Track by track pour la sortie du premier album.

ARTWORK

Pour un premier album nous voulions mettre l'accent sur l'identité visuelle du groupe et surtout "mettre en scène" le logo.

La pochette représente donc le logo sur une sorte de socle électrifié sortant d'un amas d'on ne sait trop quoi. Cette image, pour nous, symbolise la naissance du groupe.

PRODUCTION
Un seul mot peut résumer la production de cet album : galère. Ca n'est ni le lieu ni le moment de parler de tout ça, mais il est vrai que nous avons commis des erreurs de "jeune" groupe. Trop faire confiance et se retrouver avec une qualité de prise de son discutable et des premiers mix catastrophiques.


Au final le mix et le mastering ont été faits au Hkstudio avec l'aide de BST (ABORTED, THE ORDER OF APOLLYON). Le résultat ne nous inspire que de la fierté. Fierté d'avoir surmonté tous ces écueils... Cet album porte définitivement bien son nom ! (rires)

TRACK BY TRACK :
1/ ODE TO DELIRIUM
Une intro de CD composée pour le live. Un sample entêtant, un rythme de marche militaire. L'ambiance qui se dégage de ce titre est volontaire froide, malsaine et martiale.
Nous voulions avoir une intro composée par et pour LIVARKAHIL. Et l'effet en live est plutôt réussi.
Cette "mise en oreille" se termine par un growl annonçant la libération, la naissance.

2/ IN NOMINE DEI

Sans doute le morceau le plus mécanique de l'album. Tout le morceau est construit autour du riff principal, purement rythmique. Il sonne la véritable entrée de l'auditeur dans l'album.
Les paroles, quant à elles, traitent de la religion. C'est un regard porté sur la façon dont les religions ont de tourner à leurs avantages les textes et les dogmes. Couvrir des actes et des pensées "au nom de dieu".
Le titre est volontairement en latin justement pour rappeler que, jadis, les messes chrétiennes étaient dites en latin. Là encore, la barrière de la langue permettait de transformer les textes en fonction de ce qui arrangeait l'Eglise. Ce n'est pas un texte historique ou un pamphlet mais juste un avis (et non un jugement) d'une personne sur des faits qu'on peut voir tous les jours et ce dans toutes les religions.

3/ BE MY PLASTIC QUEEN

Alors de suite je vais en décevoir quelques uns : je ne parle pas de poupées gonflables (rires). La "reine de plastique" est une image, un peu à comme un "géant aux pieds d'argiles".
Ici nous entrons plus dans un côté personnel qu'on va retrouver en filigrane tout au long de l'album. Le thème de cette chanson est tout simplement la description d'une personne qui se sert de son contenant plutôt que de son contenu pour attirer et mener son petit monde là où elle le souhaite. Une fois le gain encaissé, elle passe à autre chose et recommence son petit jeu en se pensant toute puissante. Nous avons tous connus, je pense, ce type de personne qui se croit à l'abri de tout jusqu'au jour où...

4/ THE LAST SMILE

Quitte à déprimer autant le faire en musique non? (rires) "The last smile" pourrait se résumer en un cri de désespoir que personne n'entend mais qu'on s'acharne à vouloir rendre audible.
Comme enfermé dans une camisole faite de sentiments contradictoires et destructeurs, le personnage de cette chanson sait que la situation dans laquelle il se trouve est nocive, il sait ce qu'il faut faire pour arrêter tout ça mais n'y parvient pas. Une mouche prise dans la toile d'une araignée.
Encore une chanson dédiée aux femmes manipulatrices ! (rires)
Sur cette chanson ce qui marque c'est le refrain, on le retient assez facilement et longtemps.

5/ MY CIVIL WAR

Ce titre explore un peu plus le côté "hardcore" de la musique de LIVARKAHIL. C'est un titre taillé pour le live, refrain qui se retient, mosh part tout y passe. Le groove de ce titre vient supporter son côté "violent" ce qui permet d'avoir un titre efficace, direct mais "dansant".
"My civil war" est une image pour parler d'une revanche, d'une envie de prouver que finalement, malgré les pronostics, on y est arrivé. C'est un titre empreint de fierté et de jubilation.
Ca doit se sentir en live d'ailleurs, parce que beaucoup retiennent ce titre après nos concerts ! (rires)

6/ SONGS OF THE FALLING GODS

LE morceau martial de l'album ! Mon préféré en live ! A trop vouloir croire on se perd dans nos espoirs. On cherche la lumière là où elle n'est pas mais on s'escrime à vouloir y croire… j'arrête on dirait du Lalanne (rires).
Plus sérieusement : ce titre traite également du rapport à la religion. Dans toutes les religions on nous dit "adressez-vous à dieu il entendra vos prières". Le désespoir nous amène à croire en des choses qui ne sont pas explicables, qui ne sont pas "palpables". Quand on se retrouve face à des situations qu'on ne peut pas maîtriser et qu'on a du mal à expliquer, on se tourne vers l'inexplicable, et donc la religion. On combat le feu par le feu en somme. Mais à trop louer Dieu et voir que rien ne passe on en vient à nous nourrir une haine farouche contre cette "aide" qui ne vient pas. On entonne donc le chant des dieux déchus.

7/ INTERLUDE

Morceau complètement instrumental. Ce morceau peut se découper en deux parties. La première très mélodique, est exécutée à la guitare sèche. Une sorte d'accalmie dans toute cette tristesse, même si l'atmosphère de ce titre n'est pas rose non plus ! (rires) Ensuite reviennent les guitares saturées avec une batterie en blast-beat le tout reprenant le thème des guitares sèches.
Rien de plus à dire, si ce n'est : écoutez ce titre au casque et essayez d'y "entrer"

8/ YOUR THIN LINE

Le titre le plus direct de l'album, à peine plus de 2 minutes. Un titre très "hardcore" dans l'esprit. Ce titre est très "catchy" mais reste néanmoins assez violent avec la gente féminine... non je ne suis pas misogyne ! (rires)
Ce titre n'a pas vraiment de "profondeur" de paroles, juste 2 minutes à fond, en live ça donne à coup sûr des pits enragés !

9/ FUCK THAT SHIT

Là encore un titre très hard-core à grands renforts de backing vocals. Ici on traite du regard et du jugement de l'autre. On doit avancer et croire en ce qu'on fait quoi qu'il arrive et rester intègre face aux critiques faciles et acides de certains. Ne pas se détourner de son chemin pour chercher une hypothétique paix qui, de toute façon, n'arrivera jamais... et oui... on ne peut pas plaire à tout le monde ! (rires)
Un titre encore une fois "catchy" et foutrement efficace en live !

10/ IN THIS ROOM

Le morceau préféré de Träume, guitare (ça c'est fait…). Un titre speed et très death. Les textes traitent d'un esprit tourmenté qui sombre peu à peu dans la folie. Cette "pièce" représente tout simplement les pensées dont nous sommes parfois prisonniers à ceci près que dans ce contexte on parle de chute vers les abîmes. "In this room" est le titre dont les paroles sont les plus sombres et les plus suicidaires.
La fin du morceau, tout riff syncopé et martial, clôture un morceau à 200 à l'heure comme pour marquer la fin définitive de tous tourments.

11/ FORGOTTEN TALES

Un titre un peu à part du reste de l'album, tant par sa composition que par les textes. La musique reste toujours dans le style de l'album mais on y voit apparaître des parties déstructurées et un poil plus « techniques » que le reste de l'album qui reste accessible quoi qu'il en soit.
Ce titre, même si un peu différent du reste, représente la musique de LIVARKAHIL. A la fois mélodique, agressive, syncopée, violente, mélancolique… Bref un titre où on y mélange violence et émotions.
Ce titre est comme un adieu à une vie passée faite de tourments et d'erreurs, comme une page que l'on tourne pour que cette histoire soit tout simplement oubliée.
Après tout s'il faut y passer autant y aller de suite ! (rires)

12/ FOR EVERYTHING YOU'RE NOT

Pour ce titre je vais faire un accroc à la règle du track by track : je ne vais rien dire, car j'aimerais que les auditeurs s'imaginent ce qu'ils veulent. Beaucoup de gens nous ont dit que ce titre avait une atmosphère particulière et à chaque fois pour des raisons différentes. Donc nous laissons là encore chacun libre de penser ce qu'il veut de se titre.
De toute façon les paroles sont sur le CD ! Faudra l'acheter donc pour avoir la fin de ce track by track (rires)