Chris et Charly - NECRO BLASPHEME par VSGREG - 2310 lectures
Track by track interview


Titre de l'album
Chris : avec cet album, nous souhaitions explorer d'autres thèmes que ceux abordés lors de nos précédentes réalisations. Ceux-ci ne correspondant en effet, plus vraiment à l'état d'esprit actuel du groupe. C'était également pour nous l'occasion de se détacher de l'image un peu cliché du nom du groupe que nous assumons cependant totalement. En effet, celui-ci a été choisi à une époque où nos convictions et nos envies concordaient avec. Il serait donc stupide de renier son passé mais également idiot de ne pas faire évoluer le groupe avec nos personnalités et envies actuelles.

Pour en revenir au titre, celui-ci peut avoir plusieurs significations mais je dirais que le principal thème qui en ressort est le pessimisme, la dépression, la fin de tout. Ce sont également les thèmes les plus récurrents de nos paroles, celles-ci étant beaucoup plus personnelles sur cet album que sur le précédent. Le mot destination donne selon moi un effet de mouvement à la fois forcé et irréversible, tandis que le mot « nulle part » représente la perte de soi dans un tout, une masse, l'inconnu.
Cela reste mon interprétation personnelle et le but d'un titre comme celui-ci est de laisser libre cours à chacun de l'interpréter à sa façon. Le titre est en français car nous trouvions que cela sonnait mieux plutôt que sa version anglaise. C'était également l'occasion d'assumer pleinement notre statut de groupe français dans la scène métal internationale.

Charly : Le fait de s'être complètement immergé au Drudenhaus Studio, deux semaines durant, a également beaucoup contribué au choix du titre. Enregistrer un album de death metal au milieu de nulle part, paumé entre les vaches et les champs, nous a réellement conditionnés dans cet état d'esprit d'isolation et de reclus. Nos occupations durant les prises de nos acolytes étaient assez spirituelles : balades bourrés dans les champs, nombreuses tentatives (infructueuses) de dressage des oies et des bœufs (nos seuls voisins), interminables spéculations sur les conditions de vie des autochtones… Le titre de l'album traduit donc un peu cette contradiction.


Artwork :
CHRIS : Comme je le disais plus haut, nous voulions aborder des thèmes plus personnels avec cet album, et essayer de ressortir du coup de la masse des groupes extrêmes qui proposent souvent des artworks ayant des codes récurrents, souvent clichés et pas toujours de très bon goût.

Charly : La cover est complètement liée à l'atmosphère présente dans notre musique et nos textes. J'ai collaboré avec mon pote de Sect Metastazis pour élaborer et réaliser cet artwork. Le concept est, je vous le concède, très à contre-courant des réalisations que l'on est habituées à voir dans le death metal aujourd'hui. Nous ne voulions pas tomber dans l'hémoglobine facile, les guerres de warhammers ou le satanisme gratos, c'eut été parfaitement hors de propos pour "Destination : Nulle Part". Il fallait donc imager de manière fine en impactant l'idée conductrice de nos lyrics et des compos. J'ai donc réalisé ce boulot assez instinctivement et naturellement, les autres membres du groupe ont été tout de suite conquis par le parti pris. Outre cette volonté de faire quelque chose de différent, nous avons tenté de plonger un peu plus l'auditeur dans notre atmosphère et notre état d'esprit. Le but étant de l'immerger dans l'ambiance avant qu'il n'ait écouté la moindre note. Ce visuel exprime donc notre point de vue sur le monde et la société de manière générale : un monde bucolique, plein d'espoir, ruiné et souillé par toutes les perversités, dépravations ou comportements destructeurs de l'être humain. La tache noire, épaisse, poisseuse et gênante en est le symbole.


Production / Studio :
Chris : Le choix a été simple : on avait repéré Xort grâce à son travail au sein d'Anorexia Nervosa, ainsi que par les prods réalisées pour GTI et plus récemment CNK.
D'autre part, nous avions une idée précise de ce que nous voulions comme conditions d'enregistrement : en priorité, quelqu'un qui vient de l'extrême afin de nous donner un son plus personnel et qui comprendrait les attentes et la philosophie du groupe. De plus, nous voulions être isolés au max pour enregistrer afin d'être complètement immergés dans la session et ne penser à rien d'autre que ça, et nous étions servis à ce niveau-là. Ces critères-là combinés à celui des moyens financiers (nous avons payé de notre poche la totalité de l'enregistrement puisque nous n'avions plus de label à l'époque) a fait pencher la balance pour le Drudenhaus.

Charly : Avec le recul, on est très content de la manière dont cela s'est passé. Xort s'implique vraiment dans tout le processus d'enregistrement, sans empiéter pour autant sur la liberté artistique du groupe. De plus, de par son expérience et ses qualités de musicien, ses conseils étaient toujours avisés. Il a également été très ouvert, car a su nous supporter pendant 2 semaines complètes. En même temps, il sortait d'un mois d'enregistrement avec nos potes d'Ultra Vomit (qui nous avaient gentiment laissé un verre rempli d'une centaine de mouches mortes pour cadeau d'arrivée), il avait donc pu repousser assez loin les limites de sa tolérance (ahah). Je ne pense pas m'avancer par rapport aux autres membres du groupe en disant qu'il est quasiment sûr que notre prochain album sera fait là-bas…


Musique, Cinema/DVD, livres, jeux ?
Chris : Personnellement, je ne joue pas ou très rarement aux jeux vidéos. J'ai donc beaucoup bu, fumé, lu et écouté / joué de la zik pour passer le temps ! Je crois qu'à l'époque je lisais 1984 d'Orwell et Mr Vertigo de Paul Auster ainsi que toute la collection de magasines de metal chez Xort qu'il a dû accumuler depuis une dizaine d'années ! Les samplers de ces mêmes magasines sont également tous passés sur ma platine. En terme de vidéos, beaucoup de strip-tease (l'émission), ça a quelque chose de… rassurant ?

Charly : Comme je te le disais plus haut, nos activités étaient assez diverses : errance, jeux avec les animaux, fumage de clope, buvage de 8.6, errance encore, puis refumage et rebuvage de 8.6. Nous nous levions très tôt pour optimiser nos journées, résultats : après avoir ingurgité 1 litre de café et manger 50cm de quatre quarts chacun très rapidement, on passait au Guronzan, à la 8.6 et à d'autres artifices inavouables, nous permettant de tenir toute la journée, et un peu plus encore... Je pourrais cependant citer un court métrage que nous a fait découvrir Zoupa durant les sessions, et qui est devenu aujourd'hui assez culte à nos yeux, il s'agit du court « After Maths » d'un réalisateur espagnol dont j'ai oublié le nom (parfaitement inconnu de toute façon) (Zoupa : Il s'agit de la trilogie de la mort de Nacho CERDA), mais dont certaines scènes nous ont fait jubiler de plaisir…


Track by Track :
All in Vain, All in Veins :

Xavier : Un morceau d'introduction, court. Qu'il faut, comme le reste de l'album écouter à volume suffisant pour s'en imprégner rapidement. Le simple prolongement de l'ambiance exprimée par l'artwork. On a ici surtout privilégié les sons d'ambiance en arrière-plan qui arrivent, repartent, passent d'une oreille à l'autre. Ce morceau a été composé assez tardivement dans le processus d'écriture de l'album. Au départ, il ne semblait pas s'imposer mais au final on a jugé nécessaire de commencer le CD par quelque chose de plutôt calme par lequel on pouvait plus facilement apprivoiser l'auditeur pour lui faire entrevoir les prémisses de ce qui suit.
Zoupa : Un certain contraste avec la brutalité de l'album puisque cette intro est assez lente. Elle accoutume l'auditeur à un rythme et tout est brisé par la suite, lui procurant un effet de surprise perturbant, une violente agression. Un riff qui se répète et met l'auditeur aussitôt dans un malaise qui n'annonce rien de bon pour la suite. .


After All :

Xavier : Après tout… à quoi bon ? Ce morceau s'est très vite imposé comme le premier de l'album après qu'on en ait écrit les paroles avec Yann. A elles seules elles résument, d'après moi, la suite de façon globale. Une sensation de dépit profond, le fait d'être tangent, prêt à faire le pas de trop après que l'équilibre ait été violemment perturbé.
L'entrée musicale est très cash, une sorte de deuxième intro avant que le chant arrive. Le reste s'enchaîne rapidement autour de paroles exprimant presque un dernier appel à l'aide avant d'évoluer vers l'expression d'un constat affligeant.
On a voulu que tout le début du morceau soit similaire à une grande et dernière inspiration sans pauses, très dense.
Le fait qu'MkM apparaisse sur ce premier morceau n'est pas non plus anodin. Son chant et le contenu du couplet qu'il interprète permettent au morceau de prendre toute son ampleur.

Zoupa : Oui, ça part net et ça enchaîne assez rapidement sur le contenu propre de l'album, les parties de batterie s'enchaînent assez froidement afin de submerger l'auditeur assez rapidement, ce malaise ressenti lorsque la violence s'exécute un peu trop rapidement, sans comprendre. Un impact qui résume bien le titre. Un excès de violence, tout ce qui est établi s'effondre avec une violence foudroyante et il n'en reste plus rien à part les cadavres désarticulés de fantasmes mensongers.



Descent's Genesis :

Xavier : Le titre parle de lui-même. C'est un morceau assez vieux, l'un des premiers que l'on ait composé pour ce nouvel album. Il figurait déjà sur un premier promo également réalisé en autoproduction avec BST d'Aborted (Behind The Line en 2004) avec lequel on avait « tenté » de retrouver un label. Les paroles décrivent une image fantasmée de nos personnes à travers quelques références cinématographiques (Orange Mécanique, American Psycho, Guinea Pig, Body Double, Cunt On Cunt, She Male Reformatory et bien d'autres…), uniquement du fantasme…

Zoupa : Et si ces fantasmes devenaient réalité, et que tout était pris au premier degré, que se passerait-il ? Une descente dans l'inconnu, dans une nouvelle approche de considérer son environnement. Ce changement de tempo sur le passage lourd souligne la prise de conscience d'un nouvel état de démence, et la brusque reprise révèle le déchaînement de violence qui s'ensuit. Tu connais Huey Lewis and the News… ? Et la hache tombe sur ce médiocre Paul.

2H40min A.M :

Xavier : Beaucoup de changements de tempo, de breaks pour sans cesse le relancer. Ce morceau a été pas mal remanié après qu'il ait été joué de nombreuses fois en live. Son titre n'est pas très évocateur pour qui n'a pas lu le dernier roman d'Easton Ellis ni n'a pris conscience de l'ampleur du mot « Terby ». 2h40 A.M c'est l'heure à l'heure à laquelle le miroir devient l'objet le plus attirant de l'appartement, les désirs narcissiques deviennent l'unique sujet de réflexion.

Les paroles parlent d'une vie de famille morte ou inexistante.

Zoupa : Oui, une structure assez basique et efficace. Je pense que c'est le morceau le plus commun de notre album. Un morceau ancien que l'on a beaucoup retouché, la version d'origine est bien moins percutante. Elle prolonge le morceau précédent tout en étant singulière. L'auditeur commence à s'immerger dans le chaos et pense plutôt à sa part de soi qui voudrait voir la tête d'une fille au bout d'une lance… haha… Toujours dans la dynamique de l'album, le morceau se termine d'une manière brute et inattendue.

Sorry For Us/Me :

Xavier : Un morceau plus mid tempo que les précédents composé essentiellement pour le live. Les paroles évoquent la deuxième étape du processus développé dans les morceaux précédents, le passage à l'acte, concrètement et sauvagement. Le sentiment de repentance décrit par le titre est purement mensonger.

Zoupa : Un morceau qui permet de digérer les tempos soutenus des morceaux précédents. Un retour au calme (relatif), à la réflexion, une « pause » pour mieux repartir vers le morceau le plus violent de l'album. On l'a composé dans l'idée d'un côté thrash et old school, tout en restant en accord avec le ton général de l'album. Il se termine sur un riff lent qui ne cesse de ralentir, qui laisse l'auditeur retomber vers un étrange sentiment de pessimisme et l'emmène vers la deuxième partie de l'album, vers le Groin. Je ne sais plus où j'en suis…


"??? > I" :

Xavier : Ce morceau a également été écrit en imaginant l'impact qu'il aurait une fois joué en live. L'alternance de passages ultra rapides et des mid tempos et clairement destinée à la scène. Là encore le titre de la chanson n'est pas très évocateur pour le quidam. L'inégalité mathématique représente, une fois extrapolée, la peur que l'on a de l'inconnu qui dans beaucoup de situations nous surpasse toujours de prime abord.
Dans les paroles, ce thème est développé et l'équation mathématique trouve un sens lorsque l'on remplace les points d'interrogations par des ressentis, propres à chaque être humain, surgis bien souvent d'un passé pas ou mal compris.
On voulait parler de sentiments qui nous habitent tous les cinq, de dualités intérieures, de la difficulté que l'on peut avoir à faire le lien entre des évènements présents et des évènements vécus par le passé, des enfances « vaguement » chamboulées.
On a tenté d'aborder des thèmes assez casse-gueule comme l'expression du sentiment de peur et d'incompréhension que l'on peut ressentir lorsque l'on entend, dans les médias ou ailleurs, des mots tels que « l'infini », « le vide », « le néant », « le rien » ou bien encore le sentiment d'incompréhension puissant que nous pouvions ressentir en voyant la masse de gens défilant, encore à notre époque, devant le rayon ésotérisme de la fnac.

Zoupa : Un morceau violent sans réel compromis pour quoi que ce soit. Il n'y a plus rien à l'intérieur ni à l'extérieur. Vous voyez, ce sentiment d'impuissance devenant le néant, que les gens disparaissent du jour au lendemain sans laisser de message, c'est le monde qui s'ouvre et les avale. Un déchaînement de violence structurée, qui n'a pas d'autre but de créer le désordre, d'où le titre.

Wounded :

Xavier : Un morceau qui a été modifié jusqu'à la dernière seconde avant son enregistrement au DrudenHaus. Le début se « veut » violent avec un chant explicite d'MkM. Les paroles parlent de dépression, mais aussi du fait de porter un groin, d'être un porc. Une réflexion sur le fait que la peau ne sert finalement pas à grand-chose sur un corps, ce track by track que je n'ai pas arrêté de repousser tout au long de la semaine car j'étais sujet à de violentes crampes au niveau des jambes lorsque j'essayais d'en rédiger le contenu (mais je n'en ai parlé à personne), la moindre ligne. Je suis en larme, puis je ris. C'est l'apogée ou le désastre.
Ce morceau est d'après moi dans la même veine qu'"After All" dans le sens où on voulait que ça bourre à fond la caisse du début à la fin.
Je vais rajouter quelques lignes pour parler du sample de Phil Collins, présent à la fin du morceau, à propos duquel on nous pose de nombreuses questions. La volonté était de faire dans la facilité en saccageant une sorte de symbole des années 70-80. Je pense que nous sommes intégristes et en réduisant à néant ce « tube » par des saturations sale, en le coupant sèchement, on voulait juste railler cette période musicale de l'histoire !!!

Zoupa : C'est un hommage direct à la phrase « ne te contente pas de le reluquer, bouffe-le !» C'est assez rapide et violent, avec des riffs désarticulés mais ça retombe toujours nettement sur ses pattes. Quelques influences black dans celle-ci et des riffs plus harmoniques.

Thoughts Close At End :

Xavier : C'est la première chanson qui a été composée pour l'album, elle a presque 5 ans. Quelque part elle est encore dans la lignée du premier album. Beaucoup de riffs s'enchaînent très rapidement, les variations de tempo sont nombreuses, les blasts également. Elle a été jouée de nombreuses fois en live et a également été nettement améliorée au cours de ces dernières années.
Ca a été assez compliqué de l'enregistrer et de la restituer comme on le voulait. On y a passé beaucoup de temps en studio, mais le résultat final est très proche de ce que l'on voulait figer. Les paroles parlent de quelqu'un qui pour une raison qui n'est pas précisée finit sa vie en prison, se fait violer à de nombreuses reprises puis meurt comme une merde.

Zoupa : Oui, beaucoup de remaniement sur cette chanson (même en studio) et le résultat est plus violent que l'on espérait, je crois que l'on a boosté la chanson en lui rajoutant 50 bpm sur les maquettes.
Ca enchaîne pas mal entre blasts et riffs lourd, ce qui lui donne une bonne variété. Sûrement l'un des morceaux les plus éprouvants pour moi (je souffre) puisqu'il change régulièrement de riffs et les passages violents sont assez intenses, j'en ai chié des caisses à la jouer cette chanson à la con, je voulais que tout soit parfait et que la précision soit le premier sentiment.

Nameless :

Xavier : Ma préférée de l'album. La plus directe et l'une des mieux produites. Cet enregistrement correspond exactement à ce que nous voulions figer. Le chant couplé en permanence de Yann et d'MkM lui apporte tout ce qu'il lui manquait : un chaos sonore, quelque chose de très brut. On voulait que le morceau sonne à la limite d'une production de grind très underground, quitte à rajouter des guitares lancinantes à volume élevé. Les samples sur les milieux rajoutent une dynamique que j'adore. En live elle nous donne toujours envie de ruiner l'endroit où on est. Elle est d'ailleurs systématiquement jouée à la fin des sets. Personnellement je le compare à « Kill On Sight » sur le premier album, dans le sens où elle est émotionnellement très violente, à la limite du supportable.
Souvent lorsque je sors, les jours de grandes manifestations, dans la rue, et que j'admire les manifestants défiler, je peux rester des heures durant, attendant patiemment qu'ils commencent enfin à, se marcher les uns sur les autres, à se rouer de coups pour de quelconques prétextes grossiers. Mais ça n'arrive jamais, à aucun moment dans ces gros rassemblements de gens, il ne se passe quoi que ce soit d'un tantinet… drôle. Cette chanson, c'est exactement l'inverse. Le cortège de manifestant est à peine parti depuis trois minutes que déjà, les membres sont entassés aux coins des rues comme de vulgaires poubelles. En quelques secondes, la rue n'existe tout simplement plus du tout. A la place il n'y a plus qu'une immense gueule béante qui a déjà avalé 98% des personnes réunies au défilé et les recrache en l'air par petites portions. Comme si la bouche de la Terre qui les dévore avait la faculté de savoir jongler avec leurs restes. Cette chanson, ce sont les gens qui crient, la Terre qui a faim, le tout mélangé dans une splendide purée, délicieuse, encore plus appétissante que celle de la T.V.

Zoupa : La chanson qui rencontre le plus de succès en live et qui était également sur notre promo "Behind The Line" qui a en plus servi pour notre premier clip. C'est le deuxième morceau composé après le premier album et elle représente bien la globalité de l'album. Elle a subi un gros travail sur les ambiances et le juste équilibre entre brutalité et atmosphère. La fin ralentit dans un désespoir total et le rappel de l'intro referme la boucle. Le meilleur morceau pour terminer cet album…

Yann : Mon bassiste est fou.


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