IRON MAIDEN - No Prayer For The Dying (EMI) - 29/03/2014 @ 23h06
Avez-vous remarqué cette tendance que nous avons tous, passé l’âge d’ores et déjà respectable (quand les gosses vous appellent monsieur) et symbolique des 30 printemps (et au delà !), à revenir régulièrement vers nos fondamentaux et nos racines ? Bordel, on peut pas se contrôler ! S’agit-il d’un phénomène générationnel touchant des gonzes qui, comme moi, sont nés entre le milieu et la fin des années 70 ? Qui ont vu une société, en l’occurrence française en ce qui me concerne, se transformer de manière radicale en l’espace de 20 ans ? Le gouffre générationnel est bien visible maintenant : il y a ceux qui sont nés AVANT ou PENDANT la diffusion de Casimir, et il y a ceux qui sont nés après… Ceux-là ne seront bien sûr jamais comme nous autres…

Bref. Quelles que soient les réponses à ces questions, une chose est sûre : pour le dénommé RunForestRun, IRON MAIDEN fait partie des fondamentaux musicaux et je dirais même culturels profondément ancrés en lui. Qui ont forgé en partie ses goûts. Qui ont influé sur sa personnalité. Qui lui ont flanqué une passion gluante et exigeante dans le corps et l’âme, bien difficile à se décoller des boyaux cette saleté : la musique. Et de la bonne en plus ! Et il est loin d’être le seul, le bougre. Au delà de la qualité intrinsèque de ce groupe anglais de légende, le timing parfait de sa découverte, à savoir le tout début de l’adolescence, avec son besoin inconscient de se forger une identité, l’adéquation de la musique et de l’image du groupe avec les sujets fantastique, SF, fantasy et tout le milieu culturel de l’imaginaire qui passionnent le jeune blanc issu de classes moyennes du bas du panier, bref la description du fan européen typique du combo, est une raison majeure expliquant le fait que rien n’y fait, le rituel est le même : la discographie entière d’IRON MAIDEN doit passer sur la platine au moins une fois par an. On à beau connaître chaque coup de cymbale et de coup de médiator par cœur, faut qu’on se les farcisse. Tous. Un par un par ordre de sortie. Toujours avec le même plaisir. Et toujours avec la même admiration pour ces types qui ont su se forger la carrière phénoménale que tout amateur de Metal digne de ce nom connaît. Tout cela en dehors des médias mainstream s’il vous-plaît.

Alors, quitte à tailler le bout de gras sur IRON MAIDEN, pourquoi choisir le vilain petit canard NO PRAYER FOR THE DYING et ne pas disserter allégrement sur les albums qui font l’unanimité ? Il y en a pourtant tellement qu’on ne sait plus quoi en faire… Des classiques des débuts tonitruants du groupe à ceux de l’âge d’or puis à ceux de la renaissance après un creux de la vague dans les années 90, IRON MAIDEN peut s’enorgueillir d’une discographie qui ne ferait pas tâche dans un musée (bin quoi, y’a bien un canapé troué exposé au centre Pompidou…).
Pourquoi parler de cette pustule, de cette erreur, de cette sombre merde alors, renié par le groupe lui-même, bon sang ? Simple : pourquoi aller vers le consensus quand on peut provoquer un débat ? Parce que moi, j’suis pas d’accord !

Ce soir, c’est Opération réhabilitation.

Allez, go. Rappelons d’abord, en guise d’historique qu’au tout début des années 1990, le Metal, ou « Hard Rock » comme on le nommait alors (Avant, on ÉCOUTAIT du « Hard » ! Aujourd’hui, on REGARDE du Hard ! Voilà comment on s’aperçoit à quel point le monde à changé !), n’a pas encore explosé en une innombrable multitude de sous-genres allant du Prehistoric Mamouth Retro Metal au Over The Top Violent Death Brutal Swing Jazz Progressive Flower Power Black et que l’ensemble du public est assez unanime sur les groupes qu’il considère être les maîtres du genre. A ce titre, l’impérial IRON MAIDEN est certainement, aux côtés de quelques autres (METALLICA & SLAYER pour les autres giga mastodontes) le groupe le plus fédérateur. Nulle autre entité autre qu’un groupe de cette trempe, populaire oui, mais avant tout respectueux de la qualité de sa musique et de ses fans, n’est capable en ce bas monde de générer une telle communion humaine et un tel consensus. L’intégralité de sa discographie, bien que non exempte de tout défaut, est exemplaire, ses albums sont de plus en plus ambitieux et riches musicalement, ses tournées rencontrent un succès colossal et, détail important, le groupe ne s’est jamais perdu dans des problèmes insolubles d’alcool ou de drogue. Ah si Paul Di Anno... Mais lui, ça compte pas ! Bref, de la France au Japon, du Mexique à la Finlande, de la Terre à Saturne, en 1990 tout amateur de Hard Rock aime IRON MAIDEN. Les « j’aime pas Iron Maiden » ou autres « Iron Maiden lol c tro dé vieux ptdrrr le vré metal aujourdui c Emmure et Korn MDR » ne sont pas encore apparus sur la surface du globe, voire DES globes (Jean-Luc Delarue inside). Autant dire que le groupe est un véritable MONSTRE.

Assez digressé. Pourquoi IRON MAIDEN sort-il un album tel que NO PRAYER FOR THE DYING ? Pourquoi cet album est-il considéré comme le plus mauvais du groupe par de nombreux fans ? Pourquoi le groupe change-t-il soudainement d’orientation, sort des rails, alors que la voie est claire, tracée, limpide ? Bref, pourquoi prend-il ce risque insensé, nom de Zeus !?

Expliquons-le d’abord par le fait que l’un des principaux artisans de l’album précédent, SEVENTH SON OF A SEVENTH SON, le plus progressif et grandiloquent disque d’IRON MAIDEN jusqu’alors, le guitariste Adrian Smith (et accessoirement une de mes rares idoles), n’est plus de la partie, insatisfait de la tournure musicale que le mentor Steve Harris souhaite imposer à sa créature. A ce stade, il est tout aussi probable qu’une certaine usure liée au fait de jouer de longs morceaux en concert pendant des tournées interminables dont la durée ne se compte plus en semaines, ni en mois, mais en années, ait sérieusement entamée la motivation de tous les membres impliqués pour continuer dans cette voie. Quoiqu’il en soit, Steve Harris prétend désormais revenir à ses fondamentaux (Quoi ?? Lui aussi ??) et oriente le successeur de SEVENTH SON OF A SEVENTH SON vers une musique plus directe, simple et agressive. Un retour aux sources. Mais bon, même avec les vieux pots, on ne fait pas forcément de la vieille soupe, comme on le verra plus bas.

NO PRAYER FOR THE DYING s’enregistre donc avec un nouveau venu, Jannick Gers, chaudement recommandé par le chanteur Bruce Dickinson, et chargé de reconstituer un tandem complémentaire de guitaristes en compagnie de l’affable Dave « Mr Bibendum Michelin » Murray. Outre des soli radicalement différents de ceux de son illustre prédécesseur – plus véloces, plus contemporains, mais aussi plus brouillons et moins « narratifs », le sieur Gers apportera une présence scénique un peu moins bonhomme au groupe, en se révélant être un véritable maître ès cabrioles et danse de la Saint-Guy tant ses mouvements enthousiastes et virevoltants étonnent… Où agacent à tel point que certains le verraient davantage faire carrière au ballet du Bolchoï que dans IRON MAIDEN… Moi je trouve ça marrant mais ça altère considérablement la qualité de son jeu, on ne peut pas le nier. Bon, toujours est-il qu’il est n’est pas Adrian Smith et que ses prétentions progressives sont, du moins à l’époque, à peu près nulles, ce qui convient parfaitement à Mr Harris.

L’album mal-aimé (Claude François inside) s’ouvre avec un titre un peu oublié, qui fût pourtant un classique live de la première moitié des années 1990, « Tailgunner ». Passé une petite intro sympathique qui met une fois encore en avant la compétence mélodique et harmonique de la bande à Steve Harris, le morceau ne fait pas dans le détail et offre une musique bien in-your-face qu’on avait pas entendue depuis longtemps sur un album d’IRON MAIDEN - si on exclut le thrashisant « Sea Of Madness » sur SOMEWHERE IN TIME. Dickinson abandonne la verve lyrique des albums précédents pour se lancer dans une diatribe nettement plus agressive que par le passé. Sa voix s’est considérablement assombrie, son débit est plus rapide et son timbre est rauque. Un peu comme si les vocaux bien bourrins des couplets du fameux « Moonchild » lui avaient donné envie de creuser dans cette voie. Le refrain est moyen : peut-être un motif suffisant de haine pour des détracteurs assoiffés du maître étalon POWERSLAVE
N’empêche, pas de démonstrations, pas de chichi, ça envoie sec. Terminé les morceaux baroques à tiroirs ! Waou ça change ! J’insiste là-dessus, on a l’impression que le père Bruce tiens une bien vilaine bronchite !

IRON MAIDEN aurait-il tenté d’urbaniser sa musique ? La photo de groupe un peu sombre de la jaquette (cassette pour moi à l’époque ! Elle a rendu l’âme la chienne à force d’être avalée sans cesse par le lecteur), le laisse présager. Exit les pantalons bariolés et moule-burnes, enter les vestes en cuir, la barbe de 3 jours et les gueules d’enterrement ! Bref, bienvenue dans les années 90 ! Les textes ont eux aussi changés, plus ancrés dans la réalité. A ce stade de l’écoute, le ton général du disque est déjà donné et on entre au cœur du sujet : NO PRAYER FOR THE DYING est différent. Oui, comme Forest Gump. C’est avec un Maiden qui s’essaye à quelque chose de nouveau qu’on a à faire ici. A savoir revenir au style plus direct des premiers albums mais avec l’expérience et le song writing de musiciens expérimentés. Capables de s’auto-référencer dans la nouveauté. Et en besoin de synthétiser leurs chansons pour éviter de ne se coltiner QUE des morceaux de 8 à 10 min sur scène. C’est parfois maladroit, ça grince un peu du refrain ici et là, mais boudiou que ce disque est rafraîchissant ! Ils ont voulu revenir en arrière, tu parles ! Ici, IRON MAIDEN se réinvente sans s’en rendre compte. Ce n’est pas au goût de tous, je crois que j’ai assez insisté là-dessus, mais il suffit d’écouter l’album pour s’apercevoir qu’il n’a rien à voir avec aucun autre album du groupe.

Bon, on continue ! « Holy Smoke » débarque dans la même lignée, notamment au niveau du chant, bien que le titre soit nettement moins sombre. Assez classique, doté d’un excellent refrain et d’un très bon solo de guitare, il est l’un des temps forts de l’album pour moi. Quoi ? Tu l’aimes pas ? T’es pas un vrai fan !

Déboule « No Prayer For The Dying », entre accalmie, grâce mélodique et fureur. Ça par contre, c’est le titre phare. J’avoue ne jamais avoir compris pourquoi ce morceau n’est pas devenu un classique en live. Syndrome « Alexander The Great » ? L’espèce de chorus instrumental est superbe. Allez je le dis : c’est un bien meilleur morceau-titre que « Fear Of The Dark » (pas les dents et les habits svp).

Suivant ! « Public Ennema Number One » ou, selon de nombreux détracteurs, l’entrée dans le ventre mou de l’album (haha les c**s !). En ce qui me concerne, j’aime beaucoup ce titre. Qualités mélodiques indiscutables et excellente prestation de Dickinson. On regrettera une fois encore un refrain moins intéressant que les couplets (la question du manque de refrains marquants en plus de l’abandon de l’aspect progressif de la musique est à mon avis l’une des explications majeures du manque de succès de cet album dans le petit cœur des fans).

« Fates Warning » est peut-être le titre le plus discret du disque, bien qu’on y retrouve certaines ambiances épiques des deux albums précédents, notamment durant le très bon passage « twin guitar » typique d’IRON MAIDEN. Une fois encore (décidément), le refrain peu inspiré n’aide pas le morceau à se faire une place au panthéon.

« The Assassin » est LE morceau détesté par excellence. Très étrange pour le groupe, il est néanmoins selon moi une tentative d’évolution vers quelque chose de plus moderne et dérangeant. Le chant de Dickinson y est particulièrement mordant. Je vais complètement à contre-courant en affirmant que ce titre est l’un des meilleurs de l’album. Les couplets font froid dans le dos et son petit côté « evil », rare chez Maiden, font de lui un titre complètement à part dans leur carrière. J’achète ! Comme dirait le type dont j’ignore le nom dans l’émission de télé avec des nénettes qui se trémoussent à moitié à poil comme des dindons à la ferme.

« Run Silent Run Deep » se range lui aussi parmi les morceaux considérés comme médiocres, ce qu’une fois encore je n’arrive pas à comprendre. L’ambiance des parties instrumentales rappelle fortement un mélange de SOMEWHERE IN TIME et de SEVENTH SON OF A SEVENTH SON. Et oui, t’as raison, c’est plus court. C’est pour ça que t’aimes pas ? Pffff ! Très bons leads guitares, petit côté « evil » sur les couplets, c’est qu’il adore ça le cochon !

Avec « Hooks in you », on retrouve l’ambiance de début d’album après une poignée de titres plus sombres, plus « introspectifs » même (j’ose !). Bon titre très Hard Rock », simple et efficace, rehaussé par d’excellentes prestations lead de Murray et Gers.

« Bring Your Daughter... to the Slaughter » est le tube de l’album. Sorti en single, il a connu un succès considérable dans les charts de Grande-Bretagne. Il a sans doute fait rêver plus d’un père de famille rosbif fatigué par sa progéniture. Relativement anecdotique pour moi, le morceau se révèle véritablement en concert. La montée progressive avant le final est la partie la plus jouissive (du grand Maiden), en tout cas bien plus que ce refrain répété à l’envie telle une récitation de tables de multiplication. A noter que le titre est une compo de Bruce Dickinson tout seul, ce qui est suffisamment rare pour le souligner (pourtant les tueries que sont « Powerslave » ou « Revelations », c’est lui).

L’album se clôt sur « Mother Russia », le plus mal-aimé des « epics » d’IRON MAIDEN. Son mélange d’ambiances neigeuses, cotonneuses et Russie rouge façon défilé devant le Kremlin est pourtant d’une grande originalité pour le groupe. On pourrait reprocher à Dickinson de chanter la même chose que les guitares sur les couplets, mais il serait dommage de condamner l’ensemble du titre pour ça. Le break central, bien épique, suivi d’une série de soli interprétés sur une rythmique quasi militaire évoque parfaitement l’Europe de l’est communiste telle qu’on l’imaginait à l’époque, avec son architecture imposante, son climat rugueux et la nostalgie propre à la culture de ce pays. Certes, c’est pas « Alexander The Great » et encore moins « The Rime Of The Ancient Mariner ». Mais je ne trouve pas ce morceau mauvais, bien au contraire.

Que résumer après ce tour d’horizon ? Que les critiques faites à l’encontre de NO PRAYER FOR THE DYING sont souvent injustes face au réel contenu de l’album ? Certainement. Que les maladresses qui le parsèment sont plus souvent retenues que les réussites ? Sans aucun doute. Que le chant plus rauque et agressif de Dickinson a surpris, voir choqué les fans ? Probablement. Que le mauvais accueil n’est pas forcément lié à l’album mais aux attentes qu’ont les fans d’un album d’IRON MAIDEN ? Tu commences à m’emmerder avec tes questions !

NO PRAYER FOR THE DYING n’est certes pas le meilleur album d’IRON MAIDEN, mais il est bien loin d’en être le plus mauvais non plus. S’il rime avec la fin de l’âge d’or du groupe (rares sont les artistes qui sortent 7 chefs d’œuvres d’affilée après tout, n’est-ce pas ? Un 8ème ça faisait peut-être beaucoup …), il n’est pas encore tout à fait celui du déclin non plus. A ce titre, je préférerai toujours cet album à son successeur FEAR OF THE DARK, qui pour le coup me semble nettement moins honnête : plus fonctionnel, pragmatique et destiné à récupérer les fans déçus, il montre pour la première fois l’image d’un groupe vieillissant et ayant perdu de sa superbe.

Je résumerai en hasardant qu’IRON MAIDEN a négocié l’entrée dans les années 1990 un peu comme l’ont fait les dinosaures du rock progressif lors de la transition des années 70 vers les années 80, avec l’apparition de la radio FM et la systématisation des synthés. Les tentatives de modernisation forcées fonctionnent rarement car les acteurs de celle-ci n’ont pas forcément la culture qui va avec. Qui sait, en ce début de décennie durant lequel la musique dite « rock » dans son ensemble se simplifie et se noircie, IRON MAIDEN a peut-être AUSSI essayé de trouver sa place parmi un public un peu plus jeune et avide de musique plus crue, plus axée sur la réalité. Fini le temps de la reverb à gogo, des caisses claires qui sonnent comme des explosions et des égo gros comme des pastèques. Maintenant, en 1990, c’est l’heure de gloire du loser assumé et des avant-bras tailladés !

Ok, j’abrège, j’abrège. Le groupe ne se plante pas autant qu’on le dit sur NO PRAYER FOR THE DYING mais ma modeste tentative de réhabilitation d’un album plaisant et efficace s’arrête là. Je ne peux pas éviter de préciser que, malgré tout, ce 8ème album de la Vierge de Fer est le moins bon à ce stade de leur carrière. Mais ils feront pire. Bien pire. Avec une grave erreur de casting au chant suite à l’adultère de Bruce Dickinson. Peut-être l’occasion d’en parler surgira-t-elle au détour d’une autre chronique de la rubrique Remember me ? On verra bien !

Enfin, côté production, c’est Martin Birch qui se tape le boulot, pour l’avant-dernière fois avant la retraite. Et le papi, il sait faire le job : malgré la présence d’un bassiste qui tient VRAIMENT à ce qu’on l’entende c’te chieur, l’album est plutôt bien balancé, quoi qu’en dise Bruce Dickinson qui vomi allégrement sur cet album et sur sa production, prétextant un mauvais choix de studio (le studio mobile des ROLLING STONES ! Il s’agit, pour l’anecdote, du dernier album enregistré dans ce camion transformé en antre musicale mythique à la fin des années 60). Les instruments sont tous très audibles et dotés d’un son naturel. L’album est très dynamique, mais nous sommes en 1990, autant dire la meilleure période dans le domaine de la prod. Si votre version est le remaster de 1998, elle est bonne pour la poubelle car une compression excessive l’a complètement dénaturée. Comparez avec le son chaleureux et organique de l’original ! Évidemment on ne retrouve nullement la puissance d’un Black Album (par exemple) sur le master original, mais le son IRON MAIDEN c’est des Fender avec une disto sur 7 (et pas sur 11 !), une grosse basse bien en avant et Nico McBrain qui joue dans le salon, pas autre chose ! Pourquoi ne pas mettre de la distorsion sur les violons du « Mariage de Figaro » alors, si tout est permis ? A noter que malgré sa simplicité affichée, l’album comporte de nombreuses pistes de guitares. Michael Kenney, l’homme de l’ombre, vient pour la toute première fois faire un petit coucou sur un album de Maiden avec de discrètes nappes de claviers bien intégrées à l’ensemble. Tout cela est très bien arrangé et parfaitement produit, ce qui, au moins, permet d’oublier l’horrible pochette de Derek Riggs, la seule qu’il ait vraiment foiré dans sa carrière (pour l’anecdote, j’ai mis un bon mois avant de m’apercevoir qu'Eddie était couché et non pas debout sur la pochette, et qu’il éclatait un cercueil et non pas une minable porte) et qui est sans aucun doute pour moi le seul ratage authentique de NO PRAYER FOR THE DYING.



No Prayer for the Dying: https://www.youtube.com/watch?v=j3D2GC-MXsw
Mother Russia: https://www.youtube.com/watch?v=vWEk1tWTldU


Rédigé par : RunForestRun | 1990 | Nb de lectures : 3066


Auteur
Commentaire
GabinEastwood
Membre enregistré
Posté le: 29/03/2014 à 23h38 - (30760)
Un album pas mauvais en soi, le plus faible de la période Dickinson mais qui reste au-dessus de la période Bayley.

Quelques bons titres : Tailgunner, Holy Smole et Hooks in you et du moyen ... le groupe se cherche et l'arrivée du Rudolf Nuréev du hard (Janick Gers) meilleur danseur que soliste (écoutez le double live A REAL LIVE DEAD ONE où les solos de Smith sont massacrés).

Bref pas le fiasco tant entendu par certains mais un album moyen, mais après la ribambelle de classiques qui l'ont précédé on ne peut pas leur en vouloir



GabinEastwood
Membre enregistré
Posté le: 29/03/2014 à 23h40 - (30761)
et excellente chronique l'ami au fait !! Bien détaillée et précise

Jeff Hannimalman
IP:81.245.236.213
Invité
Posté le: 30/03/2014 à 00h56 - (30763)
Costaude la cro! Félicitations!
Par contre j'ai une question: je suis né en 77, je me reconnais dans tous tes "hors-sujets". Par contre j'ai jamais pu encadrer Maiden. Normal? :-D

PS: bon, maintenant j'aime un peu plus mais uniquement qqs titres par-ci par là...

MADTRASH
Membre enregistré
Posté le: 30/03/2014 à 03h05 - (30764)
je n'ai jamais vraiment compris pourquoi cet album était si mal aimé par les fans de Maiden . Il n'est certes pas excellent , mais on y trouve de très bon titres comme tailgunner , bring your daughter , no prayer ...
Il était en dessous de 7 son , mais il ne faisait pas tache dans la discographie comme peuvent le faire des album comme Virtual XI ou a matter of life , voir le très médiocre the final frontiere ...

AnusFraicheur
Membre enregistré
Posté le: 30/03/2014 à 09h22 - (30766)
Ecouté à nouveau cette semaine, mais rien à faire, ça doit être le Maiden auquel j'accroche le moins avec Piece Of Mind (oui, je sais, sacrilège...), quelques titres mis à part.

jaquouille
Membre enregistré
Posté le: 30/03/2014 à 10h25 - (30767)
très, très, trop longue chronique... pour un album plutôt assez moyen quoique bien au-dessus de la période Blaze Baley

edguyheavymetal
IP:88.139.148.218
Invité
Posté le: 30/03/2014 à 11h14 - (30768)
super chronique,j'adore cet album même si il est décrié par beaucoup,chacun doit faire sa propre opinion je pense!!!!!!!!!!

Kane
IP:82.243.244.3
Invité
Posté le: 30/03/2014 à 12h11 - (30769)
Le moins bon de la période Dickinson ? Peut-être...et encore ça ne veut pas dire qu'il est mauvais. Le moins bon du groupe ? Non sans hésitation. Faut aller voir du côté de Virtual XI pour avoir le moins bon du groupe.

Moshimosher
Membre enregistré
Posté le: 30/03/2014 à 12h25 - (30770)
Franchement, très bonne chronique ! Bravo !

Album pas si mauvais que le veut la rumeur, mais l'un de leurs moins bons, tout de même... (mais, bon, c'est Maiden, normal qu'il y ait de la concurrence pour les premières places !)

Mes morceaux préférés : Holy Smoke (chuis un vrai fan), No Prayer for the Dying, The Assassin (et ouais, personne n'est parfait), Bring Your Daughter... ...to the Slaughter (avec moi dans le rôle du Slaughter, hé, hé, hé... les pauvres, chuis pas Brad Pitt !) et Mother Russia !

En fait, je constate qu'à la seconde écoute de l'album (depuis sa "redécouverte"), il passe mieux... Donc, c'est sans doute un album à écouter plusieurs fois avant de juger...

Bon, je suis pas d'accord avec le chroniqueur pour ce qui est de Fear of the Dark... :)

Enfin, j'aime bien aussi la période avec Blaze Bayley (et je trouve même qu'elle apporte une diversité supplémentaire au groupe). Donc, personnellement, je ne cracherai sur aucun des chanteurs de Maiden... :)

Pour l'œuvre de Derek Riggs, je vais me faire l'avocate du diable : il a voulu innover en représentant une tombe verticale ! Ben ouais, les zombies étant assez mal fichus (foutue putréfaction !), il vaut mieux leur éviter d'avoir à se redresser quand ils viennent pour nous bouffer la cervelle !




nubowsky
Membre enregistré
Posté le: 30/03/2014 à 12h39 - (30771)
Très bonne chronique et tout à fait d'accord !!
Vraiment dommage qu'il soit boudé en live :-((

drum7777
IP:82.237.178.94
Invité
Posté le: 30/03/2014 à 12h40 - (30772)
bien vu lulu dans le timing de ta chronique vu que la semaine dernière c'etait fear of the dark et que des commentaires (dont le mien) défendait cet album. Je l'ai acheté a sa sortie, surpris au départ et mitigé. Déjà ce son très brut, live, brut de décoffrage. Un des points forts c'est la batterie, les roulements de Mc brian sur le titre no prayer ou enema font mouche. Je me rappelle avoir eu l'affiche xl de bring your daughter dans la chambre d'ailleurs. Ce n'est certainement pas le pire album de maident loin s'en faut et je suis d'accord, tout ce qui après fear et jusqu'a ce jour est bien plus mauvais et anecdotique et ca passe jusqu'aux pochettes de tres mauvais goût. L'arrivée de gers qui doit effectivement plus penser à faire des pointes que faire ses gammes est un gros bémol. Un vrai mixer en solo, le jour ou il aura la chiasse ca se verra de suite en live, et puis 3 gratteux aucun intérêt. Tailgunner est tres bon right in da face, holy smokes aussi. Et oui je suis d'accord aussi no prayer est LE titre de l'abum tout en douceur et en fureur, et nicko y contribue pour beaucoup dans cette violence pour moi.enema est excellent pour moi et j'adore le refrain (étant un adorateur du dieu murray ca a fait mouche)avec encore de tres belles cavalcades et roulements de nicko.Fates warning est un cran en dessous, plus linéaire et plat, pas forcément mauvais pour autant comme the assassin. Run silent est le plus chiant pour moi, tres passable, les avis et les couleurs appartiennent a chacun. Hooks in you est excellent avec un refrain terrible.Bring de même facture avec un pere harris qui se fait plaisir (tu l'entends ma basse) et ce côté pachydermique est très plaisant. Pour finir et la je plussoie aussi, mother en terme d'epic song c'est pas le top mais ce n'est pas non plus les horreurs qui ont été faites apres fear.C'est passable on dira. Curieusement pour moi le point faible et ce dont je suis friand chez maiden ce sont les B sides. Kill me soir, I'm a mover et all in your mind ne passe pas du tout, rien a voir avec la qualité irréprochable des B sides de powerslave, somewhere in time et autres. Bon album dans la moyenne et qui est dans un transition, le cap des 90's a été fatale pour beaucoup de groupes restés englués et incapables d'évoluer. Tres bonne chro, un peu longue mais félicitations, on sent le passionné.

EmPeReUrSoUrIsSiStE
Membre enregistré
Posté le: 30/03/2014 à 13h02 - (30775)
Très bonne chro. No Prayer for The Dying est un album qui ne mérite pas sa mauvaise réputation. Certes, il y a un ventre mou assez médiocre (mais il faudra que je le réécoute), mais un certain nombre de titres tiennent tout à fait la route, et sont quasiment oubliés.

lolo
IP:82.123.159.108
Invité
Posté le: 30/03/2014 à 13h15 - (30776)
Et on continue dans la nostalgie. 2e album écouté après ma découverte avec FOTD, et heureusement que j'ai enchainé quasi directement avec 7th Son (une K7 turque, avec Can I Play with Madness et The Prohecy inversé dans la tracklist, ce qui fait que la version "officielle" me fait toujours bizarre aujourd'hui dans l'enchainement des morceaux !), car que l'avais trouvé bien moins sympa, malgré de bons moments (je dois visiblement être le seul à bien aimer Fates Warning, à vous lire, et j'adore la chanson titre). Je crois qu'en fait je n'aime pas trop le côté "rock and roll" chez Maiden (exceptée la période Di Anno, si on peut la qualifier comme telle), Holy Smoke, beurk !!! Ceci dit, j'ai quand même bien usé la K7, dont les deux faces ont fini par être lues en même temps (remix suprenant :-))

Et pour conclure ce long commentaire, le prix du moins bon album de Maiden (et non du plus mauvais) revient selon moi à Virtual XI, mais ce NPFTD est le plus faible de l'ère Dickinson (toujours selon moi !)

6trouille
IP:83.155.209.175
Invité
Posté le: 30/03/2014 à 13h28 - (30777)
Chro très sympa.
Un poil longue, il est vrai, mais bravo pour tout ce travail !

Je réagis juste sur Mother Russia.
Ce titre est comme une relique des albums précédents, dans la grande tradition des To Tame A Land ou Ancient Mariner, sans en atteindre évidemment le niveau. En tant que fan c'est donc le moment de l'album où j'ai le plus retrouvé mes petits. Tout le début du disque, que ce soit au niveau compos, son, ambiances, était très différent, très rock N'Roll, c'était carrément la douche froide (le seul point commun avec 7th son et ses gros glaçons, tiens !) mais Mother Russia reprenait des ambiances qui avaient fait les beaux jours des golden years, ce côté épique, progressif...
C'est sans doute le premier morceau que j'ai adoré sur ce disque. Il m'a fallu plus de temps pour me faire à tout le reste !
Etonné donc qu'il trouve grâce aux yeux de si peu de monde, ici.

Un album que j'écoute peu, que j'ai laissé prendre la poussière pendant 10 ans, mais que je ressors depuis quelques années (une fois par an) avec un petit plaisir coupable. :-)

Pour moi ce n'est assurément pas leur pire production. OK, la pire avec Bruce peut-être, mais la suite avec Bailey allait encore bien niveler le chantier. :-(

drum7777
IP:82.237.178.94
Invité
Posté le: 30/03/2014 à 13h42 - (30778)
faible de l'ere dickinson certes mais mark I, car y'a le retour de air raid siren et la période mark II pouah.enfin pour moi.et l'autre gers est toujours la. c'est quelle corde déjà pour ce solo? tant pis je met les 6 d'un coup... heureusement qu'il a pas une 12 cordes.

BigBen X
Membre enregistré
Posté le: 30/03/2014 à 13h46 - (30779)
Ouais celui que j'aime le moins de la périodé Dickinson, mais au dessus de la période Bayley? Je dis NON!
Qui s'y colle pour défendre ces deux albums?
bordel Sign of the cross,The Clansman, The Educated fool, Look for the Truth, Aftermath,2 A.M, Como estais amigos...
Enfin bref c'est différent mais y a un paquet de bon titre aussi.

Moshimosher
Membre enregistré
Posté le: 30/03/2014 à 14h01 - (30781)
@BigBen X : assez d'accord... :) (Par contre, les footballeurs sur la pochette de Virtual XI, c'est vraiment abusé !!!)



BigBen X
Membre enregistré
Posté le: 30/03/2014 à 14h04 - (30782)
Oui comme la photo dans le livret haha!

ristourne
Membre enregistré
Posté le: 30/03/2014 à 14h10 - (30783)
@madtrash : a matter of life, un mauvais album ??? peut etre le meilleur de maiden pour moi (même si mon 'classement' varie en fonction des périodes) !
Et je suis aussi un 'fan', meme si je n'aime pas ce mot, de ce groupe, et grosso modo, j'ai l'age de runforestrun.
Pour revenir à No prayer, oui, je crois surtout que c'est une question de période. Il n'est pas sorti au bon moment.
Après, cela ne serait que des redites de ton excellente chro runforestrun !




Morbid Tankard
Membre enregistré
Posté le: 30/03/2014 à 14h16 - (30784)
Un excellent album !!



forlorn
Membre enregistré
Posté le: 30/03/2014 à 14h18 - (30785)
@ BigBen X: The X Factor a déjà été chroniqué.

Utilise le système de classement par années en haut à droite de la page et sélectionne 1995. Tu y trouveras tous les albums chroniqués sur VS parus cette année là, dont The X Factor.

Concernant NPFTD j'ai besoin de le refaire tourner avant d'exprimer un quelconque avis. I'll be back.

RunForestRun
Membre enregistré
Posté le: 30/03/2014 à 14h51 - (30786)
Merci pour les retours sur la chro :-)

Réhabiliter Virtual XI, ça risque d'être compliqué de trouver un cinglé pour le faire. Comptez pas sur moi pour perdre du temps sur cette croûte (j'admets quand même deux ou trois titres honnêtes). La période Bailey doit tout simplement disparaître dans une fissure temporelle façon Ubik ou être expédiée dans un univers parallèle.

Merci à Drum7777777 pour le com sur les B-sides ; Bien que "fan" du groupe, je ne suis pas un crack en la matière. Un peu de parmesan sur les pâtes ne fait jamais de mal.

Morbid Tankard
Membre enregistré
Posté le: 30/03/2014 à 15h13 - (30787)
Moi, j'aime beaucoup 'Virtual XI'. Bien sûr, le chant est ce qu'il est mais les compos sont toutes terribles. Cet album chanté par Dickinson aurait été d'enfer.

du grind!!!!!!!!
IP:92.143.108.9
Invité
Posté le: 30/03/2014 à 15h22 - (30788)
Je vais faire un gros HS mais ce sont les commentaires qui m'y poussent : j'ai carrément ignoré Virtual XI à sa sortie et pourtant après quelque sécoutes, sans prétendre avoir là le meilleur de Maiden, c'est un bon disques et le travail de Blaze Bayley n'est pas à remettre en cause.

HS terminé.

Pour ce qui est de No Prayer for the Dying que là par contre j'ai acheté dès sa sortie idem, pas de quoi fouetter un chat mais je me souviens très bien (articles à l'appui) comment il a été encensé à sa sortie et démoli dès 92 par les mêmes "journalistes", il y a certes quelsues morceaux faibles mais d'autres qui rattrappent l'ensemble.

1990 en même temps a été une année que je ne souhaite pas aux pires d'entre vous, mais ce qui ne nous tue pas nous rends plus fort et ceux qui aujourd'hui m'ouvrent la porte hier me lancaient des quloibets, tas de merde, qui rigole maintenant? :o))

hammerbattalion
Membre enregistré
Posté le: 30/03/2014 à 16h10 - (30789)
du grind!!!! je n'ai pas encore eu le temps de lire la kro (je la commenterai après), mais je réagis pour l'année 90, tu parles à un niveau personnel? parce cette année a été un cru absolument exceptionnel niveau metal!

drum7777
IP:82.237.178.94
Invité
Posté le: 30/03/2014 à 16h25 - (30790)
@runforrestrun : mais de rien mais à trop courir tu as mis trop de 7 a mon pseudo:) il serait intéressant je trouve de faire une rétrospective sur ces B sides, car maiden a su tellement s'approprier et transformer en titres dantesques certaines reprises. Et certaines compos propres au groupe dans ces B sides sont parfois meilleures que des titres figurant sur album. Un comble! Ah le parmesan miam...:)

drum7777
IP:82.237.178.94
Invité
Posté le: 30/03/2014 à 16h27 - (30791)
je peux m'en charger si ça intéresse VS. Ou pas

forlorn
Membre enregistré
Posté le: 30/03/2014 à 16h39 - (30792)
@ hammerbattalion: +1 pour l'année 1990.

@ drum7777: Ça peut se faire. Logue toi qu'on en discute par mp. ;)

Moshimosher
Membre enregistré
Posté le: 30/03/2014 à 16h44 - (30793)
C'est clair que se serait intéressant pour les faces B (même si j'en ai peu, personnellement... :( )

En tout cas, je viens de me réécouter Virtual XI et, franchement, une fois ma soccerphobia surmontée, je l'aime bien... (Et je trouve la voix de Bayley au top dans sa catégorie... C'est pas Dickinson et Dickinson n'est pas Di'Anno, voilà tout !)

Artefact
IP:90.7.224.134
Invité
Posté le: 30/03/2014 à 16h44 - (30794)
Un de mes favoris n'en déplaise... 33t acheté a a*chan a l'époque .... avec "Holy smoke" qui passé à la 6 mais ça c’était avant ;)

drum7777
Membre enregistré
Posté le: 30/03/2014 à 17h46 - (30796)
@forlorn : ok m'sieur

Dittohead
IP:2.2.176.130
Invité
Posté le: 30/03/2014 à 18h21 - (30797)
La grosse déception à l'époque et aujourd'hui l'album ne passe toujours pas. Médiocre...

Jeff Hannimalman
IP:81.245.236.213
Invité
Posté le: 30/03/2014 à 20h32 - (30798)
@hammer & forlorn: à fond +1 pour 1990. Et 1991 dans la foulée. Un doublé exceptionnel. D'ailleurs en fait pour moi l'âge d'or a duré 4 ans, de 1988 à 1991.

Floyderz
Membre enregistré
Posté le: 31/03/2014 à 10h14 - (30799)
Bravo pour la Kro, je l'attendais, elle est vite arrivée et en plus, y'a de la matière!
Que rajouter après tout ça? Si je fais le bilan de mes 23 ou 24 ans à écouter du Maiden, et que j'essaie de compter objectivement le nombre de fois où j'ai écouté chaque album, NPFTD arrive bien loin, faut le reconnaitre...
Connaissant toute la disco de Maiden sur le bout des doigts, quand on me parle de Fates Warning ou Public Enema, le morceau ne me revient pas tout de suite (Comme the apparition sur FOTD ou Face in the sand sur dance of death).
Bref, il y a toujours quelques excellents morceaux sur un album de nos anglais préférés, celui là en compte un peu moins...Voilà tout.

Guy Bole
IP:89.246.238.90
Invité
Posté le: 31/03/2014 à 12h03 - (30800)
Pris dans leurs Ensembles je préfère largement No Prayer à Fear of the Dark.


Warhammer
Membre enregistré
Posté le: 31/03/2014 à 14h37 - (30801)
un album réellement à part dans la discographie de Maiden. Franchement pas le plus mauvais. Dommage car en live certaines seraient très différentes et beaucoup plus intéressantes, comme c'est le cas pour "bring your..."
pour le cas Bayley, je trouve X Faxtor vraiment bon, surtout au niveau de l'ambiance. Sign of the Cross est quand même excellente.

Blob
IP:212.76.243.145
Invité
Posté le: 31/03/2014 à 15h25 - (30802)
Moi je l'ai toujours bien aimé cet album et j'ai découvert sur le tard en lisant des chroniques qu'il était sensé être mauvais...

'Afraid to shoot stranger' sur fear of the dark m'a toujours semblé être une sorte de réécriture du morceau titre (malgré les grosses différences dans les mélodies vocales).

Mais bon aussi bon soit il, je ne le mettrai jamais au top de mon palmares d'Iron Maiden (et au final ce sont surtout les deux premiers que je réécoute le plus souvent)

Gargoylian
Membre enregistré
Posté le: 31/03/2014 à 17h12 - (30803)
Très bonne review ! Bravo.

Pour l'album je reste mitigé. Je l'ai détesté à sa sortie. Vraiment déçu. De plus Adrian Smith (mon "favoris" du groupe) n'était plus là. Gers je peux vraiment pas. Son de gratte pourri, on dirait un singe, il bousille les solos de Smith. Une boucherie. Il n'a jamais rien apporté à Maiden. Pochette assez moyenne.

Mais vu les bouses de l'air Bailey et le Fear of the Dark vraiment moyen (j'aime pas cet album il est vraiment chiant et long). du coupe, toutes ces années après, No prayer retrouve un peu de grace à mes yeux. Pas une tuerie mais de bon morceau. Mother Russia je l'adore. Moi c'est Bring your daughter que j'aime pas.



Gargoylian
Membre enregistré
Posté le: 31/03/2014 à 21h02 - (30804)
Tiens, ta chronique était tellement bien que je viens de me commander (d'occasion hein ;)) le cd. Je n'avais eu que la K7 jusqu'à présent. J'ai même choisi la version originale non remasterisée....



RunForestRun
Membre enregistré
Posté le: 01/04/2014 à 11h08 - (30805)
Merci Gargoylian, ça me fait plaisir que tu suive mon conseil et privilégie la version originale... Parce que c'est vraiment pas facile de faire partager le goût des bonnes choses :-)

Youpimatin
Membre enregistré
Posté le: 01/04/2014 à 12h03 - (30806)
Superbe chro, drôle, détaillée, complète.
Le tort de cet album c'est d'arriver après une triplette haut de gamme ! Car en soi, c'est un bon album.


Blind
Membre enregistré
Posté le: 29/04/2014 à 09h38 - (30891)
Comme beaucoup il s'agit d'un des premiers albums du groupe que j'ai écouté (plus entendu qu'autre chose car j'étais relativement jeune) et plus de 20 ans après (ça me donne un peu le vertige d'écrire une telle phrase!), il passe toujours comme une lettre à la poste. Alors quand je pense à Iron Maiden, ce n'est pas le premier qui me vient en tête ni celui qui contient les meilleurs chansons mais c'est vrai que la critique a souvent été rude et qu'il contient de bons titres, certes moins sophistiqués que ceux de "Powerslave", "Somewhere in Time" ou "Seventh Son of a Seventh Son" mais tout de même très bons. En lisant la chronique (excellente au passage!), les airs des chansons me venaient en tête et ça ça ne trompe pas. Bref c'est vrai que "No Prayer for the Dying" est un peu léger par rapport à ces predecesseurs, comme le dit Youpimatin, mais il ne méritait sûrement pas tout ce qu'il s'est pris sur le coin de la tronche.



Ginzu
Membre enregistré
Posté le: 02/06/2014 à 21h59 - (30970)
belle chronique, je me reconnais dans le background culturel et la génération que tu décris, et je loue ton acharnement à défendre les prod dynamiques !

RunForestRun
Membre enregistré
Posté le: 24/06/2014 à 17h03 - (31007)
Merci Ginzu. Cet "acharnement" ne m'attire pas que des amis d'ailleurs, on se demande bien pourquoi un tel "tabou" (le terme est peut-être exagéré mais visiblement les remises en question sont rares).

ChildOfFlames
IP:90.117.204.158
Invité
Posté le: 17/09/2014 à 23h16 - (31193)
Bravo. Tu m'as eu.
Suite à la lecture de la chronique, je me suis replongé dans cet opus, et là, surprise : j'ai aimé ! Et je pense que je le réécouterais encore.

Avez-vous remarqué quand même que le titre « Hooks in you » est crédité "Adrian Smith" à la composition ?
Comme quoi...

hammerbattalion
Membre enregistré
Posté le: 06/04/2015 à 23h58 - (31639)
Bon çà y est, je l'ai lue, quel pavé, merci!!! Je suis d'accord et je me reconnais dans tout ce que tu dis, notamment sur le fait de se repasser toute la disco régulièrement et de, encore et toujours, préférer l'âge d'or du metal.

Donc, comme beaucoup de vieux machins ici, je l'ai acheté à sa sortie (en k7), et je l'ai adoré, comme tous les précédents. Il a un petit côté brut, hard rock, frais, je sais pas mais je l'écoute encore souvent, bien plus que Fear Of The Dark. J'ajoute que les faces B de cette période valent aussi le coup (kill Me Ce Soir par exemple).

Il manque forcément Adrian Smith, l'un des gratteux les plus sous estimés de la planète, un génie des harmonies et de la mélodie.

Voilà voilà, en 98 j'ai remplacé ma k7 par le remaster (pas taper) et je viens de commander l'original pour le son, la collec, et la cover que je trouve pas si mal (les suivantes sont navrantes...).





Ajouter un commentaire

Pseudo :
Enregistrement Connexion






Niveau de modération : Commentaires non modérés par l'administration du site

Ce commentaire est soumis à la lecture et à l'approbation des modérateurs. S'il ne suit pas les règles suivantes : Pas de pub, pas de lien web, pas d'annonces de concerts, il ne sera pas retenu. Plus d'infos

Proposez News | VS Story | F.A.Q. | Contact | Signaler un Bug | VS Recrute | Mentions Légales | VS-webzine.com

eXTReMe Tracker