Dan Swanö est vraiment un monument incontournable de la scène metal, que ce soit avec ses groupes EDGE OF SANITY ou BLOODBATH, par ses participations à d'autres groupes comme GODSEND ou encore en solo son œuvre est pour moi un véritable régal sans la moindre faute de goût. NIGHTINGALE est sans conteste son projet le plus personnel, celui dans lequel il livre la partie la plus sensible de lui-même mais c'est également l'un de ceux qui s'éloignent le plus du métal. Ne cherchez pas l’agressivité dans NIGHTINGALE, vous ne la trouverez pas, ici toute la place est laissée à la mélodie eu au chant enchanteur de Dan qui est une fois de plus un véritable régal. Avec Tom Nouga, son frère d'armes avec qui il partage claviers et guitares sur cet album, Dan Swanö nous a concocté dix morceaux de plus qui viennent s'ajouter à la liste et compléter la saga NIGHTINGALE. Ceux-ci sont numérotés de 27 à 36 sur le booklet de l'album (c'est dire s’ils sont dans la droite lignée des albums précédents du génie suédois). Comme à leur habitude Swanö et Nouga mêlent habilement, et sans que l'auditeur puisse sans rendre compte vieux titres et nouvelles compos. On ne trouve pas sur ce "Alive again" de titres datant de 1982 (vous avez bien lu 1982) comme c'était le cas sur "I" le précédent mais certains morceaux comme "Into the light" ou "The one" remontent quand même au début des années 90. Ces "nouveaux" titres font s'éloigner NIGHTINGALE du gothic rock dans lequel il évoluait sur ses premiers albums et lorgnent vers d'autres horizons comme le hard rock ("Into the light") et surtout le rock progressif, notamment au niveau de la production et du son mais également de par la structure de certains morceaux, notamment "Forever and never" titre sur lequel l'influence de GENESIS et de SPOCK'S BEARD pèse incontestablement ou encore sur "Eternal" qui avec sa durée de plus de 11 minutes est sans conteste le sommet de cet album. Les sons de synthès utilisés sur cet album sont aussi très proches de ceux rencontrés chez les groupes purement prog, comme par exemple sur le titre "Glory days" ou encore sur "Eternal". Piano et guitares ne sont pas en reste même si l'intérêt principal de cet album demeure, comme sur les précédents, la magnifique voix de Dan qui vous transporte toujours aussi loin. Pas de grande surprise sur ce quatrième album, juste une légère évolution en direction du progressif et toujours la même efficacité. Les fans du grand Dan Swanö peuvent y aller les yeux fermés. http://nightingale.ultimatemetal.com/


Rédigé par : Sheb | 16/20 | Nb de lectures : 8272