de la part des protagonistes de la soirée qui nous auront donné un beau spectacle.
Merci et à l'année prochaine.


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