- MADBALL+ES LA GUERILLA+LAZARE par SEB ON FIRE - 1933 lectures
12/07/2011 - Nouveau Casino - Paris



NEW YORK SUR SEINE STAGE 1 : MADBALL !

Les gars de Garance/Extreme Live sont des gens sympas et altruistes avec ça. Voyant que, comme moi, bon nombre de personnes aimeraient se rendre à New York mais n'en ont pas les moyens, ils ont décidés de réagir. Si tu ne peux pas aller à New York, c'est New York qui viendra à toi. C'est donc une trilogie hardcore qui déboule à Paris pendant ces deux mois de vacances. Le premier épisode débutait ce mardi avec MADBALL. Accompagnés pour l'occasion des Rouennais de LAZARE et des régionaux ressuscités de ES LA GUERILLA. Alors ouais encore MADBALL qui vient tous les ans au Nouveau Cas' gnagnagna. MADBALL en live ne déçoit jamais. C'est comme ça, une règle immuable et qui ne possède aucune exception. Les New Yorkais vont encore une fois le prouver et donner un exemple de ce que devrait toujours être un concert de NYHC.



Mais avant de parler des maitres de la soirée, attardons nous un peu sur les groupes chargés de faire chauffer le moteur d'un Nouveau Casino plus clairsemé que les phrases énoncées en français correct dans une vidéo de Morsay. Les gars de LAZARE s'en foutent et envahissent la scène emmenés par le deux chanteurs visiblement contents d'être là et bien décider à faire bouger les quelques karatékas à casquette venus en avant scène, démontrer leurs capacités martiales. Le son du groupe est bon, bien équilibré entre les divers instruments même si la batterie manque un peu de claquant. Le son de la caisse claire me semble un poil trop étouffé pour un groupe comme celui-là mais rien de grave ceci dit. Deux brailleurs, ça donne une bonne énergie scénique et le hardcore/beatdown du groupe passe très bien l'épreuve du live alors que, autant être honnête, sur galette je ne suis pas plus fan que ça. Mais en concert, sur trente minutes c'est nickel. Le groupe se démène et ça commence un peu à mosher et à kicker par-ci par-là. Niveau setlist on aura droit à « Who Is The Beast » à « Put Your Drinks Up'' et ''This Is For Hardcore'' en cloture. Voila, un bon concert, un bon groupe, un bon son. Rien à redire.



Un petit quart d'heure plus tard, on voit les vieux de la scène parisienne s'avancer pour accueillir la version 2012 de ES LA GUERILLA, qui compte dans ses rangs des membres de Arkangel, d'Hangman's Chair et de l'Esprit Du Clan. Des mecs à qui on ne la fait pas quoi. On se souvient de l'apparition d'ES LA G avec son mix de hardcore et de sludge qui, à l'époque, avait fait son petit effet sur la scène nationale. Le groupe était parti en stand by et revient à la surface depuis quelques mois. La première chose qu'on remarque c'est le son de basse qui monopolise tout le mix reléguant la guitare à l'arrière plan. Ça en est presque désagréable tellement on ressent les vibrations de l'instrument. J'ai cru que mon coeur allait s'arrêter et les murs de Nouveau Cas' doivent encore en trembler à l'heure qu'il est. Malgré ça, les fans du groupe sont heureux de les revoir et d'entendre les anciens morceaux du groupe en scandant « Es La Guerilla ! Es La Guerilla ! » à qui mieux mieux. L'assistance grossi à vue d'œil et ça commence à frotter un peu aux avant postes, quelques touchettes et réactions un peu « limite » de personnes qui, apparemment, n'apprécient que modérément l'ambiance de la fosse. Bon…Sur scène ça joue bien et là encore ES LA GUERILLA assure comme les vétérans qu'ils sont et ont, eux aussi, l'air heureux d'être là. Même sans un être, une fois encore, un fan ultime du groupe je suis assez content de voir les gars revenir sur scène, comme Forest In Blood d'ailleurs, c'est une partie de la scène parisienne qui revient d'entre les morts et ça, c'est toujours sympa.



Après deux groupes nationaux, on boit un petit coup, on discute casquettes et Japan Expo entre potes en attendant les patrons : MADBALL. Anecdote marrante, ce sont les gratteux et chanteur de Born From Pain qui servent de roadies pour les new-yorkais. C'est cool de voir Rob brailler les traditionnels « check check ! ». La salle est maintenant bien pleine et il faut jouer des coudes pour se faire sa petite place au soleil sur le devant de la scène. Finalement je me faufile au premier rang tout à droite de la scène et là on est assez peinard. Le thème musical de Terminator, signé Brad Friedel, accompagne l'arrivée sur scène du groupe. Et directement MADBALL débute par « Invigorate » titre issu du petit dernier. Dès les premières notes la fosse s'anime dans une chaleur et une moiteur de tous les diables. Ça pogotte, ça jumpe, ça mosh comme il peut en essayant de suivre ce qui se passe sans se ramasser un slammeur sur la tronche. Le groupe enchaine avec « For My Enemies », remettant une couche de sueur sur tout ça. Sur scène, le son est nickel, enfin d'où je me trouve en tout cas. Freddy discute avec le public, fait des vannes sur Hoya « The sexiest man in Hardcore » et tient sa scène d'une poigne de fer incitant les gens à venir le rejoindre. Du coup on voit de plus en plus de personne accompagner Freddy ou s'y agripper afin de faire les backings. Freddy prend ça avec le sourire là ou d'autre petit jeunot en recherche de street cred réplique par des coups de latte. On a la classe où on ne l'a pas. Et Madball l'a indéniablement. La setlist égraine les titres, alternant les morceaux issus de « Empire » (« Empire », « All Or Nothing », « R.A.H.C ») et les vieux classiques (« Look My Way », « Get Out », « Down By Law », « It's My ife »). Un bon mix qui prouve que malgré les réserves de certains, les morceaux de « Empire » passent très bien sur scène même si, ce mardi on à eu un peu trop au détriment forcément de morceaux plus anciens passé à l'as comme « Demonstrate My Style » par exemple. Un petit moment "lol" lorsque Freedy demande si des personnes, dans l'assistance "Believe in Religion?". S'en suit un long blanc de quelques secondes. Freddy enchaine vite et se reprend bien en parlant de sa famille et de ses potes. Après cinquante minutes le groupe s'en va alors que les dernières notes de NYC résonnent toujours. Nous auront droit à un petit rappel de derrières les fagots histoire de perdre encore quelques gouttes de sueur et gramme de graisses au son de « Smell The Bacon », « Set It Off » ou « Pride ». Voila la soirée se termine à 22h30 pour cause de couvre feu. Je me répète peut-être mais une fois de plus Madball donne un excellent set et ne déçoit pas. Une habitude je vous disais. Rendez vous dans une petite semaine pour le frangin et son front agnostique.

SETLIST MADBALL
1.Invigorate.
2.For My Enemies.
3.We The People.
4.Can't Stop, Won't Stop.
5.Hold It Down.
6.Empire.
7.R.A.H.C
8.Infiltrate The System.
9.All Or Nothing.
10.Get Out.
11.Look My Way.
12.Down By Law.
13.HeavenHell
14.100%
15.It's My Life.
16.NYC.


Rappel
17.Smell The Bacon.
18.Set It Off.
19.Hardcore Pride.
20.Pride.
21.Hardcore Still Lives.


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