Trabendo - Paris

En ce samedi 05 mars 2011 on ne peut pas dire qu'il fasse bien chaud. En fait il caille franchement lorsque j'arrive juste avant 18h devant le Trabendo. Les portes devant ouvrir dans peu de temps ce n'ai guère embêtant. Sauf qu'au final, le « fameux » guest annoncé sur le site de la salle sera annulé et que l'ouverture des portes ne se fera qu'à 19h. Donc comme il gèle sévère, les fans décident de se réchauffer en entonnant les hymnes de nos suédois préférés histoire de se mettre de bonne humeur et de passer le temps. Une chose est sure, l'ambiance est bonne devant les portes lorsque celles-ci ouvrent sur les coups de 19h.

Si le public s'avérera présent, c'est sur l'ambiance qu'il a su mettre, et pas par son nombre car une fois les 5 premiers rangs passé, c'est un peu le désert, le reste de l'assistance s'étant tranquillement massée sur les cotés, et les hauteurs de la salle.

Nightmare ouvre donc le bal devant un public clairsemé, mais qui va mettre une bonne ambiance et permettre au groupe de s'exprimer librement. Nos grenoblois investissent donc la scène, ou plutôt le morceau de scène qui leur est dévolu, avec la batterie coincé au fond à gauche. Un jolie backdrop Nightmare cache intelligemment la batterie de Sabaton.

Malgré le peu d'espace, les frenchies attaque pied au planché et parviennent sans mal à capter l'attention du public. Jo Amore (chant) me fait penser à Ronnie James Dio ! La comparaison peut paraître flatteuse, mais le p'tit bonhomme sait tenir la scène, et a un petit quelque chose qui nous rappelle l'illustre chanteur que l'on connait tous. Le reste du combo, bien que plus discret, sait se montrer efficace en balançant des riffs bien accrocheurs. Un bon concert et au final un groupe visiblement ravi de l'accueil qui lui a été réservé.

Setlist Nightmare :
Thrill of Death
Gospel of Judas
Eternal Winter
Messenger of Faith
Mirror of Damnation
Wicked White Demon
Cosmovision
Trust a Crowd
Legions of the Rising Sun

Après une petite pause technique, la scène gagne en espace et voie accueillir un synthé à gauche de la batterie. Les lumières s'éteignent et la sono balance The Final Countdown avant que le groupe ne débarque sous els feux des projecteurs. Le devant de la scène sera occupé par les guitares et ce diable de Joakim Brodén véritable frontman et homme à tout faire. Pour ceux qui on vu le groupe au Hellfest l'an passé, le bonhomme arbore la même étrange tenue qu'en juin dernier, complétée par des lunettes de soleil.

Dès le coup d'envoie du set, le public se révèlera être chaud bouillant. Le groupe déjà passé par la capitale il y a quelques mois, au Nouveau Casino, propose uns setlist similaire, mais cela ne gêne nullement les fans qui se déchainent dès les premiers morceaux.

Rikard Sundén étant devenue papa, d'un petit « Sabaton Boy vêtu d'un treillis » comme nous l'apprends Joakim, c'est Frédéric Leclecrq (bassiste de Dragonforce, dont le chanteur ZP Thear vient de quitter le navire), un frenchie bien de chez nous qui officiera dernière la six cordes. S'il ne prend pas plus d'importance qu'il ne devrait, Frédéric sait se montrer quand il le faut, et de manière efficace ! Les autres membres du combo sont bien présents, tout particulièrement Pär Sundström (basse) qui en plus d'épauler Joakim efficacement, affiche un large sourire et prend visiblement un pied énorme à être au Trabendo ce soir.
Les suédois enchainent leurs hits et le public va finir par monter sur scène, aidé notamment par Joakim qui ne rechigne pas à aider physiquement les fans à venir les rejoindre. Et parmi ces fans, se trouve une jeune fille qui va offrir une peluche au chanteur, puis le prendre dans ses bras et va finir tout simplement par l'embrasser ! Et là ou cela parait frais et inattendu, les fans en rajoute des tonnes et c'est bien dommage… Notre fan en question va donc remonter sur scène à plusieurs reprises et à chaque fois tenter d'emballer ce pauvre Joakim.

En dehors de ces histoires de cœurs, Sabaton, porté par un public énorme, va délivrer un excellent show qui restera gravé dans les mémoires des fans. Avec pas moins de quatre chansons issuent du dernier Coat Of Arms (2010) le groupe fera la par belle à son dernier album en date. De retour pour le traditionnel rappel, les suédois ajouteront un titre à leur setlist : Panzer Batallion de Primo Victoria (2005) pour remercier les fans qui le demande à corps et à cries. A la fin du morceau, ne sachant plus trop comment remercier ses fans, il lancera ses lunettes dans la fosse !
Le temps a filé à toute vitesse, et il est déjà l'heure de se quitter. Un dernier salut au public et le groupe repart en backstage. Il ne reste plus qu'à espérer revoir Sabaton prochainement pour un autre grand moment de metal ! Et pourquoi avec un nouvel album sous le bras….

Setlist Sabaton:
Ghost Division
Uprising
White Death
Cliffs of Gallipoli
40:1
Rise of Evil
Attero Dominatus
The Price of a Mile
Screaming Eagles
Saboteurs
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Coat of Arms
Panzer Battalion
Primo Victoria
Metal Medley (Metal machine/Metal Crüe)
Panzerkampf (outro)