Dimanche 5 mars 2006 – Glaz’art – Paris

FOREVER SLAVE est un groupe qui divise : nouvelle sensation Metal pour certains, groupe moyen de plus de « Metal à chanteuse » avec une chanteuse archétype même de la « gothopouffe » pour les autres. VS via la kronik de « Alice's inferno » n'a pas été tendre avec cette formation, alors allons voir ce que ça donne sur scène.

Avant de pouvoir juger, il nous faut passer par les premières parties (qui ont pas mal changé ces dernières semaines. C'est CHUGGA CHUGGA qui ouvre les hostilités. Pas vraiment Metal, mais plutôt Blues Rock avec quelques touches Jazzy, j'ai d'abord l'impression de voir les BLUES BROTHERS sur scène (à cause de la tenue du chanteur). CHUGGA CHUGGA propose un set sympathique, même si personnellement, ce n'est pas trop ma tasse de thé. Cependant, le public suit avec attention la prestation, car figurez-vous que dedans, il y a sans doute le musicien le plus connu de toute la soirée (enfin, ça dépend par qui), car à la guitare, ce n'est autre qu'un certain Edouard (avec la casquette), issu de la Star Academy 3 (me souffle à l'oreille Mme Shaka qui connaît tous ces trucs par cœur, contrairement à moi). Bref, CHUGGA CHUGGA est la curiosité de la soirée. A signaler une très bonne reprise de « Purple rain » de PRINCE !

C'est ensuite S.O.M. qui monte sur scène. Le groupe délivre un Hard Rock/Heavy Metal ultra classique, plutôt sympa. Tout cela est un peu statique, mais l'ensemble est plus que convenable et le public a l'air d'apprécier. Un peu trop linéaire et pas très aventureux pour ma part, mais sympa quand même (je me répète, c'est pas grave) !

Avec HEVIUS, les choses changent un peu. En effet, le groupe pratique une musique qui me parle un peu plus : le Heavy Speed mélodique. Chanté en français, ce n'est pas sans me rappeler SORTILEGE. Le chanteur chante plutôt bien, et les musiciens assurent derrière. Le groupe nous gratifie d'une reprise, non pas de SORTILEGE, mais de TRUST, en la personne de l'intemporel « Antisocial ». Bref, un groupe à conseiller aux nostalgiques de SORTILEGE ou aux fans de MALEDICTION.

Enfin, entre sur sur scène le groupe que tout le monde, ou presque attend : FOREVER SLAVE. Les crevards présents peuvent se régaler de la tenue sexy en cuir rouge de Lady Angellyca (la copine de Foofur, qui est en fait toute petite… et encore, elle a des chaussures avec des semelles d'au moins vingt centimètres d'épaisseur). Malheureusement, d'entrée, le son n'est pas fameux. Résultat, on ne l'entend pratiquement pas pendant les deux premiers morceaux. Après, ça ira un peu mieux, mais il faut tendre l'oreille pour entendre son petit filet de voix. Les musiciens ne peuvent pas trop bouger mais il essayent quand même les bougres !), il faut dire que la scène est très petite et qu'ils sont beaucoup : chanteuse + deux guitaristes + bassiste + batteur + claviériste + violoniste = sept en tout ! D'ailleurs, le violoniste me fait délirer, il plaque quelques notes et le reste du temps, il ne peut qu'headbanger… il doit s'ennuyer le pauvre quand même. Bref, difficile de se faire une opinion sur la prestation du groupe à cause du son, même si on sent que les intentions sont bien là. Et, à mon sens, tout cela est un peu linéaire, j'avais l'impression de toujours entendre la même chanson (car je connais « Alice's inferno », mais je ne l'ai pas écouté suffisamment pour connaître les chansons par cœur).

Set-list FOREVER SLAVE :
Reminiscense
In the forest
Circles of tenebra
Lunatic asylum
Dreams and dust
Equilibrium
Across the mirror
Tristeza
Akellarre
The letter

Bref, une bonne soirée quand même, mais un regret pour FOREVER SLAVE, qui aurait mérité de bénéficier de meilleures conditions scéniques. A revoir dans de meilleures conditions donc.