Renaud - KRAGENS par BIGHENRY - 2309 lectures
Petite interview de KRAGENS lors de la tournee avec Freedom Call et Nightmare


Comment se passe cette tournée jusqu'à présent? J'ai cru comprendre que vous aviez dû annuler une date à Pau, c'est bien ça?
Renaud: Oui! Défaillance du promoteur. Bon, ça peut arriver sur des tournées comme d'habitude mais ça nous a permis de faire un jour off et de faire encore plus la fête avec les autres groupes donc finalement, l'un dans l'autre, on était déçu sans l'être. On a passé une bonne journée, ça s'est bien fini [rires] avec tout ce qu'il faut pour être chaud donc... C'est pas trop une déception. On le prend bien quoi! [rires]


Et jusqu'à présent les concerts que vous avez joués, vous avez eu de bons retours? Ca s'est bien passé, ouais?
Renaud: Ouais! Nous, en tout cas on est content de la façon dont on interprète les titres du nouvel album, comment on arrive à jouer la set-list. On est vraiment dedans à fond et à 200%. Du point de vue du groupe, ça se passe très, très bien. On est juste un peu déçu pour tous les autres groupes de la petite baisse d'affluence par rapport au potentiel que pouvait avoir la tournée, cela dit ça se rattrape comme par exemple à Toulouse où on a fait pas mal d'entrées. Et c'est souvent compensé par l'enthousiasme, la chaleur du public donc pour le moment on est très content et puis normalement le meilleur reste à venir puisque les préventes sont assez hautes pour les prochains concerts.


Et avec les autres groupes, notamment NIGHTMARE, ça se passe comment? On peut faire des petits parallèles. Vos deux albums sortent un peu en même temps, ils marquent tous les deux un certain durcissement au niveau du style. Comment ça se passe aussi bien
humainement que musicalement, vous avez bien aimé leur dernier album je crois, non?

Renaud: Oui. Je crois que tout ce qui rapproche les deux groupes, ce sont en fait les analogies... le fait qu'on se soit créé... enfin les gens qui se connaissent bien Yves, Jo (moi j'ai connu Denis dans les années 80), donc le fait d'avoir un socle avec des gens qui ont de l'expérience et aussi des guitaristes beaucoup plus jeunes. C'est Alex et Frank chez NIGHTMARE, Cédric et Gilles dans KRAGENS. On a des line-up qui se ressemblent un peu. Nous, on se fait booster par les jeunes et les jeunes peuvent profiter de ce qu'on a vécu un peu avant. Il y a une espèce de symbiose. Humainement, on a beaucoup accroché. C'est pour ça qu'ils nous ont invité sur la tournée. Après, effectivement, on apprécie leur musique et eux apprécient la nôtre. Ca y fait aussi, ça, dans une tournée, le fait d'être respectueux du travail de l'autre. Non, ça se passe très, très bien... et avec les autres groupes aussi, hein! [rires] Mais avec eux en particulier, ouais. Ce sont des mecs sérieux, qui ont des ambitions et qui font en sorte, un peu comme nous, de s'en donner les moyens.


Et votre position sur l'affiche, vous la percevez comment? Vous êtes un peu en embuscade, vous ouvrez, ça se passe comment jusqu'à présent, le public est réceptif ou est-ce que c'est un peu clairsemé?
Renaud: Non y a des gens qui viennent pour nous donc ça va. Il faut jouer le jeu du groupe qui ouvre et qui est là pour chauffer. NIGHTMARE, ils nous ont jugé sur pièce, on avait fait un concert à Grenoble où ça s'était super bien passé. Nous, on joue toujours ce rôle si tu veux de groupe rentre-dedans, le bulldozer qui arrive et qui est là pour chauffer. C'est ce rôle là qu'on nous a donné parce qu'on est ancien mais en même temps on débute quelque part donc il faut qu'on assume ce rôle et on l'assume sans complexe. Nous, ça se passe très, très bien. On joue 35 minutes donc on va à bloc.

Gilles: C'est jouissif d'ouvrir un concert.


Ouais, parce qu'y'en a qui peuvent éventuellement pas apprécier, d'autres ça peut les booster donc...
Gilles: Ca nous motive vraiment parce qu'il faut persuader d'entrée tous les soirs donc on peut pas se reposer sur le fait que le public ait pu être chauffé par les autres groupes.

Denis: Mais finalement la pression, elle est peut-être pas forcément pour ceux que l'on croit à l'arrivée, hein! [rires] Parce que, nous, on avoine et on sort de scène donc après il faut suivre mais cela dit je trouve que tous les groupes sont vraiment super et l'affiche est, c'est vrai, très hétéroclite mais très intéressante.

Cédric: Ca permet de ne pas s'ennuyer cette affiche en fait. Y a des styles différents et y a aussi des vrais chanteurs (ou chanteuses) sur l'ensemble des groupes. C'est un plaisir de partager cette affiche qui réunit des styles différents, des bons groupes avec une bonne ambiance en général, c'est super.


Avant de passer à l'album, juste un petit mot sur le Rackham, vous étiez dans cette même salle il y a quelques mois. Vous étiez arrivés assez tard il me semble et vous n'aviez pas trop pu voir les autres groupes.
Denis: Ouais mais très sympa je me souviens. On a beaucoup échangé avec les jeunes groupes qui étaient là. On a eu pas mal d'attente et les groupes jouaient, se succédaient et venaient dans les loges les uns après les autres. Nous, on était relativement posés et je me souviens avoir beaucoup discuté. C'était très sympa, c'était un concert où le public était chaud. Un bon souvenir.

Renaud: C'est là où on avait rejoué "Seeds Of Pain"!?

Tous: Ouais, c'est ça!


Cédric: Une ambiance club, c'est sympa. C'est vrai que, là, on a fait des concerts un peu plus grandiloquents on va dire mais là c'est encore autre chose. Ca nous va très bien.


Renaud, à l'époque de "Seeds Of Pain", tu disais que votre amour du métal des années 80 ressortirait plus sur votre troisième album. En, l'occurrence, c'est plutôt l'inverse qui s'est passé puisque vous avez pris un virage plus agressif, plus Heavy
moderne.

Renaud: Ouais. Mais je pense que quand le Heavy des années 80 est interprété par nous, même si on a pas des riffs si tu veux traditionnels du début des années 80, les riffs sont plus Thrashisants ou extrêmes... En fait, quand tu durcis le Heavy comme on le fait dans notre interprétation, ça devient notre musique quelque part. C'est notre spécificité à nous, d'arriver à interpréter le Heavy d'une manière tellement couillue qu'elle peut passer pour extrême. Tout simplement, un peu comme quand CHILDREN OF BODOM fait une cover de MAIDEN, c'est un peu aussi ce qu'on fait. C'est-à-dire qu'on reprend les années 80, le Thrash des années 90 aussi, mais on l'interprète d'une manière tellement brutale que... je ne sais pas comment dire... dites-le, vous, avec de meilleurs mots [NDBH: se tournant vers ses collègues]

Cédric: Ouais, je pense que notre musique c'est un compromis entre le Métal traditionnel des années 80 et ce qui est plus moderne maintenant.

Renaud: J'ai pas menti, je crois.

Gilles: Y a une approche de la mélodie qui vient du Heavy des années 80 et qui est mêlée à tout ce qui peut se faire de plus moderne. Mais on a peut-être des spécificités que l'on développe et que d'autres ne font pas je pense.

Denis: Je pense qu'on a indéniablement des influences des années 80 mais notre façon de les interpréter est moderne en fait. Notre son... est moderne donc c'est l'alchimie des deux. Après, l'orientation de l'album, elle se fait naturellement par rapport aux idées qu'on a. Peut-être que, là, on est encore plus agressif qu'auparavant mais c'est ce qu'on voulait. Je pense aussi qu'on est allé à quelque chose de plus direct, on s'est moins perdu. On est allé à des choses plus essentielles. C'était le but recherché sur le troisième album.


Est-ce qu'on pourrait envisager qu'à un moment ou à un autre vous laissiez complètement le Heavy traditionnel pour aller de plein-pied dans un Metal plus extrême, plus couillu. Donc, rompre avec ces bases là ou est-ce que ça restera toujours une part de
KRAGENS?

Renaud: Personnellement, si on prenait ce virage-là, je ne le suivrai pas. Tout simplement, et puis je pense qu'on ne le prendra jamais, c'est pas vraiment nos cultures de base. Que ce soit Gilles ou Cédric qui amènent des idées, c'est pas vraiment leur culture non plus. Ca m'étonnerait qu'un jour Cédric se mette à faire du BLACK DAHLIA MURDER. Gilles peut-être plus mais il développe son côté extrême dans son autre groupe (NDBH: X-Trunk) mais je pense qu'on restera toujours dans cette tradition du riff de bon goût et de cette atmosphère que l'on veut donner aux morceaux. C'est très important l'atmosphère dans un album et, nous, cette atmosphère qu'on cultive, tu vois, un peu mélancolique, triste, dépressive, agressive. C'est notre truc. On fera jamais un virage extrême ou, moi, je me mette à chanter comme un porc tout un album. C'est hors de question.


Et est-ce que vous iriez jusqu'à dire qu'avant Infight, KRAGENS se cherchait encore un peu musicalement? Là, vous avez vraiment pris un virage Power-Thrash plus radical.
Denis: Y a un paramètre qui a joué, c'est le départ de notre ancien guitariste. C'est vrai que depuis que Gilles est arrivé dans le groupe on est plus compact dans l'esprit. On va tous dans le même sens, ce qui était moins le cas avant et qui explique que les titres étaient moins directs. Maintenant, on a tous la même vision des choses et on va tous dans le même sens. C'est ce qui fait la différence.


Est-ce que tu t'es occupé de tous les vocaux sur cet album, Renaud?
Renaud: Oui! On a pas eu trop l'envie cette fois d'inviter un guest. Les autres membres de l'équipe m'ont dit: ''Non! Ca va! On préfère que ce soit toi qui le fasse.'' Donc, moi, j'ai suivi ce qu'ils m'ont demandé de faire. Bon, je pense que le résultat, c'est peut-être mieux finalement, plus cohérent, je sais pas.


Et est-ce que tu trouves que les nouveaux morceaux sont plus faciles ou plus difficiles à chanter?
Renaud: En fait c'est monté en charge. J'ai eu énormément de difficultés au départ à les travailler techniquement parce qu'en fait je bosse beaucoup en amont du recording et finalement je me suis délivré complètement au moment des sessions. Et paradoxalement, au moment des sessions, j'étais tellement esbroufé par ce que je faisais que je me disais: ''C'est pas possible, c'est pas moi, ça!'' Après, j'ai eu une période de 3 semaines/un mois où il fallait que je me retrouve, je me suis bien recalé et j'ai moins de difficultés à la limite sur les morceaux d'"Infight" que sur ceux de "Seeds Of Pain".


Est-ce que vous êtes toujours autant satisfaits du boulot de Thundering en France et de Locomotive à l'étranger? Ou est-ce que vous aimeriez passer à la “vitesse supérieure” ?
Renaud: Ah ben oui dans l'absolu, on aimerait passer à la vitesse supérieure mais bon après il faut voir ce qu'il y a derrière. Ce sont des questions de business, de stratégies, c'est un peu compliqué. A l'heure actuelle pour le boulot de Thundering si, nous, on a resigné avec eux c'est pas pour rien. C'est parce qu'il y a des choses derrières qui ont été faites, qui vont être faites ou qui sont peut-être faites même en ce moment. Là, ils repressent le CD parce qu'"Infight" a beaucoup de succès, ça part donc tout le monde est content. C'est grâce aussi à leur boulot, au notre également parce qu'on défend l'album, on y croit. A l'étranger, à l'inverse, on peut être étonné d'avoir énormément de feedback promo en Italie, en Espagne, en Allemagne. Très, très positifs. On a des interviews avec Metal Hammer, Legacy, des gros mags et on trouve pas de pubs à côté de Loco alors qu'on a des chroniques à très haut niveau largement au-dessus de certains groupes qui ont pignon sur rue et que l'on est en train de défoncer à l'heure actuelle sans problème. De l'autre côté, le label ne fait pas pour l'instant tout son travail. Donc, on se pose évidemment des questions. Cela dit, après y a des raisons de business qui font que... tu restes, tu restes pas. On verra à terme mais il est évident que pour nous le prochain palier, ce sera essayer de trouver un label qui va encore nous pousser plus loin. Qui nous soutiendra beaucoup plus que ce que l'on a à l'heure actuelle. Mais je parle pour le territoire étranger là, pas pour Thundering et pour la France.


Pour rester sur cette histoire des labels. Est-ce que le fait d'avoir deux labels, un pour la France et un pour l'étranger, c'est plutôt une bonne chose ou est-ce que ça pose des problèmes en terme d'organisation? Je pense à le pochette qui a été
retouchée par Chris pour l'étranger.

Denis: Non, non, c'est bien. C'est un plus. Et c'est peut-être mieux au niveau local d'être défendu par un label français parce qu'ils sont vraiment imprégnés de ce qui se passe dans le pays. Je pense que Locomotive ne ferait peut-être pas un meilleur boulot que Thundering au niveau national.


Vous êtes aussi en licence avec un label qui vous distribue au Japon. Vous avez pas mal tourné en Europe, particulièrement en Allemagne et en Italie et vous êtes plus reconnus à l'étranger qu'en France. Est-ce que ça vous attriste? Ca vous frustre
ou est-ce que vous vous en foutez?

Denis: On s'en fous pas mais je pense que c'est le lot d'autres groupes en France aussi. En France, c'est difficile d'avoir de la reconnaissance quand tu fais du Metal ou du Rock d'une manière générale donc... C'est propre à Kragens mais c'est propre aussi à des dizaines, voire plus, de groupes en France. Après, qu'on ait la reconnaissance à l'international, on va dire que c'est un plus. A l'étranger, c'est vrai qu'on a d'excellents feedback et qu'on aimerait développer notre carrière vers l'étranger parce que c'est là que les gens sont le plus réceptifs. C'est clair.

Renaud: La reconnaissance en fait, en France, on l'a. On est juste étonné de temps en temps de voir qu'effectivement sur certains mags, on va mettre en avant 3 sous-merdes.

Denis: euh...ouais.

Renaud: Non, non mais il faut dire les choses telles qu'elles sont.

Denis: Oui...

Renaud: parce qu'il pense comme nous de toute façon et les auditeurs pensent comme nous aussi. C'est pas normal qu'on soit pas soutenu comme on devrait l'être pour des raisons de business. De choses comme ça. Je me souviens qu'à l'époque que ce soit Rock'N'Folk ou Best, quand on devait appuyer un groupe, on l'appuyait même s'il venait d'un label indépendant qui n'avait pas forcément un budget très important pour de la pub. C'était l'époque dorée où on arrivait encore à avoir de l'esprit et pas que de l'argent. Je pense que quelque part, cette reconnaissance on l'a sur pas mal de médias, des webzines, des fanzines, des radios. Sur les médias nationaux, on a aussi des journalistes qui nous soutiennent mais ce ne sont pas eux qui sont éditeurs, qui sont rédacteurs en chef, ce ne sont pas eux qui prennent les choix stratégiques décisionnels. Eux, ils font avec, ils nous le disent « Voilà! Je peux pas faire plus que ça! » Alors, oui, on peut s'étonner de voir qu'on est plus appuyé par la presse allemande que par la presse nationale. On a même pas de morceau sur le sampler de Rock Hard cette année. Je veux dire qu'"Infight" méritait largement sa place dans un sampler national en France.


Et puis une interview de plus d'une page aussi.
Renaud: Exactement! Mais c'est pas grave on l'aura en Italie ou ailleurs puisque ces gens-là ne veulent pas du point de vue de leur stratégie défendre leurs propres groupes. Cela dit, on ne va pas non plus aller sur le terrain du chauvinisme. C'est pas un principe qu'on va défendre. Moralement, le chauvinisme on ne peut pas dire que ce soit quelque chose de bien, soyons clair. Mais pour un groupe d'envergure européenne comme le nôtre, qu'ils nous défendent comme un autre groupe européen. On a un très bon album qui est reconnu un peu partout. Qu'on nous défende comme un autre groupe européen de même niveau. C'est tout ce qu'on demande.


Vous êtes dans le circuit, Denis et Renaud, depuis un certain temps on va dire. Vous avez joué dans DEMON EYES, est-ce que vous ne trouvez pas paradoxal qu'alors que la scène Metal française n'a jamais été aussi pro, vaste et diversifiée, le public soit
moindre que dans les années 80? Et qu'elle soit aussi cloisonnée avec les gothiques d'un côté, les black metalleux de l'autre, etc. Alors qu'avant c'était beaucoup plus ''en famille''.

Renaud: On se partageait des souvenirs justement avec les copains de NIGHTMARE sur l'époque dorée. La grande époque légendaire où on faisait 1500 sur nos propres noms. Tout simplement.


Alors qu'aujourd'hui une affiche 100% française c'est difficile de remplir...
Renaud: Mais nous, on est pas dans la nostalgie en fait. On est dans l'avenir, on se projette dans le futur. Ca, c'est le passé. C'est vrai qu'on a connu l'époque dorée avec les groupies, tout ça, enfin... Maintenant c'est vrai que c'est plus cloisonné mais c'est pas grave, on fait avec, sinon on resterait chez nous avec la télé et nos gosses, avec les charentaises [rires]. On est vraiment tourné vers l'avenir mais je crois que ce qu'on a fait avant nous aide pour le présent, c'est indéniable.


Est-ce qu'il y a des groupes actuels qui vous ont plus marqué que d'autres? Toi, notamment au niveau des chanteurs?
Renaud: KILLSWITCH ENGAGE, ARCH ENEMY, j'adore Angela...


Pour sa voix bien sûr!
Renaud: Bien sûr! J'écoute pas mal de trucs en ce moment même si j'ai un peu du mal à te les citer comme ça.

Gilles: En France, on a de bonnes références aussi avec GOJIRA. Y a DAGOBA qui est énorme sur scène, ils évoluent peut-être dans un autre style de Métal mais pareil niveau pro c'est... ça se voit au premier regard avec ce genre de groupes, ça fait plaisir.


Et BENIGHTED, KRONOS, non? [rires]
Renaud: Non, mais j'ai reçu l'album, il me l'a envoyé Julien, le dernier BENIGHTED. Je l'ai pas encore bien digéré, je l'ai écouté une ou deux fois.


Mais ça passe ou ça tique un peu quand même.
Renaud: Oui, ça passe mais, moi, le Death Metal c'est pas ma culture donc quand je vais en écouter c'est 3 ou 4 morceaux, pas plus. Les albums sont très denses mais j'aime bien le Métal extrême, j'en écoute. J'écoute aussi SATYRICON. C'est d'ailleurs un des groupes qui m'a inspiré pour "Infight", ça peut paraître paradoxal... Mais c'est pas moderne par contre. C'est pas KILLSWITCH ENGAGE ou d'autres groupes comme BLACK DAHLIA MURDER ou DEVILDRIVER.


Et au niveau tournée, vous avez d'autres dates de prévues?
Renaud: Non, on va essayer de les créer, les opportunités mais pour l'instant on a rien de définitif.


Et en Europe? C'est trop compliqué? Pas assez de personnes susceptibles de l'organiser ou pas assez de temps?
Denis: Non, nous on organisera pas une tournée. On essayera justement d'avoir une opportunité comme c'était le cas sur celle-ci. On a eu quelques opportunités qui n'ont pas abouti pas le passé mais c'est vrai qu'on aimerait tourner en dehors de la France. C'est clair. On va travailler là-dessus au retour de cette tournée pour se créer justement des dates soit en tournée, soit ponctuelles. On ne peut pas se permettre de rester sans jouer, c'est certain. Et puis on en a besoin de toute façon. On a besoin d'être sur scène, on fait une musique qui se joue sur scène. Le studio, c'est une chose mais maintenant il faut aller défendre l'album sur scène.


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