OVERWIND - Illustrator (M&O Music) - 27/11/2014 @ 07h55
« Mon p’tit Karadok, parmi les nouveautés que je t’envoie ce mois, tu trouveras quelque chose d’exotique ! ». Voilà le mystérieux message du Boss qui n’est pas le dernier en matière de facéties. Yes, que j’me dis, l’exotique, j’adore ça. Mais par exotique je n’entends pas seulement « en provenance d’un pays lointain et peu touché par la civilisation ». Non, pour moi un groupe « exotique » ça signifie qui fait une musique barrée, insolite, surprenante bref qui sort des sentiers battus !

Or, je dois bien l’avouer, le seul aspect exotique (et encore !) d ’Overwind c’est qu’il nous vient de Russie, une contrée assez peu représentée dans les kronikes de V.S. (En écrivant cela, je suis certain que des lecteurs mal intentionnés mais parfaitement renseignés vont me sortir une liste longue comme un jour sans pain de groupes compatriotes de Poutine. A vos marques !).

Ma seule et unique expérience russe se résume à la kro du second album d’Azazello (Upstairs) il y a une petite douzaine d’années et qui en matière de « frappa-dingueries » se posait là. Alors quid d’Overwind ?

Si je me montre gentil et consensuel, je dis qu’il y a du volontarisme, du sérieux, de la maitrise et une marge de progression non négligeable. A l’inverse, si je joue au schtroumpf grognon, je parle de style passe partout, de métal trop pondéré dans son expression, de redondances insupportables et de manque d’originalité. Et comme je sais faire les 2 (facile, je n’ai qu’à changer de casquette…) je peux me contenter de cette opinion mi figue mi raisin mais qui n’en est pas une.

En fait, Overwind s’inscrit dans la longue lignée de groupes de power métal pseudo progressif qui veulent se faire une place au soleil mais qui n’ont pas (encore !) le budget pour concrétiser. Que faut-il donc leur conseiller alors qu’ils ont mis tous leurs espoirs dans ce premier opus ? Tout d’abord de ne pas se contenter de mettre bien en avant basse et batterie, de solis au point mais téléphonés, ensuite d’observer et écouter ce qui se fait de mieux ailleurs pour mieux s’en inspirer. Ou bien, de mettre davantage de singularité (d’exotisme !) dans leurs compositions pour accrocher l’oreille. Comme sur le dernier titre tout instrumental par exemple…

Certes, ça joue plutôt bien, ça envoie du bois assez souvent mais ça passe aussi vite que l’envie de rencontrer son percepteur (ou son dentiste). Le risque est donc grand de se voir oublier aussi rapidement que le temps qu’il m’a fallut pour écrire cette chronique. Dommage, triste, mais c’est ainsi. On ne retient que ce qui frappe les esprits. Ici, malheureusement, rien de mémorable ni de transcendant.





Rédigé par : Karadok | 11/20 | Nb de lectures : 10080




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