TIAMAT - A Deeper Kind Of Slumber (Century Media) - 17/11/2012 @ 21h45
Bon, je tiens d’abord à prévenir les petits plaisantins : celui qui s'avise à critiquer ne serait ce que les 10 premières secondes d'un des titres présents sur ce chef-d'oeuvre pourrira en enfer, suivi de sa famille sur 666 générations, après avoir bouffé ses testicules que je lui aurai préalablement coupés, avec un soin tout particulier apporté au nerf pudendal.

Trêve de plaisanterie (enfin, faites gaffe quand même), je vais tenter de chroniquer un de mes disques préférés, tous styles confondus. Et autant dire que c’est loin d’être simple !

On l'a dit ici même, Tiamat, obscur groupe de death suédois assez ennuyeux le temps de deux albums (ce n’est que mon avis, hein…), évolue doucement pour proposer un album de death "++" avec "Clouds" (comprendre par ce terme un disque résolument différent qui lui permet de s'extirper de la masse laborieuse de ses congénères compatriotes contemporains plus… bas du front, dirons nous), suivi d'un premier chef-d'oeuvre, "Wildhoney", géniale mixture de doom, soft death (tiens, j'ai inventé une nouvelle étiquette) et musiques d'enfumés, avec lequel il décroche le pompon sur le plan financier, l'album restant pendant longtemps une des plus grosses ventes du (alors) cultissime label Century Media.

Le père Edlund, pas capitaliste pour un sou, entend bien se défoncer (au propre comme au figuré) pour lui offrir une suite digne de ce nom, et accouche donc en 1997 de ce fameux "A Deeper Kind Of Slumber". Car oui, Edlund, grisé par le succès de "Wildhoney", a apparemment abusé de substances illicites pour écrire cet album, et effectivement, ça se ressent : de l'artwork encore fort coloré (il existe d’ailleurs deux versions de l’album) aux photos promotionnelles (ahaha, ces poses du groupe, torse poil, que n’aurait pas reniées notre bon Têtu) aux paroles en passant par la musique, tout sniffe la coke à plein nez.

Mais arrêtons notre racolage people putassier, et intéressons-nous à la musique...
"A Deeper Kind Of Slumber" (ADKOS) est tout autant un album de continuité, de rupture et de transition. "A Deeper Kind Of Slumber" est LE GRAND TOUT, LE GRAND SKIPPY (ahem, pardonnez-moi, je m’emporte, je m’emporte). Et une fois n’est pas coutume, cet album de transition est, à mes yeux, carrément devenu la pierre angulaire de la discographie du groupe.

Continuité, car il reprend, en les poussant de 4 crans supplémentaires, les expérimentations osées sur "Wildhoney" : les claviers sont omniprésents, parfois envahissants même, la recherche délibérée d’ambiances se fait encore plus prégnante et la musique se calme encore plus pour finalement se débarrasser définitivement des scories doom qui plombaient encore un peu son prédécesseur.

A côté de ça, "ADKOS" est aussi un disque de rupture. Preuve en est ce premier titre, "Cold Seed", que j'ai mis très longtemps à apprécier. Titre purement rock gothique, avec son riff de guitare acide, aigrelet et rachitique, qui laisse la place à un couplet dominé par une rythmique basse-batterie mixée en avant sur laquelle se pose la voix de sieur Edlund, qui a gagné en confiance comme en désincarnation.
Si au final, le titre se révèle très bon, j'avoue que, lors des premières écoutes, j'ai un peu déchanté, surtout vu d'où l'on venait : j'espérais secrètement (et apparemment, je n’étais pas le seul) un retour des guitares monolithiques pour un "Wildhoney II" ! Le choix de Johan Edlund de le placer en tête d'album est d’ailleurs plus qu’étonnant, car loin d’être un produit d’appel pour têtes de gondoles, il a surtout été une douche bien froide pour les amateurs transis de "Wildhoney"... Rétrospectivement, ce titre annonce pourtant les albums à venir, ces albums dont je suis d'ailleurs depuis fan inconditionnel, bourrés de titres de rock largement emprunté à Sisters of Mercy et autres Fields of Nephilim, aux riffs et refrains pas forcément très fins mais toujours très mémorisables et qui font le malheur de mes cervicales en concert.

Toujours est-il que si ce titre préjuge des albums suivants, il fait pour l’heure figure de curiosité sur cet album. Car après petite cette claque sur les fesses, on entre dans un univers paradoxal, à la fois bigarré et cohérent, aigre-doux, avec une (très) forte dose d’ouate et d’ether sur des titres relativement accessibles, mais essaimés d'expérimentations en tout genre. En ce sens, "ADKOS" pourrait aisément être mis en regard d’un album référentiel d’un de ses collègues de l’écurie Century Media, The Gathering, qui sort quelques temps après son chef-d’œuvre, "How to Measure a Planet", montrant lui aussi de fortes velléités atmosphériques et expérimentatrices (je les considère d’ailleurs comme des disques jumeaux, mais ceci est une autre histoire).

Si les auditeurs les plus étroits d'esprit peuvent retrouver leurs petits sur des titres tels que le désenchanté "Teonanacatl" ou "Alteration X10" à la pulse très vaguement jazzy et qui se finit quasiment en jam, pas sûr qu'ils soient encore là à l'écoute des digressions sonores qui parsèment l'album : présence de boucles rythmiques électro sur "The Desolate One" ou "Only in my tears it lasts" (les métalleux ne le savaient probablement pas à l'époque, mais le trip-hop commençaient à devenir le "next big thing" et nul doute que cette scène a alors plus qu'influencé Edlund), boeuf indiano-mystique sur "Four Leary Biscuits", titre purement électro avec "The Whores of Babylon", que Depeche Mode aurait probablement pu écrire, interlude hautboisé avec "Kite" (dont les premières notes font d’ailleurs écho à l’introduction de "Cold Seed"), etc, etc…

Mais tout ceci n'est que détail, car l'essentiel réside ailleurs : en effet, l'album est composé de titres que je trouve, pour ma part, absolument essentiels. Premier de la liste, que j'ai découvert lors d'un passage radio, "Atlantis as a Lover", qui n’est rien de moins que mon titre préféré depuis 15 ans, et qui, décrit et couché sur le papier, est un incroyable patchwork un peu bordélique : des claviers très aquatiques, un hautbois qui fait son apparition pour une mélodie de transition entre refrain et couplet, refrain d'ailleurs sur lequel Johan Edlund s'essaie à la microtonalité (y'a vraiment une note dans sa ligne qui pique nos oreilles d'occidentaux conditionnés), des paroles absconses et une voix que n'aurait pas renié le Pink Floyd de Gilmour, du silence et de la respiration (le break de batterie vers 3:25), du travail sur les voicings (le passage pseudo symphonique de guitares/violons après ce break)... Bref, ce titre est pour moi une des plus belles représentations sonores de la mélancolie et accessoirement, le point culminant de la carrière de songwriter de Johan Edlund, point barre. Ce titre, et plus globalement le disque, est magnifié par la production et la mise en son très naturelle de Siggi Bemm.

Autre point d'orgue, l’étonnante triplette de fin d’album, composée des titres "Phantasma de Luxe"/"Mount Marylin"/"A Deeper Kind Of Slumber", trois titres très similaires les uns des autres, autant sur la forme que sur le fond, qui se retrouvent accolés en fin d'opus (quelle drôle d’idée d’ailleurs, encore une idée de drogué, mouarf), et qui, personnellement, me plongent dans un état de léthargie béate sur quasiment 22 minutes!

Bref, les enfants, si un soir, vous êtes à court de shit, pas la peine de descendre dans la rue en chercher, y'a cette triplette et ce disque pour assouvir vos pulsions à moindre frais! D’ailleurs, je vous avais pas dit ? Le père Edlund était plus que de raison bourré de coke à cette période-là. Putain, mais qu’il retrouve le chemin de la came, nom de Zeus !


Rédigé par : grozeil | 1997 | Nb de lectures : 2296


Auteur
Commentaire
Joss
Membre enregistré
Posté le: 17/11/2012 à 23h24 - (28405)
Superbe chronique ! Je suis dingue de ce disque moi aussi. J'ai longtemps mis Wildhoney un cran au dessus mais ce n'est maintenant plus le cas. J'ai pas mal réécouté ce ADKOS ces dernières semaines et force est de reconnaître que cet album ambitieux est parfait du début à la fin. Et quelle fin ! Les trois derniers titres sont véritablement fabuleux. Le genre de disque qui nous laisse un peu hagard quand ils se termine.



grozeil
Membre enregistré
Posté le: 17/11/2012 à 23h28 - (28406)
Ah ben tiens, tu as mis le mot qui pourrait très bien résumer ce titre : ambitieux!



grozeil
Membre enregistré
Posté le: 17/11/2012 à 23h46 - (28411)
Ce disque*, pardon...

jad wio
Membre enregistré
Posté le: 18/11/2012 à 00h09 - (28412)
je plussois le chro et le rapport avec la sortie la même année de l'album de The Gathering!! Une putain de chouette période... clope qui fait rigolé aidant...



nocturnus1977
Membre enregistré
Posté le: 18/11/2012 à 06h30 - (28414)
Bonne chronique, agréable à lire.

Je suis étonné que des gens préfèrent cet album aux deux précédents, car pour moi ce fut une déception.
Je les quand même beaucoup écouté et apprécié en partie, mais fini le Tiamat "puissant" d'avant (celui qui avait de grosses guitares, des growls de temps à autre, des soli metal, quoi...)

Effectivement, il y a un sacré travail d'ambiance et d'effet, mais j'ai toujours eu l'impression que c'était plus parce que Johan avait reçut un beau paquet de thunes de sa maison de disque et que tout cela cachait à la fois un manque d'inspiration et d'émotions...


Bon, je vais me le réécouter en entier prochainement, promis...

reblowaih
Invité
Posté le: 18/11/2012 à 08h06 - (28416)
C'est l'album expérimental et planant du groupe, une vraie réussite!
Je me souviens des premières écoutes, je me demandais si on avait affaire au même groupe :D



pefuch
IP:83.141.167.109
Invité
Posté le: 18/11/2012 à 08h22 - (28417)
C'est pour moi leur meilleur album et de très très loin, parfait du début à la fin.

jaquouille
Membre enregistré
Posté le: 18/11/2012 à 08h32 - (28418)
idem album presque parfait, en tout cas plus que Wildhonney car plus de titres
et oui le trio final est hallucinant




gérard klein
Membre enregistré
Posté le: 18/11/2012 à 09h09 - (28421)
A l'époque de sa sortie, j'ai du mettre au moins 6 mois pour rentrer dedans car trop trip puis petit à petit, je m'y suis fait.J'ai acheté la dernière édition mais je préfère nettement la première pochette car là, le coup du cannibale, c'est pas trop en rapport avec le contenu, très trip, planant avec des envolées atmosphériques vraiment puissantes.

fullbordell
Membre enregistré
Posté le: 18/11/2012 à 15h01 - (28428)
Album bouleversant.



hammerbattalion
Membre enregistré
Posté le: 18/11/2012 à 15h05 - (28430)
Pour les trois derniers morceaux...

TarGhost
Membre enregistré
Posté le: 18/11/2012 à 20h17 - (28435)
Grosse grosse kro !
Aaaahhh...très bel album même si en tant que vieux croûton rememberien, "Clouds" reste mon précieux :-)



grozeil
Membre enregistré
Posté le: 18/11/2012 à 21h38 - (28437)
Ah, ça fait plaisir de voir qu'il y a des amateurs ici ;)
Merci pour les retours par rapport à la kro, ça fait plaisir aussi.
Un truc que j'ai oublié de dire, c'est que l'album s'est pris un four commercial, d'après Edlund. Alors bon, on sait jamais si c'est par rapport aux ventes excellentes de l'album précédent, ou si le four est "dans l'absolu". Toujours est-il que ce fiasco a conduit Edlund, qui l'a toujours en travers de la gorge, à soigneusement éviter de jouer des extraits en concert (peut être à part un titre).

panzerfaust
IP:81.13.190.195
Invité
Posté le: 18/11/2012 à 22h47 - (28441)
Grozeil, phantasma de luxe et cold seed sont régulièrement joués en concert.

grozeil
Membre enregistré
Posté le: 19/11/2012 à 00h07 - (28445)
Phantasma, oui, je m'en souviens, mais j'avais oublié Cold Seed... vraiment?

panzerfaust
IP:85.2.193.136
Invité
Posté le: 19/11/2012 à 14h04 - (28447)
oui sur la douzaine de fois que je les ai vu en concert, cold seed n'a dû manquer que 2-3 fois... j'avais vu la tournée ADKOS en salle, jamais vu un type avec des yeux pareils, Hedlund était complètement halluciné!! Là plusieurs titres avaient été joués, évidemment.

grozeil
Membre enregistré
Posté le: 19/11/2012 à 17h27 - (28448)
Là, tu te rends pas compte, mais je bisque... :jaloux: grrrrrrrrrrrrr

forlorn
Membre enregistré
Posté le: 20/11/2012 à 00h44 - (28449)
Ce qui fait des années 90s une période aussi marquante pour nous, c'est que nos groupes fétiches n'avaient de cesse de se remettre en question et de nous surprendre. C'était pour moi un bon moyen de distinguer les grands groupes de musique des bons groupes de metal. Appréhender des chef d'oeuvre tels que How to Measure a Planet? et A Deeper Kind of Slumber n'était pas évident, ça nous a demandé du temps et de l'investissement, mais c'est justement le propre des grands albums.

C'est marrant grozeil parce que j'ai eu exactement les même réactions que toi à l'époque en découvrant Cold Seed et Atlantis as a Lover. Le 1er je l'ai découvert via le clip sur la VHS Beauty in Darkness vol. 3. Déconcerté puis déçu avant de finalemant l'adouber. Pour Atlantis c'était via la compil Only Darkness we Feel, offerte en bonus de l'album A Dead Poem de Rotting Christ. Là par contre coup de foudre immédiat. Sinon j'en profite pour dire que le livret de Deeper est particulièrement hideux surtout en comparaison de celui de Wildhoney.

Deeper est un disque sans compromis car Edlund est désormais seul aux commandes (exit Johnny Hagel). L'expérience et la qualité des arrangements font la différence. Sorychta a cédé sa place au tout aussi investi Dirk Draeger, et outre Birgir Zacher, on reconnait parmi les guests Sami Yli-Sirniö (Waltari, futur Kreator et Barren Earth) qui intervient au sitar sur le titre Four Leary Biscuits. Ceci dit les arrangements ne font pas tout, car contrairement aux apparences (à l'instar de Paradise Lost a cette époque), il y a un gros travail sur les guitares. On ne le perçoit pas forcément car on est habitué à la distortion et au fameux "mur" rythmique, mais elles sont bien là, au service des compositions.

Je partage à 100% le point de vue exprimé par Joss dans ma kro de Wildhoney: "Je ne trouve pas Wildhoney décousu. Bien au contraire, du premier au dernier titre il suit une ligne directrice qui va vers une épure de sa musique et un abandon progressif des éléments métal... pour moi c'est un peu une sorte de mue." Deeper se situe dans la continuité du morceau A Pocket Size Sun. D'ailleurs Waldemar Sorychta pressentait l'évolution de Tiamat: "Le dernier morceau de l'album est celui qu'ils préfèrent, il faut donc s'attendre à tout." (Hard Rock mag de décembre 1995)

Je ne connais pas les chiffres de A Deeper Kind of Slumber, mais je suis surpris de lire qu'il aurait fait un four, car la presse française l'a particulièrement bien accueilli à sa sortie et Tiamat était en tête d'affiche du Dynamo Open Air cette année là. Mais si c'est bien le cas on peut comprendre la réaction d'Edlund, vu que c'est son enregistrement le plus personnel. Si les drogues ont grandement participé à sa réalisation, sa source d'inspiration vient de son ressenti post-rupture avec sa copine de l'époque. Quoi qu'il en soit Deeper est effectivement un album ambitieux et courageux. Je conserve une légère préférence pour Wildhoney (question de vécu) mais pour ceux qui veulent le meilleur de Tiamat, on est en plein dedans.



grozeil
Membre enregistré
Posté le: 20/11/2012 à 21h38 - (28452)
Effectivement, les groupes de cette époque, et à cette époque précisément, avaient les couilles de défricher et de sortir des sentiers battus, quitte à se vautrer. Ce qui est marrant, c'est que, de nos jours, les jeunes groupes qui viennent de signer n'ont quasi aucune chance, sauf exception, de gagner de l'argent par leurs ventes. Or j'ai l'impression que les groupes signés n'ont jamais été aussi frileux dans leur propositions musicales, alors que ça devrait être le contraire...

hammerbattalion
Membre enregistré
Posté le: 21/11/2012 à 12h50 - (28453)
Tout à fait d'accord Grozeil, gros paradoxe, la majorité des groupes n'a plus de pression mercantile mais se borne à sortir de copier-collers.

hammerbattalion
Membre enregistré
Posté le: 13/07/2014 à 02h28 - (31023)
forlorn@ je me souviens de la compile Only Darkness We Feel, fournie avec le Rotting Christ, je l'ai surement plus écoutée que l'album lui-même :).

Relire ta kro grozeil, me donne bien envie de replonger dans cet album.

Doudou
Membre enregistré
Posté le: 13/07/2014 à 09h50 - (31028)
ADKOS, Sin Pecado, 34.788%, One Second, quelle époque!



misterxboz
IP:90.23.34.42
Invité
Posté le: 13/07/2014 à 12h41 - (31037)
super kro pour un disque fabuleux,du début à la fin!!
tiamat était à son apogée et le concert de toulouse sur cette tournée restera le meilleur que j'ai pu faire avec ce groupe,et probablement un des meilleurs gigs qu'il y ait eu au bikini.

Gargoylian
Membre enregistré
Posté le: 13/07/2014 à 14h32 - (31038)
Magnifique review (comme toujours grozeil). Pour ma part mon Tiamat préféré est et restera "Clouds". Album terriblement envoutant. Je les ai vu en concert à cette période. J'avais parlé un peu avec Edlund. Grand souvenir. Deeper, j'ai eu beaucoup de mal au début. Je me souviens que j'ai même revendu mon cd à un pote à l'époque. Ce n'est que plus tard en le rachetant (bonjour les économies ;) ), que je l'ai apprécié. Maintenant cet album est un de mes "classiques".

Durant les 90's, l'industrie musicale tournait à plein régime et les groupes avaient encore la possibilité et les moyens d'expérimenter. Aujourd'hui, vu le climat économique, la prise de risque est bien moindre. Les groupes faisant de l'auto production garde encore cette part d'expérimentation et de remise en question mais les surprises sont bien moins nombreuses.

Pour en revenir à Tiamat, les albums qui ont suivis mon plus laissé indifférent. Un peu trop dans le trip "Gothic/Rock" à mon goût.



hammerbattalion
Membre enregistré
Posté le: 13/07/2014 à 21h20 - (31040)
Doudou@ c'est marrant, que des albums qui se sont fait allumer à leurs sortie.

Blob
IP:212.76.241.98
Invité
Posté le: 14/07/2014 à 08h40 - (31043)
Dans mon top 3 des albums de Tiamat avec Clouds et Wildhoney (bon j'avoue j'en ai que 4 mais Astral Sleep est quand même en dessous des 3 autres, héhé)

Doudou
Membre enregistré
Posté le: 14/07/2014 à 10h01 - (31044)
hammerbattalion> Exactement.

Death Cab
IP:90.29.185.115
Invité
Posté le: 14/07/2014 à 12h44 - (31045)
Mais oui Doudou c'est ça ! Une purée d'époque où beaucoup de groupes phares de la scène métal (et donc beaucoup de l'écurie Century Media) ont tenté de nouvelles choses : Tiamat, Moonspell, The gathering, Theatre of tragedy, Paradise Lost, My Dying Bride, Dark tranquillity (un peu plus tard))...

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