DOPPELGÄNGER - Anatomy Of Melancholy (Send The Wood) - 17/10/2013 @ 07h58
« Doppelgänger est un mot d'origine allemande signifiant « sosie », employé dans le domaine du paranormal pour désigner le double fantomatique d'une personne vivante, le plus souvent un jumeau maléfique, ou le phénomène de bilocation (ou ubiquité), ou bien encore le fait d'apercevoir fugitivement sa propre image du coin de l'œil. » Voila pour le petit point wikipédia avant de commencer à parler de musique. Parce que c’est toujours sympa d’apprendre des choses.

Maintenant DOPPELGÄNGER, est un quartet qui vient de Seine-Et-Marne et qui tape dans le métal au sens le plus large. Du power metal à la Pantera au rock plus sleaze en passant par tout ce qu’il y’a entre les deux. On sent clairement les influences américaines sur la musique du groupe. Pantera donc, je l’ai dit mais aussi un peu de Guns N’Roses, de Metallica et de choses plus récentes comme les morceaux les plus rock de Slipknot par exemple. Tout ça mélangé ça donne « Anatomy Of Melancholy ». Sauf que, là ou le bat blesse c’est que le groupe n’a pas la qualité de ces augustes modèles. Jusque là, rien de grave, les groupes de leur qualité ne courent pas les rues, mais ici, les compos manquent de patate, ça n’envoie pas assez. On sent les mecs passionnés par leur musique et leur groupe mais qui ne semble pas avoir tous les moyens de leurs ambitions. La qualité des musiciens n’est pas à remettre en cause, mais c’est au niveau de l’écriture, de la composition à proprement parler que ça coince.

Bon, je parlais de Pantera mais finalement, je me suis un peu emballé, les titres les plus punchy rappellent Disturbed ou Drowningpool avec des riffs qui groovent mollement et une rythmique qui peine à décoller. Parfois on tombe sur un riff sympa qui fait bouger la tête ou taper du pied mais cette sensation ne tient jamais sur la longueur d’un morceau. « Dream about The End » par exemple est significatif, un bon riff mais un titre trop long qui annihile ses effets. Il y’a souvent la partie de trop, la répétition du riff principal inutile. Quand il faudrait le jouer deux fois, il est joué trois fois, ce qui est assez frustrant. Le chant aussi est irritant dans cette volonté d’en faire trop, trop maniéré, trop dans l’envie de sonner « à l’américaine ». Plutôt que d’envoyer des modulations et du groove, ça en enlève une bonne partie. Plus de simplicité et de clarté à ce niveau là ne pourra être que bénéfique, surtout dans les titres les plus lents comme « I’m Lost, I’m Dead » ou la traditionnelle ballade de fin. Maintenant il faut souligner que le groupe possède une grosse prod avec une section rythmique bien en avant, bien épaisse et des guitares un peu plus « rock » qui apporte de la variation au son. Voila, un disque qui a tout ce qu’il faut mais en quantité insuffisante d’où un gros manque de saveur.

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Rédigé par : Seb On Fire | 10/20 | Nb de lectures : 13111




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