track by track CD report

Titre de l'album
Notre nouvel album s'intitule « Mind over matter » qui signifie l'esprit au-dessus de la matière, au-dessus de tout. En quelque sorte, « Le fond l'emporte sur la forme ».
Ce titre a été choisi par rapport aux textes. C'est aussi le nom de la 2ième chanson qui parle de croire en ce que l'on est : le fond. Et ne pas se laissé influencé par la superficialité qui nous entoure mais qui fait partie de nous: la forme.

Artwork
Le graphisme a vraiment été travaillé en fonction du nom de l'album. Nous avons travaillé en étroite collaboration avec le graphiste pour obtenir le visuel que nous voulions exactement, d'ailleurs nous le remercions encore pour sa patience ! Nous voulions par-dessus tout une image qui corresponde parfaitement aux paroles mais aussi, quelque chose de plus direct, plus compréhensible et qu'il n'y est pas forcement beaucoup de façon de comprendre ce que nous voulions dire par l'imagerie développée. Il est clair que tout a été travaillé (paroles, musique et graphisme) pour être le plus efficace possible. Attention il n'y a pas eu de calcul pour cela, tout c'est fait naturellement, sûrement l'expérience du premier album « engraved in mémory », nous avons forcement évolué.

Production / Studio
Le choix de Franck Hueso fut presque immédiat, c'est un proche du groupe depuis longtemps et ils nous vraiment impressionné sur son travail avec d'autres groupes. Nous recherchions quelqu'un capable de nous fournir une vrai production, Franck nous la servie sur un plateau. La collaboration entre nous s'est bien déroulée, chacun de nous pouvait intervenir dans l'enregistrement ou bien le mixage, chaque avis été bon, Franck était capable de l'écouter pour s'en servir ou bien de discuter pour remédier à chaque problème rencontrer durant l'enregistrement et le mixage. L'atmosphère qui a régné durant toute la période du studio fut très bonne, du fait que chacun avait le droit d'intervenir sur le travail de l'autre, ce qui en notre sens a amélioré le résultat final de l'album et en plus renforcé la cohésion du groupe.

Musique, Cinéma/DVD, livres, jeux
Pour tout te dire, pendant l'enregistrement de notre disque, nous avons n'avons pas regardé ou lu quoique ce soit car les journées étant bien remplies, nous étions tous crevés le soir venue, de plus le fait d'avoir travaillé et écouté du son toute la journée ne donne pas forcement envie de remettre le couvert le soir. Une période de calme avant chaque tempête était importante. Mistaken element se retourne essentiellement sur lui-même en période d'enregistrement pour se concentrer le plus possible, c'est une méthode qui marche, qui nous permet de sortir le meilleur de nous-même. En dehors des périodes de studio nous sommes évidements friands de tous les médias existants.

Track by Track :
1 ; LOST :
Tout les instruments démarrent ensembles sur un ton « tribal », le chant arrive ensuite.C'est une entrée dans le vif du sujet, il n'y a pas de préparation pour amener LOST. Morceau très brut avec quelques envolées mélodiques mais le tout annonce une couleur qui sera assez prédominante dans l'album. « LOST » trace le chemin d'un être qui se cherche, avec comme entrave les dérives de la suspicion et de la solitude.

2 ; MIND OVER MATTER : Morceau au tempo et au débit rapide avec également une entrée en matière très brut. Les paroles traduisent une confiance en soi, une démarche qui pousse à croire en ses vraies valeurs et à ne pas croire aux artifices quotidiens imposés. Connaitre la frontière sans la franchir. C'est un morceau qui a tout pour faire groover. Il y a une jonction très marquée au milieu du morceau où le changement de découpage est significatif.

3 ; THE CHOOSEN ONE : Tempo très lourd, riff très gras. Le morceau pachydermique de l'album controversé par un passage « speed trash ». Les paroles définissent un délire, une sorte de schizophrénie, ou l'individu, ne sachant plus à quoi se rattacher, ne fait plus la part des choses en ce qu'il ressent, ce qu'il doit croire. La frontière ici est passée.

4 ; SAVE ME : Comme son nom l'indique, c'est une sorte de détresse, un regard pessimiste sur un monde qui renvoie aux fatalités. C'est une diminution de l'espoir, un recul sur ce qui nous entoure et l'ordre des choses établies, bousculant ainsi les certitudes. Adrien Grousset, le guitariste d'Hacride nous a gentiment offert un superbe solo en plein milieu du morceau, celui-ci est composé de riffs que nous pourrons qualifié de très « power » avec une fin spécial caractérisée par une nappe guitare à l'allure de synthétiseur.

5 ; MY CHAPTER ENDS : Le morceau parle d'une vie faite de chapitres, la ponctuant ainsi. Se lie autour de ça des sentiments relatant de la nostalgie, si l'on regarde en arrière, avec ses conséquences actuelles sur le présent. Et en même temps, un sentiment de détermination si l'on regarde en avant, face à l'immensité de notre devenir. Un morceau au riff principale entêtant mélangé à un passage très lourd et très groove à la fois, ponctué d'un arpège ouvrant l'espace à la réflexion.

6 ; SOUL FOR SALE : Une entrée en matière sans concession pour arrivé à une envolée mélodique puissante. Un passage très brutal pour annoncer le retour de la mélodie. Cela parle des rapports d'identification à une personne. Idolâtrer pour essayer de trouver, et attendre une partie de l'autre, qui finalement n'existe pas.

7 ; NO SOUND DISTURB THE SILENCE : C'est le passage entre les extrémités... du silence au bruit, de l'obscurité à la lumière, de la vie à la mort... traversé par un sentiment de conquête. Il y a un passage ou Yann se retrouve presque à capella, on prend le grain pure de la voix avant que celui-ci se retrouve soulevez par la puissance de l'instrumental.

8 ; DUALITY : L'histoire de deux personnages que tout rapproche et au fur et à mesure que tout oppose. Une dualité qui confronte finalement un personnage et ses démons. La particularité de ce morceau est que nous avons joué en accord ouvert sur la tonalité de si, ce qui donne un son encore plus lourd.

9 ; MASS MACHINE : L'homme et ses créations... L'esprit et la machine... Y a t il une incapacité à « vivre » l'un sans l'autre? Sommes nous conditionné au même titre que les machines? Sommes nous des machines ? Une entrée en matière plutôt noir suivi d'un refrain mélodique, le tout coupé d'un passage « hardcore » aéré. Une fin de morceau et du coup une fin d'album avec une mélodie profonde et intense, ce qui contraste avec toutes nos introductions de morceaux qui ont été voulues principalement brutales.