BLACK SABBATH - Headless Cross (I.R.S.) - 24/11/2012 @ 20h54
Attention, chronique subjective en approche… Comme toujours, je profite de cette tribune offerte par la section Remember pour faire part de mes coups de cœur passés et ce disque ne va pas échapper à la règle.

Généralement, je ne prends la parole que pour donner des avis positifs sur des œuvres, ma règle de conduite étant que, « quand c’est trop pourri, je ferme ma sale grande gueule », suivant le principe « on ne tire pas sur une ambulance ». La seule exception à cette règle, que je sais pertinemment débile, concerne le groupe suédois Shining, qui fait l’objet d’un trollage éhonté et assumé de ma part sur le forum et dans les news VS.

Mais revenons à notre mouton, et causons Black Sabbath. Je plaide donc d’avance coupable pour cette chronique tellement partiale qu’elle relève quasiment du révisionnisme. En même temps, elle ne changera pas le cours des choses, la carrière du Sab’ post 1983 sera toujours considérée comme merdique par la plupart des métalleux et l’apport du groupe à notre genre préféré s’arrêtera, pour les plus puristes, à 1972 (non, ça n’inclut donc pas "Sabbath Bloody Sabbath" et ses orchestrations timides, le début de la fin, grand dieu !) ou, pour les plus traîtres, au début des années 80 avec l’arrivée du grand méchant Dio.
Pour une fois, je vais donc faire l’unanimité sur cette chronique en rassemblant contre moi et sous une même bannière, les adorateurs inconditionnels des débuts du Sab’, les disciples du Sab’ feat. Dio, et les aficionados de Shining donc (le groupe, pas le titre de Black Sabbath, bordel, suivez un peu), qui vont me tomber dessus à bras raccourcis. Soit à peu près tout le monde ici.

Allons donc à l’échafaud et pour mon dernier mot avant ma mise à mort, j’annonce : Black Sabbath, en cette seconde moitié des années 80, vient de recruter la perle rare en la personne de Tony Martin, et probablement son meilleur chanteur. Bourreaux, préparez la hache et dégagez le cou du coupable…

Dire que le BS, après le départ de Dio en 1982, est moribond est un doux euphémisme. Débordé sur sa droite par un Ozzy dont la carrière solo commence à vraiment avoir de la gueule, et par sa gauche par un glam US naissant qui fait passer Iommi pour un vieux lourdaud encuiré (et moustachu de surcroît), Black Sabbath fait pâle figure. Les bourdes et errements accumulés à compter de 1982 ne feront d’ailleurs qu’accentuer cette impression : après une tournée "Mob Rules" qui finit en eau de boudin, après un "Born Again", qui, malgré sa qualité de composition, tourne à la farce, desservi par une production désastreuse et une tournée qui inspirera Spinal Tap (sic), le groupe perd indéniablement de sa superbe.

Les membres de l’équipe autour de Tony Iommi démissionnent alors progressivement, et ce dernier se retrouve seul, à la recherche de nouveaux musiciens pour un nouvel album, "Seventh Star", juste… nullissime (verdict sans appel pour ce qui me concerne). Rebelote avec le disque suivant, on change une nouvelle d’équipe pour "The Eternal Idol", qui ne sera d’ailleurs pas suivi de tournée promotionnelle. C’est dire si le groupe est en perte de vitesse, passant du statut de groupe majeur à celui de deuxième, voire troisième division. J’entends les mauvaises langues racler leurs gorges et préparer leurs glaviots pour la suite.

Black Sabbath en 1988/1989 ne vaut donc plus rien. Quelle n’est pas ma surprise quand, à l’ouverture d’un magazine de l’époque (probablement Hard Rock Mag ?), je découvre une publicité pleine page annonçant un nouvel album de ce groupe dont je ne connaissais à peu près rien à l’époque, du haut de mes… 13 ans. Une superbe et impressionnante (sic) croix celtique et rien d’autre, sinon une date de sortie. Manifestement, le nouveau label du groupe, le tout jeune IRS Records, entend mettre le paquet et y croit dur comme fer. Croyant enfreindre le Rubicon (ou le Styx, c’est selon) et partir à la rencontre du Malin, je fais l’acquisition de l’album (en cassette, toute une époque !).

Deuxième choc : dès son introduction glauque à grands renforts de claviers et de bruitages censés imager l’enfer, l’album s’avère être un disque de musique satanique, avec des références permanentes au diable et à son attirail : "Gates of Hell", "Devil & Daughter" , "When Death Calls…" Brrrrrrrrrrr, j’avais donc là, entre mes mains tremblantes, un disque d’une subversion ultime.

J’arrête là l’ironie : avec le recul, la sagesse acquise par les années, la paternité…, "Headless Cross" est un album qui, sur la forme, est assez ridicule, avec son satanisme de pacotille et son artwork digne d’un collégien boutonneux. Sauf que tout n’est pas que forme, il y a aussi le fond. Et ce fond-là est porté par de nouvelles recrues qui vont officier autour du capitaine Iommi pour quelques années et enfin faire cesser temporairement la valse des mercenaires de la période "Seventh Star"/"The Eternal Idol". Car, si on excepte le bassiste convoqué pour l’occasion (Laurence Cottle, inconnu de notre giron métal, puisque musicien de session et jazzman… diantre), "Headless Cross" marque l’arrivée de Cozy Powell à la batterie, ancien batteur du Rainbow de la très grande époque et bûcheron notoire d’une part, et Tony Martin, qui fait là sa véritable première œuvre avec Black Sabbath, d’autre part.

Vous objecterez que notre illustre inconnu sorti de son trou anglais, a bien participé au disque précédent, "The Eternal Idol", ce à quoi je répondrai que ses interventions vocales, bien que de (déjà) très grande qualité technique, se bornaient à imiter les bases posées par son fugace prédécesseur, Ray Gillen (vocaliste éclair engagé par Iommi pour terminer la tournée "Seventh Star" en remplacement de Glenn Hughes trop défoncé pour assurer la poignée de shows, et qui travaillera sur les maquettes de "The Eternal Idol" avant de prendre les jambes à son cou – pas simple, hein ?). C’est pourquoi je considère "Headless Cross" comme le véritable premier disque de Sabbath avec Tony Martin comme membre « réel » du groupe, entendez par là, « prenant part aux travaux d’écriture ». Tony Martin donc, bouseux inconnu au bataillon, qui s’est illustré jusqu’alors, dans quelques groupes locaux, mais sans véritable succès.

Première écoute, le bougre sait chanter ! Il opère dans un style de chant très lyrique, plein d’emphase, dans l’esprit de tous les chanteurs qu’a connus le Sab’ après Ozzy, avec une tessiture et une puissance assez incroyables, qui pourrait le rapprocher de Dio. D’ailleurs, les critiques de l’époque ne se sont pas gênées pour le démastiquer, en le raillant pour sa trop grande proximité stylistique avec ce dernier. Sauf qu’à l’écoute tête reposée et avec quelques années de recul, il apparaît comme une évidence que Tony Martin n’a pas grand-chose à voir avec lui. S’il est indéniable que Dio a probablement été une source d’inspiration (en même temps, quel chanteur de heavy ne se réclame pas de lui ?… surtout depuis qu’il est mort, hahaha), Tony Martin chante sur ce disque avec une personnalité vocale affirmée. Impression confirmée par le visionnage sur le net de quelques vidéos disponibles des tournées "Headless Cross" et "Tyr" (l’album suivant), où il prouve qu’il assure ses parties enregistrées en studio avec une facilité déconcertante, et s’approprie aussi de belle manière les classiques de l’époque Dio et Ozzy. Techniquement, à cette époque-là, Tony Martin était probablement un des meilleurs vocalistes dans le petit monde du heavy-metal et faisait au moins jeu égal avec Dio.

J’en veux pour preuve (au hasard, car tous les titres sans exception font montre d’une technique sans faille) « When Death Calls » ou encore « Kill in the Spirit World », à l’écoute desquels on se demande bien quand ce diable de Tony Martin va s’arrêter de monter dans les aigus, tout en gardant une puissance et une consistance dans le son… Malheureusement, la suite de sa carrière infirmera cette assertion, mais c’est l’objet d’un autre débat. Bref, vous l’aurez compris, je porte Tony Martin dans ma plus haute estime, non seulement parce qu’il a intégré Black Sabbath à une période qui n’était pas la plus favorable et a contribué à maintenir le navire à flot contre vents et marées, mais également, parce qu’il est un musicien et vocaliste de (très) grand talent. Comme tout bon chanteur de heavy metal qui se respecte, il surjoue ici juste ce qu’il faut, en tout cas suffisamment pour nous permettre de faire du « air vocal » devant notre glace ou sous notre douche.

Et la musique dans tout ça ? Tony Iommi nous sort le grand jeu, ni plus ni moins ! Exit les tentations FM de l’album "Seventh Star" et de pur hard-rock de "The Eternal Idol", ici, nous avons une livraison de pur heavy metal, noir et lourd. Après une introduction faisant la part belle aux claviers inquiétants de Geoff Nicholls (mine de rien, il a été un des, sinon le, plus vieux compère de Iommi au sein du Sab’), déboule la batterie ultra posée et au fond du temps de Monsieur Powell (un autre musicien pour qui j’ai la plus grande estime) puis la guitare acérée de Iommi pour un riff dont lui seul a le secret, alliant puissance, noirceur et lourdeur. D’entrée, on note la production bien adaptée à la musique proposée (aaaah, cette réverb sur la voix et la batterie, c’est toute un pan de la production phonographique qui se loge dans nos oreilles!), la batterie est mise en avant, la guitare est tranchante et plus noire que jamais. Ce titre, single de l’album, classique du groupe pendant la période Martin et écho du titre "Heaven and Hell" sur l’album du même nom, est surtout, à mon sens, un titre de présentation de Tony Martin : très en avant sur le couplet pendant lequel la guitare de Iommi s’efface, il montre ses capacités vocales sur le refrain, en montant dans les aigus de manière remarquable. Dans son inévitable solo, Iommi montre bien qu’il est de retour et qu’il est pas vraiment content en gravant quelques mesures, toujours un peu bordéliques, mais pleines de puissance, avec ce son si caractéristique, froid et tranchant.

A partir de ce titre qui sonne comme une déclaration d’intention s’enchaîne une série de titres, chacun avec une sacré personnalité. Après le plutôt rapide (pour Sabbath s’entend) « Devil & Daughter », avec un clavier très présent (c’est une des particularités de l’album, plus que toute autre) sur lequel notre Martin montre là aussi son aisance, s’ensuit un autre classique du groupe, « When Death Calls », introduit par deux accords en harmoniques posant une ambiance éthérée sur laquelle se place notre vocaliste, avant que le titre ne dégénère en un titre d’une lourdeur purement sabbathienne. En son milieu, le titre évolue pour adopter une espèce de mid/up tempo engageant au headbanging effréné.

En parlant d’ambiances, il s’agit peut-être de l’album du Sab’ qui recèle le plus de breaks et de passages « ambiants ». Le titre suivant, « Kill in the Spirit World » en est un bon exemple, avec un break glauque et très court, mais qui fait son petit effet, précédent un nouveau solo magistral de Iommi. Je trouve d’ailleurs que c’est peut-être sur cet album que Iommi montre le plus d’affinités sur le plan stylistique avec Brian May, son vieux pote, qu’il invite d’ailleurs à poser un solo sur le titre « When Death Calls ».

La seconde partie de l’album est peut-être un peu plus faible ou décousue, avec ce « Call of the Wild », titre mid tempo assez classique dans sa construction et son développement conclu par des lignes de chœurs données comme viriles, typiques du heavy metal. « Black Moon » dénote également par rapport au reste de l’album, car un peu moins noir, plus rock et entraînant, avec un refrain hautement mémorisable, qui arrive très tôt dans le titre. Il est à noter que ce morceau faisait partie des démos pour l’album précédent, lui aussi plus hard-rock que heavy-metal, et n’aurait pas dépareillé dessus (il en existe un enregistrement qui apparaît sur la réédition deluxe de l’album "The Eternal Idol", réédition dont je recommande chaudement l’achat, soit dit en passant). Enfin, l’album se termine par une ballade aux accents vaguement celtiques, que Iommi ne peut s’empêcher de faire évoluer avec un riff bien lourd et une accélération du tempo dont il a le copyright, et qui pourrait vaguement faire penser à" Children of the Sea".

Ce disque, qui sera d’ailleurs un succès commercial inespéré à ce stade de carrière de Black Sabbath, est donc bel et bien une œuvre majeure du Sab’. Il ouvre de bien belle manière un nouveau chapitre dans l’histoire du groupe. Cependant, si je devais faire preuve d’objectivité, c’est aussi un des premiers albums du groupe qui ne défriche pas de nouveaux territoires. L’album apporte sa pierre à l’édifice du heavy metal, mais ne « montre pas la voie » comme l’ont pu faire à leur époque les albums du BS feat. Ozzy ou Dio.
Personnellement, même si je place pour des raisons différentes les trois périodes (Ozzy, Dio et Tony Martin) sur le même pied d’égalité (blasphème !!!), ce "Headless Cross" est loin de faire partie de mes disques de Sabbath préférés, lui préférant la noirceur sans emphase de "Cross Purposes", le lyrisme et le « progressivisme » du conceptuel "Tyr" et surtout les hymnes composant "The Eternal Idol" (probablement mon disque préféré de Sabbath, toutes périodes confondues, notamment grâce à ce titre conclusif éponyme).


Rédigé par : grozeil | 1989 | Nb de lectures : 2476


Auteur
Commentaire
Ginzu
Membre enregistré
Posté le: 25/11/2012 à 07h14 - (28476)
Point de vue atypique et chronique intéressante

TarGhost
Membre enregistré
Posté le: 25/11/2012 à 08h25 - (28478)
Superbe kro, méticuleuse, détaillée et surprenante.Et glurps, oser s'attaquer à cet album de la sorte, cela relève du hara-kiri!
Mais c'est fait avec classe (et pêche), je ne peux donc m'empêcher de saluer la perf'. Thumbs up.



forlorn
Membre enregistré
Posté le: 25/11/2012 à 09h14 - (28483)
Mon point de vue est très proche de celui de grozeil. De plus ce n'est pas le premier fan de Tony Martin que je croise... heureusement.

Malgré le respect que j'ai pour Dio (dont j'apprécie surtout les perf avec Rainbow), je préfère assez largement la période Tony Martin, même si évidemment les premiers albums avec Ozzy sont intouchables.

Dans la période Martin, hormis l'insignifiant Forbidden, tout le reste est excellent et The Eternal Idol est aussi mon préféré.



ManOfShadows
Membre enregistré
Posté le: 25/11/2012 à 09h39 - (28484)
Superbe album, même si comme mes camarades, je lui préfère son prédécesseur et même "Cross Purposes".

Bon sang, je rêve d'un nouvel album du Sab' avec Martin. Peut être après le nouveau avec Ozzy, qui sait ^^.

Je demande toujours pourquoi la période Tony Martin est si décrié. A l'époque, c'est compréhensible, mais de nos jours, avec le recul, ceux qui ne juraient que par Ozzy et/ou Dio devraient lui donner une seconde chance.

tm2
IP:109.222.160.158
Invité
Posté le: 25/11/2012 à 11h26 - (28490)
je suis absolument accord !!

T R E N D K I L L
Membre enregistré
Posté le: 25/11/2012 à 11h26 - (28491)
très bon album pour ma part, le chant de Martin était super classe aussi je trouve...

jean-francois
Membre enregistré
Posté le: 25/11/2012 à 11h48 - (28492)
belle chronique, elle a le mérite de pousser a tendre une oreille vers cet album, ce que je ferais dès que possible
merci



Nekrofage
Membre enregistré
Posté le: 25/11/2012 à 11h56 - (28494)
Très bonne critique.
Perso, c'est un de mes albums préféré des Sab' car c'est la première K7 audio que j'ai acheté !! Plus de vingt ans déjà O_o




Le Druide
IP:82.67.29.241
Invité
Posté le: 25/11/2012 à 12h39 - (28495)
Très bonne chro : bravo Grozeil, ça m'a donné envie de découvrir cet album.

wasted
Membre enregistré
Posté le: 25/11/2012 à 14h37 - (28498)
Album magnifique de bout en bout. Je n'ai découvert que récemment la période Tony Martin, mais cela a été une véritable claque. J’adore plus particulièrement celui ci car il a vraiment un feeling année 80. C'est sûr qu'aujourd'hui cela peut paraitre et sonner un peu kitsch (la rythmique "Kill in The Spirit World") mais en replaçant ce skeud dans son contexte, "Headless Cross" est un album fabuleux.

Gargoylian
Membre enregistré
Posté le: 25/11/2012 à 19h29 - (28505)
Très bonne chronique. Et j'approuve totalement cet avis. C'est un album que j'adore et Tony Martin est un chanteur exceptionnel. C'est vrai qu'à l'époque de sa sortie, le Sab' n'était plus à l'honneur et s'en prenait plein la g****e à tout va. Je me souvient de la chro paru dans Metal Hammer lors de la parution... ça ne m'avait vraiment pas donné envie de l'écouter. Je l'ai découvert il y a seulement quelques années et avec le recul, et la nostalgie aidant aussi, j'ai vraiment craqué.

Mon premier album de Black Sabbath, acheté en K7 à l'époque était le suivant : TYR. Très très bon aussi. Je l'ai racheté en cd en même temps que ce Headless Cross. Et je l'ai redécouvert (et réellement apprécié) à ce moment là, car pareillement, à l'époque j'étais à fond dans le Thrash et je ne l'avais pas vraiment aimé aussi...

A bientôt 40 ans, j'apprécie tout particulièrement tous ces albums des années 80 qui me rappellent ma "jeunesse" et font renaitre tout un tas de souvenirs.



vincesnake
Membre enregistré
Posté le: 25/11/2012 à 21h24 - (28508)
Et bien, le moins que l'on puisse dire c'est que ça donne envie de découvrir ce disque !

En plus, je connais très mal cette période du Sab et seul "The eternal idol" est venu tourner dans mon mange disque. A creuser donc.

grozeil
Membre enregistré
Posté le: 25/11/2012 à 22h20 - (28509)
Bah dis donc, si j'ai donné envie à certains d'écouter ce disque, j'ai rempli ma mission ;)
'aites chier, ça me donne envie de refaire des chros, et j'avais pas prévu...

forlorn
Membre enregistré
Posté le: 25/11/2012 à 22h27 - (28510)
Vu la qualité de ta kro grozeil tu devrais enchaîner le reste de la période Tony Martin. Je passe commande pour The Eternal Idol, Tyr et Cross Purposes.

grozeil
Membre enregistré
Posté le: 25/11/2012 à 23h13 - (28512)
Pour The Eternal Idol, je remplis pas les conditions, je l'ai pas découvert à sa sortie mais bien plus tard, mais bon, doit avoir moyen de déroger à la règle... ;)
Ouais, je les ferai sûrement à un moment ou à un autre, mais j'ai surtout envie de m'essayer à d'autres genres. En tout cas, je note qu'il y a pas mal d'amateurs ici, ça fait plaisir!

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