Power of Metal Tour : THAUROROD / MERCENARY / PSYCHOTIC WALTZ / NEVERMORE / SYMPHONY X - Paris 28/02/2011

Lundi 28/02, c'est en ce dernier jour de février que le Power of Metal Tour fait escale à Paris, et à L'Elysée Montmartre plus particulièrement. Au programme, pas moins de 5 groupes: THAUROROD, MERCENARY, PSYCHOTIC WALTZ, NEVERMORE et SYMPHONY X.
Avec la limitation d'horaire imposée par la salle (23h), autant vous dire que la soirée va débuter à l'heure du goûter. Et ce qui est d'autant plus balot, c'est que ce lundi coïncide pour les Parisiens avec la rentrée des classes. Bref, tout ça pour dire qu'évidemment, je ne suis pas arrivée pour voir Thaurorod, tout juste ai-je pu jeter un œil sur Mercenary, qui reçu un bon accueil au vu de l'applaudimètre.
Un petit tour au merch, pour s'apercevoir que le moindre T-shirt coûte une blinde. Tant pis, pas ce soir que je repartirai avec un souvenir.

Après vingt longues minutes, c'est au tour de Psychotic Waltz de monter sur scène. Notez bien que 20 minutes ce n'est pas si long que ça, c'est juste que l'ambiance musicale proposait de vilains remix massacrant allègrement des perles des Doors, Beatles ou encore Black Sabbath. Une initiative à ne pas reproduire!

Bref, une fois les Ricains en place l'ambiance sonore s'améliore considérablement, quand bien même je ne suis pas amateur du genre. Ou du moins pas pendant 50 minutes. Mais qu'importe, le groupe est là et joue bien, que demander de plus ? Que le chanteur soit moins dépressif et qu'il sache meubler entre deux titres ? Sans doute. Psychotic Waltz propose un metal progressif planant et agréable à l'oreille, mais probablement plus sur CD qu'en live, car il faut dire que la prestation du combo est perfectible et surtout un peu ennuyeuse à la longue. Comme quoi même après vingt ans de carrière, l'épreuve du live est toujours compliquée. Enfin comment ne pas noter la performance de Brian McAlpin, qui nous a livré (avec son compère Dan Rock) une belle prestation à la six cordes assis sur son fauteuil roulant. Cela peut paraître un brin racoleur, mais c'était quand même le premier musicien que je voyais sur scène avec ce type de handicap. Chapeau bas!

Setlist :

#Ashes
#Spiral Tower
#Haze One
#Into the Everflow
#Morbid
#Cold
#Halo of Thorns
#Nothing

C'est ensuite au tour de Nevermore d'entrer sur scène. Si le groupe était passé sur la mainstage2 lors du dernier Hellfest, cela faisait quelques années qu'il n'était pas venu à Paris. Pour ceux qui étaient à Clisson, peu de changement si ce n'est l'absence de Jim Sheppard (basse) pour problème de santé. Pour remplacer ce dernier, le combo a choisi une charmante jeune femme prénommé Dagna qui s'en sortira avec les honneurs. Le groupe tourne toujours aussi bien, notamment avec un Attila Vörös (guitare) jovial et souriant sur son côté droit de la scène. A l'opposé, Jeff Loomis impressionne par sa force et sa technique. On pourra reprocher aux guitaristes d'être restés chacun chez soi, le show étant principalement assuré par Warrel Dane, Van Williams assurant son boulot sans ciller.

Les Ricains semblent bien sur scène, et invite les fans à monter, mais seulement deux le feront, sur différents titres. Le second heureux élu squattera même la scène durant "Enemy of Reality" profitant de l'occasion chanter et faire de l'air guitar ! Petite déception, le groupe zappera carrément "Narcosynthesis" de la setlist sans donner plus d'explication. Au final un bon concert de Nevermore que les fans ont su apprécier, le groupe ayant distillé quelques grands moments : "Moonrise", "Born" ou "The Heart Collector", où mister Dane n'a malheureusement pas brillé par la perfection de son chant.

Setlist
# Inside Four Walls
# Moonrise (Through Mirrors of Death)
# The Termination Proclamation
# Your Poison Throne
# Born
# The Heart Collector
# The River Dragon Has Come
# Emptiness Unobstructed
# This Godless Endeavor
# Enemies of Reality

Vient maintenant le cas Symphony X. Sur le papier, c'est typiquement le groupe que je dois apprécier au plus haut point. Seulement, il y a un mais : ça ne passe pas sur album. Un peu comme Dream Theater : le genre de groupe que l'on reconnaît talentueux, mais auquel on n'accroche pas sans vraiment savoir pourquoi. J'attendais donc l'épreuve du live pour me faire une idée plus précise. Eh bien autant vous le dire tout de suite, je n'ai été qu'à moitié convaincu. A la fin du show, les nombreux fans du combo avaient l'air ravi, et c'est bien là l'essentiel.

Chez Symphony X le show est assuré par Allen Russel, l'immense et charismatique chanteur, le reste du groupe restant gentiment dans son petit coin. Ce qui est d'autant plus dommage que Michael Romeo n'est pas un manche loin de là, et qu'un peu plus de démonstration et de communication ne ferait pas de mal au bonhomme. Durant l'heure de show, comme pour Nevermore, le rappel en prime, le groupe a quand même réussi à caser dix titres, dont deux du prochain album, "Inconoclast", qui devrait sortir en juin. Un joli cadeau pour les fans, d'autant plus que les titres passent très bien l'épreuve du live, ce qui s'annonce de bon augure pour le futur album.

Au final, une très bonne soirée, avec seulement le regret de ne pas avoir eu assez Nervermore/Syphony X (rayer la mention qui vous semble inutile). A revoir, mais en tête d'affiche avec un show plus conséquent.

Setlist :
#Of Sins and Shadows
#Domination
#Serpent's Kiss
#End of Innocence (Nouveau Titre)
#Paradise Lost
#Inferno (Unleash the Fire)
#Smoke and Mirrors
#Dehumanized (Nouveau Titre)
#Set the World on Fire (The Lie of Lies)
# Encore: Sea of Lies